Axelle Lafont chez Ruquier

A chaque fois que je décide de ne plus enregistrer "On n’est pas couchés" de Ruquier le samedi soir, il trouve une bonne raison de m’en empêcher. Après les interventions de Florence Foresti en début de saison dernière, relayée avec talent par Jonathan Lamber (sur scène à la Comédie de Paris) en début d’année, c’est Axelle Lafont qui s’y colle cette année.

Je suis fan d’Axelle Lafont depuis ses participations délirantes à la matinale d’Arthur sur Europe 2 il y a une dizaine d’années puis à La Grosse Emission de la belle époque de Comédie (avec l’équipe d’Arthur d’ailleurs). Son truc, c’est le comique de répétition (à l’instar de ses demandes en mariage systématiques à Thierry Dugeon, animateur de Nulle part ailleurs lorsqu’elle en était la miss météo décalée). Mais sa marque de fabrique, c’est aussi un territoire qu’elle a ouvert pour les femmes : la grossiereté assumée. Son expression favorite, c’est "ça me troue la chatte", ceux qui ont vu son spectacle en 2003 s’en souvienne. Autant la vulgarité version Bigard me gonfle, autant celle de la fille de Patrice Lafont me réjouit.

Quand elle parodie le tube (insupportable) du moment, ça donne ça.

Adrian Pasdar backstage

On le savait depuis son interview décalée sur le pain avec Ron, Adrian Pasdar (star de Heroes) n’entre pas exactement dans le moule pré-formaté hollywoodien. Ce qui me le rend sympathique. Je viens de regarder les 23 (courtes) vidéos qu’il a posté à ce jour sur son compte YouTube sous le pseudo Buckshotwon, c’est étonnant, parfois déconcertant, souvent drôle et dans certains cas assez gonflé et décomplexé.

La dernière en date met en scène mon actrice préférée de la série, Ali Larter, sur la route de la "soirée après Emmy Awards".

François-Xavier Demaison s’envole au Casino de Paris

J’avais raté le rendez-vous auquel m’avait invité la semaine dernière Catherine de l’agence You To You pour cause de vacances (dois-je rappeler que j’étais noyé sous la mousse de Kemer ?), je dois avouer que c’est sans enthousiasme débordant que je m’apprêtais à assister mercredi dernier à  la dernière des trois représentation de François-Xavier Demaison au Casino de Paris.

Franoisxavier_demaison_senvole_au_cCa a débuté moyennement en arrivant en retard au rendez-vous donné à ma cousine préférée devant le Casino de Paris pour retirer les billets mis à disposition par TF1 Vidéo. La première bonne surprise a été de constater que la salle est remplie de people (Gad Elmaleh, Léa Drucker, Guy Bedos, le producteur du spectacle Samuel Le Bihan et surtout Axelle Lafont, ma préférée depuis longtemps avec Florence Foresti) et que le hasard fait que je suis un petit peu placé au milieu d’eux. Ensuite, la première partie est de qualité, Christophe Guybert nous sert un sketch hilarant sur l’épilation et un délire à la Tex Avery sur un pilote d’avion improvisé. Une entracte arrive un peu tôt mais c’est l’occasion de croiser les autres blogueurs invités ce soir là (Raphaël, Nicolas, Guillaume), d’apercevoir de loin Patrice et rechercher Aude rapidement vue lors de mon arrivée tardive.

Le plat de résistance nous est proposé par celui qui s’écrit FXD. Contrairement à ce que j’ai pu lire chez mes petits camarades, en 1 seconde, il occupe la scène avec une force étonnante. C’est en nous proposant une incroyable galerie de personnages qu’il retrace son parcours, de la finance à New-York au théâtre à Paris. Pendant les 1h30 de spectacle, je regrette que la rencontre n’ait pas lieu après le spectacle pour savoir si son père a vraiment été serveur, s’il a réellement rencontré cet animateur de stage de reconversion très souple des cervicales, si sa grand-mère est russe… Pour le reste, pas de doute, il sait croquer le chauffeur de taxi New-Yorkais, le restaurateur gay branché tendance, la prof de danse ou Donald Trump s’extasiant devant la cuisine française. Ca va très vite, le texte tient la route, la performance d’acteur est ébouriffante.

Comme beaucoup, mes moments préférés sont le pastiche de la bande-annonce américaine avec effets de voix (dans les graves) vraiment bien vus et, deux octaves plus haut, l’inoubliable Bitou, castor perdu par Laura, tellement hilarant qu’il est réclamé par un public en standing ovation à la fin du spectacle. Le Bihan a rejoint son poulain, il n’est pas peu fier et il n’a pas tort.

Nouvel annuaire de blogs par l’Apec

Je viens de découvrir un nouvel annuaire de blogs professionnels, proposé par l’Apec qui a la bonne idée de permettre une recherche par mot-clé, thématiques, secteurs ou régions. Pas encore complet mais prometteur et pratique grâce aux systèmes de tags, c’est dans tous les cas un support très efficace pour rechercher des blogs par centre d’intérêt professionnels. Ils ont eu la gentillesse de me référencer il y a quelques semaines, ce qui m’a permis de les repérer.

La saison 2 de Heroes en VOD sur TF1vision

Prenez la série la plus téléchargée illégalement du moment dans le monde, programmez là n’importe comment en plein été à 20h50 histoire de s’imposer une censure qui enlève tout le sel du programme et vous obtenez l’un des plus beaux gachis de l’année : une excellente série qui passe pour un bide majeur en France.

Heroes_saison_2_tf1vision Pour rattraper le coup et redonner à Heroes le statut de programme phare qu’il mérite, il faut admettre que TF1 fait des efforts en proposant chaque épisode de la saison 2 en VOD le lendemain de sa diffusion aux US. Une première mondiale. Ainsi, le premier épisode diffusé hier soir est disponible sur TF1vision dès maintenant. L’idée est bonne, l’application mérite des optimisations pour porter ses fruits. Le paiement par épisode (2,99 €) ne pousse pas à la fidélisation et son prix est un repoussoir non négligeable. Pour 24 épisodes, il faut quand même compter plus de 70 Euros pour profiter de la deuxième saison dans son intégralité. L’argument qualité ne compte pas vraiment puisque le téléchargement illégal donne accès à une diffusion HD en VOST. Et à moins d’être un malade de série aussi atteint que moi, il sera difficile pour les consommateurs de s’y retrouver dans les disponibilités de nouveaux épisodes (malheureusement pas hebdomadaire aux US) sans un moyen d’information simplifié.

Pourquoi ne pas proposer un forfait qui permette de payer pour une saison complète avec un système d’alerte chaque fois qu’un nouvel épisode est disponible ?

Programme chargé

Les vacances sont finies. Je dois reprendre ma vie de RP, celle où je souris tout le temps et je parle avec tout le monde. Alors voilà :

  • Ce soir : La radio FG fête sa rentrée à 22h00, présente sa nouvelle grille, révèle en avant-première la liste des prix et des nommés pour la première édition des "Bum FG DJ Awards qui se tiendra le 16 octobre. J’y serai forcément, c’est open bar.
  • Mardi soir : coaching sportif pour me remettre
  • Mercredi soir : François-Xavier Demaison invité par TF1 vidéo via l’agence YoutoYou. Tout le monde me dit le plus grand bien de ce comique. J’y serai
  • Jeudi soir : Heaven nous invite à faire la fête pour leur première soirée Connect. Etre connecté, on adore. On y sera.
  • Vendredi soir : je lis également sur les téléscripteurs que la blogparty, c’est ce soir là. Et que l’anniversaire du petit c’est une semaine plus tard…
  • Journée de samedi : Apple Expo et en particulier, débat sur l’avenir des blogs à 15h00

Et la semaine prochaine ne s’annonce pas vraiment plus calme…

Evénements rentrée : Nouvel album Vincent Baguian et Un secret au cinéma

Puisqu’il faut trouver des motivations pour la reprises avec des vacances totalement déconnecté, je vais les chercher du côté de la culture.

Je n’ai pas de passion particulière pour la nouvelle génération de chanteurs à texte, ceux qu’il est d’usage de classer dans la catégorie nouelle scène française. Même si j’aime bien Camille, Jeanne Cherhal, La Grande Sophie, Bénabar ou Vincent Delerm, les lacunes restent souvent trop pesantes : voix vraiment faible voir insupportable (Delerm…), gimmicks trop répétitifs, textes inspirés mais musique sans relief…

Vincent_baguian J’ai déjà eu l’occasion de parler de Vincent Baguian, rencontré par hasard il y a un an, sans préciser à l’époque que je le classe largement en tête de liste de ces chanteurs à texte : un univers très fort, des paroles créatives et non consensuelles, une voix chaude et pleine, des qualités musicales indéniables. Son nouvel album arrive dans les bacs demain. Titre prometteur, "ce soir, c’est moi qui fais la fille", avant-goût alléchant des 12 titres sur son site, une reprise de "Je ne t’aime pas" avec Elodie Frégé. Je le charge sur mon iPod dès demain, c’est sûr. Dans la catégorie musique française, le prochain album que j’attends avec impatience est celui d’Etienne Daho, qui n’a rien sorti de nouvel album depuis 4 ans. Invitation sortira le 5 novembre et sera suivi d’une tournée en France en 2008. Le premier single est d’ores et déjà disponible en écoute sur son site officiel.

Du côté cinéma, mercredi 3 octobre sortira l’adaptation de l’un de mes 7 livres de chevet : Un secret, de Philippe Grimbert, m’avait bouleversé à sa sortie il y a 3 ans. La bande-annonce du film de Claude Miller semble prometteuse, la présence de Ludivine Sagnier et Julie Depardieu au générique est un bon signe.

Ambitions de lecture

Dans 3 heures je me lève direction l’avion qui m’emportera vers le soleil, les vacances, la plage, les amis, l’open bar, le ski nautique et un peu de lecture histoire de rattraper un retard sérieux en la matière. 1 à 2 livres par jour me parait donc une bonne moyenne.

Pardon_my_french Le lancement aujourd’hui de BibliObs par l’équipe du Nouvel observateur et de Rue89 arrive quelques jours trop tard pour m’accompagner dans mes choix de lecture. Je me suis débrouillé un peu tout seul du coup. J’emporte dans mes valises l’intégrale de Harry Potter que je n’ai jamais lu (j’ai régulièrement la facheuse impression qu’il me manque des références), le dernier Amélie Nothomb dont je ne me lasse pas vraiment, Pardon my French qu’on me conseille depuis longtemps, L’élégance du hérisson que tout le monde a lu cet été sur la plage. Si tout va bien, mes neurones ne devraient pas être trop sollicités, ça tombe bien c’est le but. Mais je manque peut-être un immanquable.

Pas de quotidien ni de connexion internet au programme. Je ne suis pas très sûr de le tenir ce programme mais il parait que ça fait partie de la déconnexion nécessaire dans mon état, il paraît. On verra…

MAJ 23/09 : alors, il y a en effet eu open bar, ski nautique, soleil, plage, ami mais aussi mousse party, shower party, night club, podiums, lapins, wake board, gorilles sur la mer, escalade, musculation, tir à l’arc, crazy signs, circulaire, nuit de 3h00, siestes sur un transat… Bref, je n’ai pas dépassé le deuxxième Harry Potter (qui globalement me gonfle) et j’ai profité du voyage pour l’excellent dernier opus d’Amélie Nothomb. Le Club med de Kemer n’est définitivement pas fait pour la lecture mais tellement bien pour tout le reste !

5 raisons pour lesquelles je blogue

Une petite chaîne parce que ça faisait longtemps. Ca me vient de Gonzague qui l’avait eu d’Otto qui l’avait eu de Jean-Marie qui l’avait vu chez Stéphanie, bref une chaîne quoi. Alors la question du jour, c’est "5 reasons why I blog". Un truc parfait pour parler de moi, j’adore. Et une excuse pour linker plein de monde, ça c’est ma spécialité.

  1. Pour le travail : ça c’était au début et pendant 1 semaine. Parce que je me suis réveillé un matin il y a un peu plus de 2 ans en me disant qu’il se passait un truc et que je passais à côté. L’après-midi même, j’ouvrais un blog avec une ligne éditoriale de malade et totalement originale : point de vue sur les nouvelles sphères d’influence au sein de communautés sur le web. Wow.
  2. Pour le fun : j’aime bien écrire mais quand c’est juste pour le plaisir, je m’intéresse beaucoup plus à Desperate Housewives et Koh Lanta qu’aux enjeux sociéto-économico-stratégiques de la révolution digitale, ça c’est senti non ? Au bout de 2 jours de blog donc. Et je suis fier comme un paon quand on me présente comme une référence en matière de série télé US même si ça fait pas un métier tout ça.
  3. Parce que je suis totalement égocentrique et que je pense avoir un avis pertinent sur tout. A noter cependant au passage que quand on a un physique à faire de la radio, une voix à tenter la presse écrite et une plume digne de l’auteur du dernier Harlequin, le blog ressemble à un bon refuge. Et surtout, cet espace se prête plutôt pas mal à un exercice de style qui me plaît : placer une quantité de "je" par phrase inversement proportionnelle au nombre d’informations qui me révèleraient un peu.
  4. Pour les rencontres : c’était le plus inattendu, c’est ce qui explique l’existance de PRland plus de 2 ans plus tard. J’ai trouvé ce que je ne venais pas chercher : quelques amis (de ceux qu’on appelerait vers 4h00 du matin en cas de problème, si si) et pas mal de gens qui comptent (et qui peuvent m’appeler à 4h00 du matin mais autant le dire tout de suite, j’ai une efficacité réduite à cette heure là). Pour résumer, je blogue pour passer un max de coups de fil sur les coups de 4h00 du mat.
  5. Parce que, aussi paradoxal que ça puisse paraître étant donné le taux élevé de clients, prospects et de collègues parmi mes visiteurs, je me sens libre de pratiquer ici l’un de mes sports favoris : l’auto-dérision. Quitte à perdre un petit morceau de crédibilité à chaque post.

Pour aller jusqu’au bout de l’exercice, je dois passer le bébé à 5 collègues blogueurs. Je les ai rencontrés il y a quelques jours lors du dernier Paris blogue-t-il ? Je voulais fêter ça. Je savais pas comment. J’ai trouvé. D’autant qu’ils doivent détester les chaînes comme nous tous. Je m’assure donc une popularité éternelle auprès de Céline, Florian, Frogita, Stéphane et la panther. De rien, ça me fait plaisir.

La grande blague du wireless

Prises_2 En cette période de vacances, j’apprécie particulièrement la mobilité connecté que m’offre mes différents terminaux. Equipés Wifi, Bluetooth ou Infrarouge, ils promettent enfin la liberté du sans fil pour se connecter, lire ses mails, transférer ses images, écouter de la musique… Si je mets de côté la capcité donnée de travailler à distance, il y a un seul tout petit souci : tous mes merveilleux appareils ne tiennent pas une semaine sans rechargement des batteries. Alors pour simplifier la vie des consommateurs rois que nous sommes, les marques ont eu la bonne idée d’éviter soigneusement la prise unique, mieux, de s’assurer que chaque câble d’alimentation diffère. Je tiens donc à remercier ici Nokia, Blackberry, Kodak et deux fois Apple (pour son iPod et son iBook) qui m’offre le privilège de remplir ma valise de câbles d’alimentation en tous genres et de multiplier les chances de se retrouver en rade pour peu qu’on oublie l’un d’eux, trop concentré sur sa crème solaire.

Y aurait pas une association, une fédération ou un organisme en charge de mettre de l’ordre pour nous simplifier la vie et imposer aux marques le plug unique ?