Prenez le temps de découvrir Pearltrees

Comme toujours depuis 2 ans, c’est sur Twitter que j’ai entendu parler de Pearltrees. Et comme toujours depuis… toujours, j’y suis allé sans me poser de question, j’ai créé mon profil, relié les 2 ou 3 contacts que je reconnaissais immédiatement et faute d’y voir plus qu’une interface intrigante, je suis ressorti en me disant que j’y reviendrais le jour où ça deviendrait incontournable.

Mais cette fois-ci, j’ai tout de suite eu le sentiment que je passais à côté de quelque chose, j’y suis donc retourné en essayant de comprendre pendant 2 heures quel était l’intérêt de cette mise en relation d’un nouveau genre. En vain. Mes appels au secours, toujours sur Twitter, ont été entendus puisque j’ai eu droit à une démo personnalisée par rien de moins que le concepteur de Pearltrees, Patrice Lamothe.

En 5 minutes, j’avais compris mon erreur : Pearltrees n’est pas un réseau social de premier niveau. C’est avant tout un outil pour classer le contenu que je souhaite conserver ou auquel je souhaite m’assurer un accès facile en 2 clics. Une sorte de delicious des temps modernes (Patrice me déteste déjà pour avoir écrit ça mais ça m’a aidé à comprendre de quoi on parlait hein). D’ailleurs, on importe en un seul clic l’ensemble des liens qu’on a sauvegardé sur son compte Delicious. Mais pour tous ceux qui n’utilisent plus Delicious depuis longtemps, le bookmarklet « Pearl » dans la toolbar de son brower permet de sauvegarder aussi simplement une page visitée qu’on souhaite conserver.

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Cry me a river

C’est un trait de caractère qui n’est pas exactement simple à assumer quand on est un homme de 40 ans non dépressif cadre dirigeant en entreprise. J’ai la larme facile. Pas depuis toujours en fait, je dirais même que ça se renforce avec le temps, chaque année, mes yeux s’embuent de plus en plus facilement.

pleurer

Enfant, je pleurais rarement. Ça a commencé adolescent, même si c’était principalement pour des choses futiles ou en signe d’émotion positive. Je me souviens en particulier de la victoire de Noah à Roland Garros, effondré dans les bras de son père, qui m’avait noué la gorge au point de me valoir mes premiers pleurs de « grand ». Gérer mes émotions dans des moments vraiment graves était plus compliqué, mes yeux désespérément secs lors d’un enterrement en particulier m’avaient valu pas mal d’interrogations.

En grandissant, c’est dans les salles de cinéma que j’ai laissé coulé le plus de larmes. Je garde notamment un souvenir ému de Lars Von Tries en général et Breaking the waves en particulier qui m’a obligé à étouffer quelques sanglots que l’obscurité de la salle ne pouvait pas dissimuler. Mais ce n’est que très récemment que je me suis laissé aller à vivre les émotions de la vraie vie, un peu indifférent au regard des autres sur ce qui pourrait apparaître comme une faiblesse.

En fait, je crois que j’aime pleurer. Lorsque ça m’arrive, je me sens profondément vivant. Au cours de ces dix derniers jours, je me suis senti très vivant, à deux reprises.

Si le livre d’Antoine Guélaud, ils ne m’ont pas sauvé la vie,  m’a autant emporté, c’est qu’il fait résonner un moment difficile de cette année de façon libératrice, un peu comme s’il l’avait expulsé très loin de moi.

Hier soir, en regardant William répondre aux questions d’un Ardisson qui en faisait pourtant un peu trop dans le registre « bouleversé énervé », j’étais fier de mon ami, de son pouvoir d’émotion. Je ne lui dirai pas pour ne pas participer à sa mise sur orbite, c’est mieux.

La musique a aussi cette capacité à me faire pleurer. Il y a quelques titres auxquels je ne résiste pas et pas toujours ceux auxquels on s’attend. Dans le registre, je pense notamment -sans vouloir justifier le titre de cette note- à la performance de Justin Timberlake sur un titre rythmiquement impossible qui le balade sur deux octaves et demi d’amplitude, avec chorégraphie et Beat Box pour pimenter. Qu’on ne me demande pas pourquoi, aussi inexplicablement que les poils de Julie Zenatti qui se dressent dans X Factor, ça marche à tous les coups sur moi.

Rapt et Le Concert

Grâce aux deux projections en avant-première de ces 10 derniers jours, c’est déjà novembre dans mon univers cinématographique.

Le concert : le film de Radu Mihaileanu sort en salles le 4 novembre

Invité par la parisienne la plus avertie de tout l’ouest, elle-même invitée par Allociné qui m’a giclé de son club 300 pour une raison indéterminée, nous avons découvert cet après midi Le concert dans le très beau Cinéma des cinéastes. Rarement un film que j’ai vraiment adoré ne m’aura autant frustré. Parce qu’on passe à côté d’un très grand film pour quelques facilités et une scène de fin qui aurait pu se révéler tout simplement magnifique sans un choix de montage étonnant. Même si le réalisateur déclare avoir réalisé un film sur l’identité beaucoup plus que sur la musique classique, il filme un orchestre symphonique comme on l’a rarement vu. Le montage casse bêtement LA scène qu’on attend pendant tout le film.  Mais je retiens surtout quelques scènes hilarantes (souvent grâce au jubilatoire François Berléand), les larmes qui coulent à la fin (beaucoup trop sur les joues d’une Miou-Miou moyennement en forme) et la sublime Mélanie dont je ne me lasse pas. Un film que j’irais revoir avec plaisir.

Rapt : le film de Lucas Belvaux sort en salles le 18 novembre

Principal attrait de ce film : recoller les pièces d’un puzzle que je n’avais jamais fait l’effort de reconstituer. L’histoire du baron Empain qui avait marqué mon enfance (j’avais 9 ans) est ici transposée dans les années 90 pour une raison mal déterminée. Le réalisateur réussit à recréer la claustrophobie de l’enlèvement et nous plonge en empathie avec le personnage principal, en grande partie grâce à la performance d’Yvan Attal. Le reste du casting n’est pas toujours au niveau, Anne Consigny en particulier dans un exercice de style douloureux pour le spectateur.  Si c’est un film utile, j’avoue que je l’aurais découvert avec plaisir en première diffusion sur Canal. Merci en tout cas à l’équipe de Cinefriends pour leur suivi personnalisé et agréable.

Dans les deux cas, les organisateurs ont choisi une séance d’interview avec le réalisateur tout de suite après le film. Un exercice qui se révèle souvent frustrant pour tout le monde : le réalisateur arrive un peu mal à l’aise, attend les questions qui ne viennent pas toujours, sont rarement au niveau, met l’artiste dans une position inconfortable (même si Radu s’en sort avec une répartie réjouissante) face à une salle qui s’extrait doucement du film. La tentative de Master Class ou de journalisme improvisée ne marche pas vraiment. Si on me demandait mon avis (ce qui arrive en l’occurrence), je conseillerais une intervention du réalisateur pilotée par un animateur, laissant le public spectateur même si la possibilité lui est laissée de poser des questions s’il le souhaite. Ceci dit, ce n’est pas perturbant au point de gâcher le plaisir…

Les enseignements inattendus du management

Tout au long de ces 16 derrières années de travail, j’ai souvent eu l’occasion de pratiquer la formation en management, parfois en tant que formateur, souvent en tant que formé, quelques fois même alternativement les deux en même temps. Parce que le management s’apprend peu dans nos cursus français et pas du tout dans le mien plutôt consacré à la biochimie (je sais…) et aux techniques de communication, c’est chez Kodak que j’ai pour la première fois expérimenté le sujet. Des dizaines de training et 4 entreprises plus tard, je garde surtout un souvenir ému de l’Advanced Management Programme développé par l’Omnicom University. Les 3 jours  d’immersion de haute volée face à des intervenants ébouriffants d’Harvard, en plus de constituer un challenge linguistique, se clôturaient par l’envoi d’une lettre qu’on s’adressait à soi-même, avec pour mission de la relire au minimum tous les ans. Ce que j’ai depuis méthodiquement fait, c’est mon côté bon élève. Mais je referme l’enveloppe à l’instant pour la première fois cette année.

management

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Les affaires reprennent

Non je ne parle pas de la crise et des gentils petits mois qu’on vient de s’envoyer. En vrai, on a tous morflé, certains plus que d’autres (pensée émue pour mes quelques potes qui ont mis la clé sous la porte)(sinon, pour ceux que se demandent, ça va bien là, merci). Plus prosaïquement, je parle de la semaine qui vient de s’écouler qui ressemble à s’y méprendre aux semaines d’il y a 4 ans où chaque soirée était occupée très tard dans la nuit au point que je ne trouvais plus le temps d’alimenter le blog que je venais de lancer.

crowded

Cette semaine donc, dans le désordre, j’ai fêté les 50 ans de Mini grâce à GQ avec entre autres people Guetta aux platines, vu en avant-première le film de Lucas Delvaux Rapt avec questions au réalisateur, assisté au lancement de la campagne tcktcktck avec Kofi Annan, Mélanie Laurent et plein de stars invitées par Laurent, rejoint grâce (notamment) à Cyril des blogueurs dans un appartement de dingue avec piscine dans lequel étaient présentés les panneaux solaires Evasol, fait le tour du Marais en bus et à pied pour la Block Party organisée par la bière Grolsch.

A la différence d’il y a 4 ans, j’ai pu relayer ça sur mon Twitter et mon Posterous qui ne me quittent plus, bien pratiques pour le live mais éparpillant quelque peu le propos. J’y ai croisé mes copains blogueurs de l’époque mais aussi la relève qui a 20 ans au garrot et enchaîne avec la même énergie la plongée dans une piscine et la tournée des magasins branchés du Marais. Ce qui m’a permis quelques échanges sur Twitter plus tard de découvrir des blogs que je ne connaissais pas tel que celui-ci. J’y ai croisé des amis, notamment Yas qui m’a raconté sa vie de maman comme elle seule peut le faire, avec peut-être Florence Foresti que je vois ce soir. J’y ai ajouté la lecture quotidienne des ouvrages que je reçois, en particulier le très bon premier hors-série AD, consacré au meilleur du design 2009 et le livre assez étonnant d’Antoine Guélaud Ils ne m’ont pas sauvé la vie. Je me suis méthodiquement envoyé un épisode d’une des nouvelles séries qui déboulent en ce moment aux US, en mettant de l’énergie pour aimer Glee, j’ai fini par y arriver au 4ème épisode.  J’ai essayé de profiter de Canalplay et des 10 films auxquels j’ai droit par mois (LOL m’a ralenti dans mon élan), après la séance de Koh Lanta hebdomadaire et X Factor dont je ne voulais pas rater l’arrivée (ratable pourtant) en France. Le tout après des journées de travail qui ont rarement été aussi denses. Je crois qu’il va falloir faire des choix la semaine prochaine… Tout en restant croisé pour que mon week-end à Barcelone mon citybreak devienne réalité.

Autant le dire tout de suite, je ne pourrai pas écrire sur tout ici. Pour mettre un peu de légèreté dans tout ça, je vais donc couvrir ma semaine en images.

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