Madonna virtuellement exceptionnelle

J’ai vu dimanche soir la deuxième des deux représentations parisiennes de la Ciccone et j’ai eu une vraie bonne surprise. Pour avoir vu tous ses concerts sauf le Girlie Show depuis 1987 et malgré le passage obligé de la quasi intégralité de son dernier album que je continue à trouver très inégal, le Sticky & Sweet tour se révèle être l’un de ses meilleurs shows, il aurait même été tout à fait exceptionnel… à Bercy !

Ca s’est révélé plus compliqué au Stade de France avec une scénographie de toute évidence pas prévue pour un espace aussi grand, des écrans pas géants, un son limite (« très fort » ne signifiant pas qualité…). Ca commençait très mal avec les deux pires titres de Hard Candy (Candy Shop et Beat goes on). Et pourtant, je me suis laissé attraper pour rester au final scotché devant un spectacle dont l’inventivité s’inscrit dans les mises en scènes, les chorés et les arrangements.

Parmi les meilleurs moments : les arrangements somptueux sur Like a prayer, La Isla Bonita, Vogue, Ray of Light, Music et Hung up, un Human Nature revisité avec Britney Spears en guest, le passage en revue de 25 ans de looks sur She’s not me, mes chansons préférées du dernier album Devil wouldn’t recognise et Miles Away scénographiées avec de la magie dedans, de l’humour et de l’autodérision (!) sur Into the groove avec saut à la corde et Samu à la clé, du voyage avec folklore roumain et musique hispanisante… Ca fait beaucoup. On peut y ajouter les vidéos interludes qui font patienter plus que élégamment pendant que la dame se change avec Ring de boxe sur un Die another day punchy, une animation onirique sur une reprise d’Eurythmics Here come the rain again et le très politique Get Stupid dont tout le monde a parlé.

Pour répondre aux interrogations sur la forme de la cinquantenaire la plus célèbre au monde, on peut se rassurer : elle danse du début à la fin et plutôt mieux qu’il y a 10 ans, a progressé en guitare depuis le Confessions Tour, se débrouille pas si mal en chant quand elle arrête de courir partout (très belle interprétation de You Must Love Me), a appris à sourire sur scène, à faire chanter les gens et à se moquer d’elle-même. Contrairement à ce que tout le monde écrit, elle ne fait pas de playback mais laisse juste les coeurs prendre (assez souvent il est vrai) le relais sur les aigues qu’elle a perdu.

Je lis aussi ici et là que les concerts n’étaient pas complets, il y avait en effet des places vides mais c’est sans doute du à tous ceux qui ont acheté en quelques heures des places en masse pour les vendre au prix fort et n’ont pas trouvé acquéreur (ils semblaient désemparés à l’entrée…). On va donc s’en réjouir très fort.

Alors sinon, Madonna, si tu me lis, c’est super tout ce que tu fais mais la prochaine fois, évite les grands stades, revient à Bercy et ça va être super. Et repose toi un peu quand même parce qu’il faut te ménager maintenant.

Trop pour un week-end ?

Mon challenge du moment est de réussir à faire entrer dans un week-end mon agenda qui remplirait plusieurs jours. On va se regrouper et s’organiser.

Ce soir, la StarAc a débarqué rue Charlot, j’y étais plus pour soutenir mes copains reporters que pour le fun. On retiendra que les élèves se sont fait huer devant un parterre… de journalistes et policiers encadrant 3 voisins, deux passants et un maire opportuniste mais attachant. L’arrivée en vidéo de 5 candidats est ici, le compte-rendu complet sur le blog de 20 minutes.

Demain, je vais essayer de caler un aller-retour à Apple Expo entre deux dossiers à boucler, rien n’est moins sûr.

Dimanche, grosse journée avec Madonna au Stade de France. J’aurai au préalable branché mon enregistreur sur TF1 qui diffuse à 23h20 un reportage sur 8 mois de vie d’Annie Giradot diminuée par la maladie d’Alzheimer, ceux qui l’ont vu m’en ayant dit le plus grand bien, le réalisateur ayant évité le voyeurisme. Quelque chose me dit que ce sera difficile à visionner malgré tout.

Pour finir, par pur esprit de contradiction, je mettrai un maillot de bain et pas de cravatte dans ma valise destination Washington pour la semaine, mon bracelet Club Med restera évidemment solidement arnaché à mon poignet.

Le jour où…

Semaine chargée, à chaque jour suffit sa peine, du coup, peu de temps pour raconter ici… Voici donc un petit « en vrac » de derrière les fagots avec les dernières nouvelles des marques qui continuent à inventer la nouvelle relation aux blogueurs :

  • Le jour où j’ai perdu mes cheveux blancs…

C’était à l’invitation de L’Oréal Professionnel, un bon moment pendant lequel je me suis bien amusé, je crois que ça se sent dans la vidéo que je viens de recevoir…

  • Le jour où j’ai fêté l’anniversaire de sacs à main

C’était les 20 ans de Sequoia, pendant un soir de sevrage violent de vacances… Dommage, y avait un bon bon potentiel. Ma coach tendance est sur le coup.

  • Le jour où j’ai refait une master class

J’avais adoré la première fois, impossible de ne pas replonger pour la reprise de Master Class avec une Marie Laforêt toujours sublime en pleine démonstration de ce que « avoir de la présence sur scène » veut dire. Avec une salle debout à la fin. Et l’envie d’alterner la playlist de Kemer avec la Callas.

  • Le jour où j’ai pédalé sous l’eau

Ca aurait pu être la thématique de la semaine mais en version fun et très rafraichissante, c’était jeudi soir avec la découverte du Club Med Gym Waou de la Porte Maillot à l’occasion d’une session d’Aqua Cycling dont je reparlerai. L’équipe a été d’une patience remarquable en supportant nos hurlements et autres crazy signs en pleine séance, big up à Alexis, Momo et aussi au boss des lieux Emmanuel qui nous a réservé une visite privée. J’en reparlerai, une suite est prévue.

Ca ne devrait pas vraiment se calmer dans les semaines qui viennent. I’ll be right back.

Club Med Kemer post effects

Une semaine de Club Med à Kemer laisse des traces. Je le savais, ça m’a déjà fait le coup l’année dernière : furieuse envie de mousse ou water party sur les coups de 12h30, gestes inconsidérés sur Pump it, ajoûts de paroles intempestifs du type « fais chaud à Kemer » sur Pump the volume, commande au bar à toute heure de la journée, les symptômes sont nombreux, à commencer par un retour au travail qui ressemble à une rentrée des classes.

J’ai passé très exactement les vacances dont j’avais envie, grâce à mes amis et à quelques suprises inattendues, dans un lieu dont la magie est restée intacte.

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StarAc – Charlot : 0 partout

Comme si je n’avais pas assez de trucs à faire, j’ai donné mon accord à 20 minutes pour raconter, en tant que riverain, l’arrivée de la StarAc dans le 3ème sur leur blog dédié. Du coup, c’est là que je raconterai en détail ma première prise de contact, au cours d’une réunion d’arrondissement surréaliste à beaucoup d’égards. Deux indices sur mon point de vue : le comportement d’individus réunis en assemblée (meute?) m’a facheusement rappelé d’autres types de réunions mais les erreurs de com majeures de professionnels avisés m’ont aterré jusqu’à une interrogation finale. L’erreur et la position de faiblesse ne rendraient-elle pas sympathique ?

Voici quelques secondes de la soirée qui devraient donner une idée assez précise de l’ambiance générale…

Retour en force de Florence Foresti

On savait déjà que Florence Foresti essuierait les plâtre de la nouvelle emission de Frédéric Lopez Panique dans l’oreillette à laquelle j’ai un attachement tout particulier (on l’attend depuis longtemps, c’est un concept original et on en avait un peu suivi les coulisses par hasard en plein séminaire agence). J’apprends à l’instant sur Le Zapping du Paf que M6 a la bonne idée de diffuser en direct du Palais des Sports son spectacle « Florence Foresti & Friends » le 25 septembre. Je double check mon disk dur enregistreur.

Panique dans l’oreillette – Teaser 2 – Ma-Tvideo France2
Avec ce nouveau concept original, Frédéric Lopez propose de découvrir les artistes comme vous ne les avez jamais vus. Le principe : Frédéric Lopez interroge une personnalité. Chaque question fait mouche. Et pour cause, la plupart des questions sont soufflées dans l’oreillette par des proches de l’invité, cachés sur le plateau. Des proches qui ont vécu les hauts et les bas de la personnalité invitée, et qui ont décidé de nous dévoiler de nouvelles facettes de leur ami. Les téléspectateurs voient tout et entendent tout ainsi que le public équipé d’un casque.

 

Quand le maire du 3ème nous écrit…

… c’est que quelque chose de grave est en train se déroule sous nos yeux. Nous, riverains et commerçants de la rue Charlot et de ses environs, nous apprêtons à accueillir à corps défendant la prochaine édition de la Star Academy dans le fameux château devenu hôtel particulier pour l’occasion.

 

Si Pierre Aidenbaum a demandé à la société de production (Endemol en l’occurence) « de nous informer, par elle-même, des modalités de son installation au cours d’une réunion publique », c’est bien que cette arrivée provoque un émoi. Des riverains qui craignent des fins de semaine agitées, des commerçants qui imaginent déjà perdre leur clientèle triée sur le volet au profit de la volatile population pré-pubère qui constitue le public supposé de l’émission.

Franchement, j’aurais préféré une réunion sur la carence de Velib dans le coin mais la date choisie correspondant à mon prmeier jour de vacances avant départ de Paris, j’y serai. Et je vous raconterai.