Réseaux sociaux’s day

Un jour, c’est sûr, je vais revenir à la thématique initiale de ce blog qui visait à nourrir autant que mes moyens me le permettent la discipline de Relations Publiques de contenus intelligents. Pour l’instant, je me retrouve à aligner les notes sur mes rencontres et soirées trendy qui me ramènent dangereusement tout près de l’image cocktail-petit-four dont souffre mon métier… Il ne faut pas se fier aux apparences, il y a beaucoup plus de fond qu’il n’y paraît dans ce journal de bord de ma journée. 

J’ai passé la journée en présentation presse pour un client, juste interrompue d’une pause déjeuner vraiment intéressante avec Alban qui me parle peer-to-peer, évolution des réseaux pas que sociaux au travers notamment d’un espace sur le net qui semble répondre à ce que je cherche sans le trouver et dont je réentendrai parler 7 heures plus tard.

Je fonce ensuite au Sherwood à une pré-Blog Drink que nous avons décidée avec Sophie où nous sommes très vite rejoints par quelques blogueurs… puis par les organisateurs Patrick Amiel, Raphaël Gilmas, Damien de Blignières et Patrice Thiriez pour commencer vraiment la soirée. Je croise les blogueurs de la dernière fois et quelques autres parmi lesquels Alexandre, Benoit, Emmanuel, Gilles, Nassim et Philippe. Et un bel échange avec Raphaël, l’un des initiateurs de ce site culturel communautaire  dont Alban m’avait parlé ce midi et qui ne m’apparaît maintenant plus seulement intéressant mais juste incontournable. Je m’inscris avant la fin de la semaine, c’est sûr. En tout cas, avec la Blog Drink, ça me fait une nouvelle soirée entre blogueurs vraiment agréable : soit je m’y habitue déjà, soit c’était particulièrement réussi, sans doute un mix des deux. Merci aux organisateurs pour l’initiative. Les photos sont en ligne ici.

Je fonce ensuite à l’Antik Batik pour une soirée Tweety où j’ai raté quelques VIP mais où l’ambiance est celle des grands soirs : Charles Schillings est dans une forme très communicative, les organisateurs ont plus que le sourire, mon boss a décidé de me prendre en photos avec de nouveaux amis dont le mannequin Boris Beynet donc je sors pour la première fois de la journée mon appareil qui me donne une chance de faire court ici en images et en vidéo.

Mini Tweety Interview Tweety Nouveaux amis 

 


Tweety
Vidéo envoyée par PRland

Je me ressource quelques jours et, promis, je fais un effort pour revenir avec deux ou trois trucs pertinents à raconter.

 

118 renseignements téléphoniques

Peut-être que je suis le seul mais je comprends pas tout aux nouveaux renseignements 118. J’ai bien compris que dans 5 jours, le 3 avril, le service historique et monopolistique des renseignements téléphonique (le 12) sera remplacé par une multitude numéros à 6 chiffres débutant par 118 et déjà actifs pour la plupart depuis plusieurs semaines.

Renseignements

Je remarque au passage que, au 28 mars, on compte selon l’acerp 23 numéros proposant des services forcément très proches -à noter quand même la généralisation de l’accès aux numéros inversés (à tester gratuitement chez France Telecom). Je m’aperçois que les tarifs sont pourtant disparates (vous connaissez le 118 713 vous ?) et vont certainement se réveler fluctuants voire à géométrie variable. En tant que consommateur, pas facile de s’y retrouver, vivement que 60 millions de consommateurs fasse son travail.

118008DouzeMais c’est surtout d’un point de vue business que je m’y perds. Le marché des renseignements téléphoniques serait-il à ce point lucratif et énorme qu’il justifie le nombre d’acteurs internationaux qui profitent de l’ouverture à la concurrence ? Est-ce facilité par une synergie possible au sein des leaders européens ? Les efforts de communication déployés sont à mettre au regard de cet engouement business : spots TV, sites internet, identité sonore… rien n’est laissé au hasard. A ce petit jeu là, le 118 218 a quand même réussi l’exploit d’atteindre la notoriété du 12 grâce à Véronique et Davina, de se forger une identité nationale alors qu’il est la propriété de la société “Le Numéro” dont la maison mère est le groupe britannique leader en Angleterre “The Number”. On relève également quelques pépites (voir le village Douze dans le Cantal qui vient d’être rebaptisé 118 008 – l’histoire ne précise pas le nom des habitants…), on sent bien que les agences de com se sont un peu lachées pour faire émerger leur client vite et bien.

Pour suivre l’actu au quotidien et s’y retrouver, le blog allo118 peut aider. Sinon, moi j’ai un peu prévu de continuer à aller chercher mes numéros sur internet…

 

Blog party

Un jour, je ferai une soirée de blogueurs en vrai, en entier, j’arriverai à l’heure, je resterai plus de 2h00, je couperai mon portable, ce sera cool.

Parce qu’il faut regarder la vérité en face : dans la catégorie “fête de blogueurs”, je suis un nain. Tiens par exemple, jeudi dernier, j’avais tout bien noté dans mon pda : 23 mars, DanceFlower au Sherwood à 2 minutes 30 du boulot (aucune excuse). C’est Fred qui organise et je l’aime bien, le captain de Potinblog, il m’a bluffé il n’y a pas si longtemps par sa façon de s’intéresser à tout et il m’a fait marrer avec une vidéo, ça fait quand même 2 bonnes raisons. J’avais même mis une bannière DanceFlower ici pour pas oublier, non vraiment j’étais super prêt. Et puis, motivation suprême, en dance revival année 80, je suis quand même un peu le king…

Ca commence à 19h00, heure à laquelle je suis en rush total sur une communication un peu sensible (traduire en crise totale). Je vais être un peu à la bourre mais on va pas s’énerver pour 10 minutes de retard, ça va… Bon, je pars du bureau à 20h30, gère encore 2 ou 3 appels difficiles devant la porte du Sherwood (où il fait à peu près – 10° même si on est là pour fêter l’arrivée du printemps) et je finis par rentrer à 21h00. C’est deshydraté, gelé et passablement sur les nerfs que j’arrive au bar pour me remettre. Après, pendant presque deux heures, franchement, c’était bien et pas qu’à cause des 3 Despes que je me suis envoyé d’entrée.

Bien sûr, il y a un côté frustrant à papillonner, ne pas s’arrêter pour discuter, vraiment. J’aurais par exemple aimé ne pas QUE croiser Sophie, Sandrine ou Charles. Mais pour avoir pu échanger avec Christophe, Charles, Mickaël et Bertrand ou rencontrer Patrice (faut vraiment que je passe chercher mon TShirt job Meeters moi), ça valait le coup. Ensuite, il y a tous ceux que je lis, voire commente, et que je ne reconnais pas forcément. Et puis il y a ceux que je reconnais, dont je suis fan mais que je ne me sens pas d’interrompre en pleine conversation pour leur dire “juste” que j’aime beaucoup ce qu’ils font. J’ai quand même sauté sur l’occasion de croiser un darkplanneur au bar (oui encore) pour lui dire tout le bien que je pensais de lui. Juste après, je décide que je me limiterai à une irruption manifeste de “fanitude” par soirée, je me donne une petite quinzaine d’années et quelques hectolitres de bière pour me déclarer à tous et toutes.

Le temps d’assister à la succession de surprises, de la révélation de l’Objectif Mont Blanc à la danseuse du ventre, je commets l’erreur de prendre un appel qui me renvoie direct à la case bureau. Bon l’avantage de ce type de soirée, c’est qu’on peut suivre tout ce qu’on a raté sur les blogs des participants. Merci encore à Fred pour l’organisation, c’était cool.

Et puis l’avantage de la prochaine soirée de blogueurs jeudi, c’est que je sais déjà que je devrai partir tôt pour une autre soirée, ça évite les frustrations…

Blog Crossing

Voilà un nouveau concept que moi j’y crois que ça va marcher. Le ton est donné : c’est dimanche, je laisse tomber les histoires de grammaire, pas envie.

En plus il a été pensé par deux blogueurs que j’aime bien même s’ils le savent pas : je les lis mais commente peu, sais pas pourquoi. Et puis, ça n’a rien à voir mais si quand même, il pleut dehors, on vient de s’assoire sur 1 heure de sommeil, la semaine s’annonce moyen alors pour éviter un petit coup de blues, je viens de décider que je ne citerais plus que des blogueurs que j’aime bien. 

Bref, cette histoire de Blog Crossing, késsessé ?

Aziz a inventé le terme et l’a rendu “virable” (substantif de viral que je viens d’inventer et qui je l’admets peut porter à confusion). Boris a complété la réflexion et formalisé le principe. En très court : un blogueur donne les clés de son blog à un autre blogueur en suivant quelques règles simples. Le “blogcrosseur” choisit le thème de l’intervention du “blogcrossé” qui, s’il refuse de participer, est fouetté en place publique. Rooo ça va, je rigole, le “blogcrossé” y fait ce qu’il veut.

Sitôt dit, sitôt fait, MoiAussi puis Raphaël sont chez Boris, Boris blogue chez MoiAussi pendant que Raphaël “blogcrosse” chez GuiM. C’est d’ailleurs Guillaume qui a le premier mis en pratique le concept, avant même sa création, avec sa rubrique L’invité de GuiM depuis février 2006 (dejà 8 invités à ce jour).

Bref une belle idée qui va forcément (continuer à) cartonner.


Recommandé par des Influenceurs.

Lu !

Parmi tout ce qu’on entend sur le travers des blogs et des blogueurs, il y a une chose qui m’agace particulièrement : bloguer détournerait les jeunes de la lecture des livres et de la vraie littérature. Critique à mon avis injuste ne serait-ce que parce que les blogs participent à une culture de l’écrit plutôt supérieure à d’autres médias jeunes.

Certes la schéma réducteur “bloguer = moins lire” m’agace mais, manque de bol, dans mon cas, c’est un peu vrai. Coup de bol (?), je ne suis plus à proprement parler un “jeune” donc je me place d’emblée hors concours. En tout cas, factuellement, consacrer du temps à bloguer se fait au détriment d’autres activités et dans mon cas, c’est plutôt tombé sur la lecture (mes proches ont tendance à déplorer que ce ne soit pas tombé sur Desperate Housewives, on les comprend). Je continue à acheter environ un livre par semaine mais la pile “à lire” grandit…

Dans la série “je rattrape le temps perdu en lisant des livres achetés il y a plusieurs semaines”, je me suis enfin plongé mercredi dans Les Enfants du Plastique de Thomas Clément, livre dont j’avais suivi la génèse ici et que j’ai acheté deux jours après sa sortie le 2 février dernier (le temps que la FNAC le sorte des cartons…). Du coup, avec ce temps de latence, j’arrive après que tout le monde en ait parlé (et pas que la blogosphère) donc tout le monde se fout un peu de mon avis. Je vais le donner quand même parce que je fais ce que je veux mais je vais faire court : c’est dans la veine de son blog, plus que drôle (il y a certains passages vraiment tordants), parfois touchant, souvent cynique, un peu fataliste, suffisamment méchant, toujours jubilatoire. Le business de la musique en ligne de mire, l’industrie du disque est le pretexte, l’évolution de la société, et pas que de consommation, sans doute le vrai sujet ambitieux. En prime, Thomas nous gratifie sur son blog de bonus qui prolongent certains des thèmes clés de son premier roman. C’est pour quand le deuxième déjà ?…

Idée reçue

Jeunes

Le sondage sur les jeunes, les journaux et les nouveaux media électroniques publié hier par Ipsos pour graines de citoyens et réalisé auprès de 1.253 jeunes internautes pondère le rôle de source d’opinion joué par Internet (voir le graph ci-dessus) et démontre une complémentarité plus qu’un choix : “la presse quotidienne est crédible car elle respecte la réalité, internet l’est par la diversité des opinions qui s’y expriment”. L’enquête montre par ailleurs que “la fréquentation des autres médias par les moins de 25 ans "internautes" n’est pas plus affectée par l’utilisation du net que pour les plus âgés. Dans la même proportion, ils écoutent la radio, regardent la TV ou lisent la presse et les temps passés par média sont équivalents. Les occasions de contact avec les autres médias restent donc nombreuses.” Cependant, le challenge pour tous d’évoluer vers plus d’interactivité, forcément rendu plus simple par l’outil internet, constitue sans surprise l’une des conclusions de l’enquête.

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Question du jour

Cette journée aura été riche d’enseignements sur la blogosphère. Ca tombe bien, ça fait partie de ce que j’aime dans mon boulot, m’intéresser à un environnement qui évolue sans cesse, observer son fonctionnement, ses codes en construction, son impact sur les RP. J’ai trouvé quelques débats stériles, d’autres d’arrière-garde mais certains particulièrement utiles pour nourrir et infléchir une réflexion en cours concernant le rôle d’influence des blogueurs et leur prise en compte par les marques. Par goût personnel, le débat me plaît bien, générer une polémique aussi (sinon je ne serais pas blogueur ?), le fait qu’il n’y ait pas d’évidences ni d’années de pratique pour se fonder une opinion donc risquer de commettre les erreurs qui en découlent constituent plutôt une motivation.

Ma question du jour était : devrais-je participer au débat microcosmique pour donner mon opinion ou est-il plus raisonnable d’éviter de mettre de l’huile sur un feu qui n’en a pas besoin pour s’étendre à un de mes clients -qui n’y est pas pour grand chose- et à des blogueurs -qui sont quand même à la base des personnes que je respecte et qui se font attaquer un peu à cause de moi ?

Je crois avoir lu à peu près tous les messages sur le sujet ce matin avant de statuer et c’est finalement Gilles qui m’a aidé à répondre à la question en m’appelant sur mon portable ce midi pour recueillir mon point de vue et me “citer” (à peu de choses près…). Puis j’ai décidé de me limiter à un commentaire ici (qui intègre mon avis en trustant du coup les commentaires du blog de Chryde, désolé) et au présent message.

Je continue à trouver utile et particulièrement challengeant ce groupe d’influence qui bouscule les “conventions” des RP traditionnelles avec une transparence qui met en partie la lumière sur les coulisses d’un métier qui, comme beaucoup de métiers, a une marge de progression en terme d’éthique. Oui, je suis pour l’arrêt définitif des cadeaux et invitations luxueuse pour faire passer une information… à la limite près que ça continue malheureusement à aider indiscutablement à ne serait-ce que motiver un intérêt pour ladite information (qui devrait se suffire à elle-même dans un monde parfait). Détenir la position de seul acteur des RP à ne pas jouer un jeu réclamé par tous n’est pas forcément une position enviable ni à priori très lucrative.

A la lumière du nombre de visiteurs ici aujourd’hui via une recherche “Eric Maillard blog” sur Google, je m’interroge. Alors que je ne pense pas qu’on puisse être à la fois journaliste et en charge de la presse d’une ou plusieurs marques, je n’ai pas envisagé une seconde d’adresser un jour des blogueurs sans être en comprendre le fonctionnement et du coup être moi-même à l’origine d’un blog. Alors que je suis DG d’une agence de RP, je n’ai pas envisagé une seconde de mélanger les genres sur ce blog qui est un espace personnel. A un stade où je suis moi-même sollicité en tant que blogueur, où mon opinion peut-être interprétée comme une opinion du DG d’agence et pas du blogueur, je m’interroge ce soir sur la pertinence de maintenir ce blog actif au moment où il est de moins en moins déconnecté de l’agence que je continue naïvement à ne pas citer. Et ce n’est pas du fishing (ceux qui me lisent depuis longtemps comprendront).

L’aventure d’un blog plus anonyme, plus thématique ou d’un autre format pourrait me séduire. C’est peut-être ça ma vraie question du jour…

Le Web 2.0 vu par Forrester Research

Le cabinet d’analyste Forrester Research vient de publier une étude intitulée “Social Computing” qui met l’accent sur l’érosion du pouvoir institutionnel.  Les analystes Chris Charron, Jaap Favier et Charlene Li y proposent un angle intéressant pour décrypter l’évolution sociale qui se cache derrière le terme Web 2.0 que je continue à trouver finalement creux et trop marketé.

“Parmi les centaines d’entreprises avec lesquelles Forrester est en contact quotidien, une interrogation commune se dégage : quelles sont les implications des contenus et de la communication générées par les utilisateurs, pas seulement pour les media et les agences de publicité, mais pour tous les secteurs d’activité ? Chez Forrester, nous pensons qu’une nouvelle structure sociale est en train d’émerger, dans laquelle la technologie donne un pouvoir aux communautés, et non aux institutions. Forrester appelle cette évolution le Social Computing. Cela sonne comme le Web 2.0, n’est-ce pas ? Ce n’est pas notre avis. Et voici pourquoi : le Web 2.0 traite de technologies spécifiques (blogs, podcasts, wikis, etc) qui sont assez faciles à adopter et à maîtriser. Le Social Computing, ce sont ces nouvelles relations et les structures de pouvoir qui vont en découler. Autrement dit : le Web 2.0 est comme la construction du système d’autoroutes d’après-guerre ; le Social Computing est tout ce qui en a résulté (pour le meilleur et pour le pire) : l’extension des banlieues, la dépendance énergétique, le commerce efficace, et le goût des déplacements faciles. Forrester vient de publier une toute nouvelle étude sur ce sujet, simplement appelée « Social Computing ». Elle contient des exemples d’entreprises qui s’appuient sur le Social Computing, ainsi que des données tirées de dizaines de milliers d’études consommateurs. Au milieu de la cacophonie des start-ups Web 2.0, des stratégies mouvantes et des annonces d’entreprises et de produits, l’étude constitue un cadre narratif et analytique cohérent qui replace beaucoup de ces technologies dans leur contexte. Nous pensons que le Social Computing va influencer pratiquement toutes les façons d’opérer des entreprises, du marketing à l’innovation produit, à l’informatique et aux ressources humaines.”

Les autres études Forrester liées sont listées chez Guillaume.

Mise à jour (24/03) : voir l’analyse -partie 1 et 2 – de Philippe

Vox Populi

J’avais tendu une perche énorme en invitant les visiteurs de ce blog à voter pour ou contre le changement du graphisme de PRland. Sans doute parce que, en tant que premier visiteur, je commençais à me lasser suffisamment de cet habillage typepadien quelque peu rustique pour dégager énergie voir budget (si on prend en compte ma capacité très limitée à manier Photoshop, CSS et autres joyeusetés) en vue d’un design plus personnel. Le résultat est sans appel : moins d’un tier des visiteurs partage mon goût du changement. Disons que je vais passer mon énergie à améliorer le contenu autant que mes neurones m’en laissent le loisir…

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