La-haut, au pays des merveilles

J’ai une fois de plus eu le plaisir de découvrir en avant-première le dernier Pixar, avec en prime une visite des studios qui m’a rappelé pas mal de souvenirs professionnels. Difficile de savoir à quoi s’attendre avec cette cuvée 2009 mais c’est comme d’habitude une bonne surprise qui se joue cette fois-ci autant du côté de l’émotion que du rire. A ne pas rater dans les salles donc.

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J’dis ça j’dis rien

C’est fou le nombre de 40 ème anniversaire cette année. Il y a 40 ans, on assistait aux premiers pas de l’homme sur la lune, à la naissance du Big Mac, de la marque KamaSutra, du style Bic 4 couleurs, de la gay pride, de la R12, du marché de Rungis, de Porsche 917, de Woodstock… J’ai envie de dire que tout ça parait à la fois très loin (un autre siècle) et très proche (encore totalement ancré dans notre socio culture).

Et puis, en 1969, le sens de la modernité nous offrait aussi une description incroyablement précise d’Internet.

Voilà voilà. Bien intéressant tout ça.

On va dire que je trouve ça cool d’avoir le même age que KamaSutra.

Je suis le roi du monde de la Corse

Lorsque j’ai été invité par Corsica Ferries à découvrir la Corse en deux jours, j’ai failli dire non puis j’ai dit oui. Lorsque j’ai découvert le programme très sport avec notamment Tyrotrekking et Via Ferrata, j’ai failli dire re-non et puis j’ai dit re-oui. Parce que rien ne me fait peur. Officiellement.

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Bon, au final, j’ai trouvé la descente en suspension sur un câble (Tyrotrekking) carrément facile comparée à la séance d’escalade (Via Ferrata) un peu corsée (ahah). Parce que depuis toujours, j’ai le vertige. Et quand on connait les effets du vertige sur les jambes, on imagine assez facilement la qualité de ma performance à quelques dizaines de mètres du sol.  Ca m’a rappelé le parcours de combattant de l’armée, celui où j’avais découvert la façon dont l’énergie d’un groupe peut galvaniser (merci à mes coachs qui se reconnaitront… en photo plus bas !). Evidemment, je l’ai fait en ronchonnant que les gens, ils étaient complètement « malades de nous lâcher sur des parois à pic », que « je m’appelle pas Indiana Jones » et que « je suis trop vieux pour ces conneries ». Mais après, j’étais fier comme bartabas, bourré d’adrénaline qui donne la pêche.

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Le choc Corse

En plein milieu d’un long tunel, j’ai trouvé mon oasis le temps d’un week-end. Je ne pensais pas qu’il était possible de l’atteindre sans avion (merci Corsica Ferries), d’y vivre un condensé d’autant d’instants magiques aussi forts en aussi peu de temps, de redécouvrir à ce point une Corse que je croyais pourtant bien connaître, d’y mélanger un tel assemblage d’émotions contrastées (de l’éclat de rire à la trouille sportive qui envoie de l’adrénaline). Il va me falloir un moment pour regrouper tout ça et tenter d’en décrire une parcelle. Le temps que ça décante, je suis sûr que certains de mes camarades de voyage trouveront les mots. Ou les images. Ou les deux.

Un big ideaL d’exception

Le big ideaL d’Ogilvy est lancé. Il est l’occasion d’une double exception : un billet en pleine période de totale déconnexion (merci pour vos messages, je reviens bientôt sur Twitter et ici aussi), portant principalement sur le groupe qui m’emploie, ce que je m’interdis habituellement.

Mais l’occasion est trop belle. Parce que le big ideaL cristallise ce qui me fait encore croire en la capacité du marketing de revenir à ses fondamentaux, donner du sens, se concentrer sur l’essentiel, au total, prendre de la hauteur. Ce qui me retient de retourner m’occuper de mes grenouilles décérébrées sur la paillasse d’un laboratoire. A écouter la réaction de mes clients au sortir de la présentation, on est quelques-uns à ressentir une urgence sur laquelle le big ideaL met des mots. 

Alors ce grand idéal, c’est quoi ? C’est ce moment d’exception où la marque au meilleur d’elle-même rencontre un tension socio-culturelle, qu’elle l’adresse, mieux, qu’elle l’enrichit de son point de vue. C’est aussi lorsque la marque admet sa contribution possible à un monde meilleur. Rien de moins. J’ai lu ici ou là que c’était une saine naïveté. Je pense au contraire que c’est une nécessaire exigeance. Sans doute réservée aujourd’hui à un club très fermé qu’on attend de voir s’agrandir.
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