J’ai 10 ans !

Le 5 août 2005, longtemps avant Facebook et Twitter, j’ai ouvert un blog. Avec un très mauvais billet qui allait pourtant changer ma vie.

Bien sûr, 10 ans plus tard, j’y écris moins mais c’est ici que je me suis tout permis, décrétant que j’étais chez moi, ce qui me donnait globalement le droit d’ignorer absolument le jugement de ceux qui venaient me lire.

Ce blog m’a surtout permis de passer de l’état de besogneux solitaire à celui de chanceux très entouré, il m’a offert de la visibilité, des opportunités incroyables, un statut de célébrité dans mon immeuble. Et un peu le dream job que j’ai depuis bientôt 9 ans.

J’y ai été sérieux en parlant de marketing (surtout au début), passionné en parlant de séries (avant de le faire ailleurs), grave en évoquant des sujets personnels (trop ?), régressif notamment avec quelques vidéos où je fais n’importe quoi.

Pour mes 10 ans de blog, j’ai donc envie de retenir un mélange des 4.

Le brief : une vidéo pour mes amis de Besançon avec lesquels je chantais il y a 25 ans (et que j’ai pas revu très souvent depuis). Pour une compil avant / après qui fêtait nos retrouvailles. Ils m’ont trouvé moyennement impliqué, pas sûr que le second degré soit bien passé. En revanche, ils m’ont trouvé plus jeune que jamais sauf les cheveux blancs. Ce sera encore mieux dans 10 ans.

 

 

Madonna : la révélation en exclu

Hier soir, j’ai vu Madonna au Stade de France. J’ai aimé. Beaucoup même, alors que je déteste vraiment son dernier opus MDNA. Mais mon premier grand concert (au Parc de Sceaux en 1987 avec 130.000 personnes), c’était elle. On a quasi vieilli ensemble. Ca créé des liens, je lui pardonne de nous en avoir imposé 8 titres.

Ce que je retiens en revanche, ce sont des arrangements 5 étoiles de ses standards, les chorégraphies défendues par des danseurs inventifs et quelques tableaux à couper le souffle dont Gang Bang et le tableau final Celebration.

Pour les autres spectateurs français, à les lire sur les réseaux sociaux, il y a ceux qui sont déçus, ceux qui sont bluffés, ceux qui sont déçus mais qui seront bluffés en y repensant. Et puis, il y a toutes les chaînes de télé et les médias qui ont couvert l’événement pour parler dans le désordre de son sein, son âge, Marine Le Pen, son âge, ses fesses, son groupe basque, sa performance…. pour son âge. Et de playback aussi. Parce que c’est l’un des grands mythes des temps modernes : Madonna aurait lancé le playback dans les concerts, inspirant ainsi Britney Spears qui ne se contente plus que de bouger vaguement sur ses disques pendant 1h30.

J’ai donc une révélation à vous faire : Madonna chante tellement (faux) en live dans ses concerts qu’on préférerait souvent qu’elle nous passe un disque ! N’importe quelle personne ayant assisté un jour à un concert de Madonna ne peut conserver le moindre doute. Alors d’où vient cette rumeur ?

D’abord, elle a été la première a interpréter un titre en total playback dans un concert, allant jusqu’à donner elle même le disque (vinyle) au DJ, dans le Blond Ambition Tour en 1990. C’était pour un duo virtuel avec Warren Beatty, issu du film Dick Tracy, avec un playback pendant lequel elle performait une danse d’époque.

Mais surtout, avec l’apparition des écrans géants sur scène, elle a lancé le principe des vidéos clip pour animer le temps d’attente pendant ses changements de costumes. Elle n’est pas sur scène, aucun doute n’est laissé sur le fait qu’ils ne sont pas chantés en live, mais il y en a 3 ou 4, ce que certains trouvent un peu dense dans des concerts qui durent parfois à peine plus d’1h30. N’empêche, on ne peut pas exactement parler de playback.

Ces clips contribuent souvent à la qualité du spectacle. Et à la polémique puisqu’ils sont l’occasion de passer des messages sur la liberté d’expression dans son style très personnel. C’est d’ailleurs l’un deux qui a fait le plus parler puisque des personnalités dont Marine Le Pen y sont associées à une croix gammée. Voici donc le clip que nous avons tous vu défiler hier soir pendant que les danseurs continuaient à animer la scène.

Mon Festival de Cannes 2012

Lorsque j’avais parlé de mon expérience Cannoise il y a quelques mois, je ne pensais pas exactement vivre un Festival 2012 aussi long et dynamique. En 12 jours, j’ai découvert le charme du 3.14 (et de son équipe), la cool attitude de uCannesTweet (et son équipe), le froid polaire cannois et les tempêtes en mai (ok ça c’est moins cool)…

Mais j’ai surtout expérimenté les heures de travail dans un château (du Cercle) pour participer à la production de 2 video bulles quotidiennes sur Google+ pour Première. Un présentateur au Château (Philippe Vandel), des Chroniqueurs du magazine ciné et du site Premiere.fr (Mathieu Carratier, Alexandra Apikian, Christophe Narbonne et Gael Golhen) et invités (Gonzague, Rebecca Leffleur du Hollywood Reporter et Edouard Rostand de Trax), des invités DJ et musique (Louis Brodinski, Kavinsky, Breakbot, Sebastien Tellier, Too Many DJs, The Ting Tings, Brigitte, …), acteurs (Pete Doherty, Alec Baldwin, Edward Akrut, Juliana Margulies, Kyan Khojandi…), des piégés par Gonzague (Zac Efron, Michel Hazanavicius, Thierry Fremaux…), des blogueurs invités (Cyril Paglino, Baptiste Lorber, Aude from Paris, Lucile Bellan et Louisa Amara…) et participatifs (Mathilde, Anthony…), des marques (Renault, L’Oréal…). Et une équipe de prod magique.

Ca c’est passé sur la page Google+ de Première et en quelques minutes, voilà en 5 minutes un condensé de ce que ça a donné.

Inside le Festival de Cannes

De 1994 à 1998, j’étais un salarié de Kodak. Parmi mes attributions, les RP de la division Cinéma qui se concentraient principalement sur la médiatisation du partenariat de « Big Yellow » avec le Festival de Cannes. C’est donc en mai 1994 que j’ai découvert le Pavillon Kodak et les coulisses de l’événement le plus étourdissant auquel j’ai pu participer en 20 ans.

Dès les premiers jours, j’ai compris que, hormis les rédactions des quelques titres de la presse professionnelle quasiment acquis, intéresser un journaliste à autre chose que les films en compétition et les stars présentes sur la Croisette relevait du miracle, leur faire lever un sourcil devant l’intérêt des innovations qui permettaient l’explosion des effets spéciaux ne méritait même pas la moindre perte d’énergie. J’ai aussi réalisé que le statut de Partenaire Officiel de mon employeur ne m’apporterait aucun avantage pour bénéficier des entrées dans les lieux qui attisaient toutes les envies : les fêtes de films, les villas privées, les terrasses inaccessibles… C’était le règne de la débrouille et du Système D dans le plus grand Festival du monde.

Tout se passait loin de moi. Sans bureau fixe, j’errais dans toutes les rédactions qui ne m’attendaient pas. Mon seul plaisir de cette année là a été la découverte de la montée des marches et tout le cérémonial qui va avec : le smoking à 19h, la traversée de Cannes habillé en pingouin au milieu des badeaux,  le défilé des plus grandes stars de la planète, la qualité exceptionnelle de la projection dans la gigantesque salle du Palais des Festivals. Lors de ma première montée des marches, j’étais précédé de Catherine Deneuve, ma famille doit s’en souvenir (ça s’est vu à la télé). Très vite, je me suis lassé, le plaisir de porter un smoking par 25 degrés à l’ombre m’ayant en particulier très tôt échappé. Toutes les photos de l’époque en témoignent (celle-ci date de 1996).

Mon année blanche (ou noire) passée à essayer pendant 15 jours de créer de l’intérêt auprès de journalistes du monde entier qui m’ignoraient copieusement m’a permis de comprendre le fonctionnement de l’endroit, les passages obligés pour prétendre à la moindre existence du haut de mes 25 ans. Pour les mettre à profit l’année suivante.

En 1995, je suis donc arrivé armé : j’avais négocié un bureau au coeur du Palais des Festivals, une accréditation me donnant accès aux projections, conférences de presse et photo calls, suffisamment d’appareils photo jetables pour dealer des accès quand il le fallait, un premier jour rempli de rendez-vous négociés depuis Paris et un partenariat avec la terrasse du Martinez dont le potentiel d’attractivité m’avait paru intéressant. C’est donc le soir jusque très tard que je rencontrais les contacts utiles qui passaient me voir le lendemain au Palais des Festivals et finissaient toujours par me rendre un service en me plaçant auprès de telle ou telle rédaction. La présence plus photographique de Kodak me donnait quelques avantages supplémentaires : en devenant pote avec les photographes, ils me rendaient quelques services qui consistaient à hurler le nom d’un big boss américain ou d’un grand client lors de la montée des marches, me valant une reconnaissance éternelle.

La journée débutait à 8h30 en projection presse du grand film du jour et se terminait vers 5 heures du matin à la sortie de la fête du Film du lendemain. Je tenais avec 3 heures de sommeil par jour pendant 2 semaines, ce qui me valait immanquablement un Festival Blues au retour. J’y rencontrais des gens très loin de moi, jeunes acteurs ou réalisateurs qui deviendraient plus tard des stars (certains y sont parvenus), des starlettes à la recherche de notoriété, des producteurs de films venus pour le marché qui fait la vie business du Festival, beaucoup de journalistes du monde entier, pas mal de pros ou futur pros stagiaires de la communication que j’ai souvent recroisé depuis. Chaque année, c’était un rythme incroyable qui me permettait d’arriver à mes fins, sans prendre vraiment tout le plaisir que ma condition de privilégié pourrait laisser imaginer. Mais j’y ai appris beaucoup sur la préparation nécessaire en amont d’un événement, des leçons qui me seront très utiles pour assurer d’emblée une présence efficace au CES de Las Vegas en 1995.

Plus de 15 ans plus tard, je garde de Cannes quelques souvenirs en particulier.

Je me souviens de ma rencontre avec Johnny Depp. Alors que je trônais fièrement pour la première année au coeur du Palais, un bruissement inhabituel m’avait fait lever la tête et me retrouver face à Johnny Depp qui cherchait avec son staff le trajet le plus court pour accéder au photo call. Alors que croiser des stars au Festival relevait du quotidien, Johnny Depp -dont je n’étais pas particulièrement fan- reste le type le plus charismatique qu’il m’ait été donné de croiser. Andy MacDowell m’avait fait le même effet. D’autres m’ont paru bien fades.

Je me souviens d’une soirée dans la villa de Studio Magazine pour un anniversaire (je ne sais plus lequel) avec un nombre de stars internationales au mètre carré comme je n’en ai jamais revu depuis. Mais ce soir-là, j’étais impressionné d’y croiser Marc Esposito et Jean-Pierre Lavoignat, les rédacteurs en chef d’un magazine que je lisais depuis sa création et dont je connaissais chacune des signatures.

Je me souviens de ma dernière montée des marches en 1998 : très en retard, j’avais trouvé par miracle un taxi qui, pour une raison indéterminée, m’a déposé au pied des marches, à l’endroit réservé aux voitures officielles. C’est donc assailli de caméras et photographes que je suis sorti du véhicule, au son du commentateur qui souffrait visiblement devant son incapacité à mettre un nom sur mon visage. Il a fallu quelques secondes avant que tout le monde réalise que je n’étais pas le people qu’ils attendaient et tourneles talons après m’avoir fusillé du regard.

Depuis cette époque, je suis retourné quasiment chaque année au Festival de Cannes pendant quelques jours pour n’en vivre que le meilleur. Parfois pour y croiser des clients partenaires, parfois pour une week-end prolongé, toujours avec le plaisir d’y retrouver des amis et de nouvelles têtes chaque année. Avec depuis 3 ans de plus en plus des twittos auxquels je parle toute l’année. Rendez-vous en mai.

Invitations à gagner au Festival Les Inrocks Black XS

Mon premier Festival en arrivant à Paris il y a 18 ans s’appelait les Inrockuptibles. Fidèle pendant quelques années, on s’est perdus de vue depuis près de 10 ans. Pour sa 24ème édition, du 2 au 8 novembre 2011, c’est rebaptisé depuis longtemps le Festival Les Introcks et dans 7 villes françaises qu’il continue à promettre une programmation rock indépendant et scène alternative, alternant justement têtes d’affiche et découvertes. Avec des détours du côté pop folk, notamment le 4 novembre à la Cigale, qui vont bien avec mes goûts et envies musicales du moment.

Bonne nouvelle, j’ai 2 places à faire gagner. Du coup, je me retrouve à inventer une règle du jeu en mode impro, sans huissier de justice ni rien quoi.

Alors voilà, il suffit d’indiquer en commentaire sur ce blog et d’ici demain soir (dimanche 23 octobre) :

– les 4 concerts (artistes ou groupes) que j’ai très envie de voir,

– d’avoir envie de les voir aussi

– et paf, la premier qui répond juste reçoit 1 invitation pour deux personnes que je serai content de croiser sur place.

La réponse est à portée de clic une petite dizaine de lignes plus haut, j’ai confiance.

Edit : Bravo à Arnaud (de Coups de pub) pour sa rapidité et la bonne réponse. On se voit le 4 novembre !

Pour les autres participants : je tente d’autres concours bientôt 🙂

De l’utilité d’être matinal

Nous étions relativement peu nombreux à assister tôt le matin à la conférence du mercredi, deuxième jour du eG8 Forum. En tout cas, au moins deux fois moins nombreux que pour la clôture assurée par la star Zuckerberg. Et pourtant, si je ne devais retenir qu’un moment, ce serait sans nul doute celui où Larry Lessig a ouvert la plénière « Fostering Innovation : how to build the future ». En deuxième option, viendrait la conférence « Digital transformation : reinventing traditional businesses » pour le CEO de Blackstone et Rosabeth Moss Kanter. Loin devant la clôture de l’homme qui avait sorti la cravate pour l’Elysée.

Professeur de droit au Harvard Law School, activiste reconnu en faveur de la liberté sur Internet, Larry Lessig est également un orateur hors pair qui semble avoir inventé l’esprit des conférences TED avec des interventions très rythmées, courtes mais puissantes.

Son postulat est assez simple : l’internet du futur n’est ni Google, ni Facebook ni Twitter, l’internet du futur n’était pas invité au eG8 puisqu’on ne le connait pas, mais il est de la responsabilité des gouvernements de lui laisser un terrain (architecture) propice à l’innovation en ne le laissant pas aux mains des entreprises historiques.

S’il ne fallait consacrer que quelques minutes au eG8 Forum, ce serait donc en regardant l’intégralité de cette vidéo.

A noter que cette plénière accueillait Sean Parker, l’homme interprété par Justin Timberlake dans The Social Network, co-fondateur de Napster et impliqué dans Facebook. Avec une intervention brillante.

Pour tous ceux qui ont écrit que les conférences n’avaient aucun intérêt, je les invite également à revoir l’intégralité de la plénière traitant de Digital Transformation et notamment l’intervention de Kantar Moss, Professeur au Harvard Business School, dont les bouquins sont devenus mes livres de chevet.

Je peux donc révéler à quel point j’étais plus ému de voir en vrai Lessig et Moss Kanter que Zuckerberg. Harvard du côté des profs plus que des petits génies qui en émergent.

Lancement de la V2 de Wizee

Wizee est un site qui permet de rentrer dans le quotidien de personnalités du monde des médias, de la musique, du sport et du cinéma. Quelques semaines après son lancement, Wizee lance aujourd’hui sa V2 à découvrir dès maintenant : http://wizee.fr/

Plutôt que de vous le raconter, j’ai demandé à Mikaël Oumezguine, l’un des deux co-fondateurs, de nous emmener à la découverte des nouveautés de cette nouvelle version.

Mikael est sur Twitter et tient un blog sur Wizee.

Mot d’excuse

Depuis deux semaines, il m’arrive des aventures dont je ne peux pas parler. Parce qu’elles sont professionnellement confidentielles ou personnellement trop… personnelles. Or, dans les deux cas, elles sont passionnantes, suffisamment en tout cas pour rendre tous les sujets que j’aurais la liberté de traiter sur ce blog terriblement fades.

Certes, j’aurais pu élaborer à partir de sujets moins implicants, raconter par le menu ma nouvelle condition d’Appleman depuis que je suis équipé d’un MacBook Pro que j’apprivoise peu à peu, faire mon débrief d’un Web’10 particulièrement vivifiant ou du Monitoring Social Media 2010 qui a compté dans son casting d’intervenants le bluffant Brian Solis, raconter mon coup de coeur inattendu pour Raiponce de Disney ou -avec 2 ans de retard et dans un tout autre genre- la série The Sarah Connor Chronicles, saluer la drôlerie talentueuse des Craypion d’Or qui rappelle que l’humour vit mieux quand il est supporté par un vrai boulot, relever mes petits moments de bonheur devant la sensualité du déhanché de Shakira ou l’érotisme nerveux du Sacre du Printemps par Pina Bausch à l’Opéra Garnier, tester sous la douche ou, mieux mais moins simple, à la piscine la caméra waterproof Kodak PlaySport gagnée sur le Web’10…

Je ne l’ai pas fait. Par manque de temps. Et d’envie, donc (sauf la vidéo sous la douche évidemment).

Je sais que je ne suis pas le seul. J’ai eu l’occasion d’entendre plusieurs fois depuis le 1er décembre une réponse systématique de ceux que je m’étonnais de moins voir sur les réseaux sociaux : « depuis que je vis des choses passionnantes, je ne peux plus bloguer« . Et je sais déjà que 2011 sera encore plus excitant pour moi, toujours plus ancré dans une vraie vie qui m’empêchera d’en dire trop ici. Evidemment, je ne le regrette pas puisque je le conduis, mais je réalise plus que jamais que l’écriture est un exercice vital lorsqu’il est partagé. Je trouverai d’autres moyens.

Je me suis contenté de livrer quelques instantanés de vie sur  Twitter. L’endroit où je m’autorise futilité, absence de recul, vingtième degré, débats de cour d’école, relais de mes moments parmi les moins passionnants (breaks télé) et extraits de vie qui en révèlent peu à chaque fois et beaucoup au total. En écrivant moins sur ce blog et en jouant le jeu de la rareté sur lefigaro.fr, mon fil Twitter est devenu avec Facebook le hub central de mon identité en ligne. Celui dont on me parle inlassablement. Celui qui me donne quelques frissons chaque fois qu’un client me révèle -malicieux- qu’il s’y est abonné, ce qui provoque systématiquement des excuses que je présente pour tant de légèreté.

Alors voilà, je présente des excuses que personne n’attend pour avoir quelque peu laissé en jachère ce lieu virtuel pourtant important pour moi. Il s’habituera avec moi à un rythme différent, imposé par de bonnes raisons : de plus en plus de sujets qui m’intéressent croisent ma vie, je crois que c’est une bonne nouvelle.

Ceci était donc mon 1000ème billet sur PRland.

Le gratin dans l’espace et la télé dans la radio

De toute évidence, le titre de ce billet est une tentative de condensé un peu maladroit. On va donc y aller dans l’ordre.

Toshiba dans l’espace

Hier soir, Toshiba présentait à une petite vingtaine de blogueurs son plan marketing pour attaquer les fêtes de Noël : une campagne européenne envoie une chaise dans l’espace, des chaises seront disséminées dans Paris avec un numéro qui enverra celui qui aura trouvé la bonne dans l’espace, rien de moins. Rendez-vous ici le 18 novembre pour trouver l’une des chaises qui vous donnera accès le 14 décembre à une soirée où sera désigné l’heureux gagné. J’ai bien checké, on peut demander le chèque plutôt que le voyage alors ça va.

Les Hôtels six sens convoquent le gratin au VIP Room

Une liste impressionnante de people s’était déplacée -Emmanuelle Béart, Patrick Bruel, Karin Viard, Michele Laroque, Franck Dubosc et plein d’autres- à l’invitation des hôtels de luxe qui proposent parait-il les plus somptueuses suites sur pilotis aux Maldives et en Thaïlande entre autres. Claude Challe a mis en musique la soirée pour lancement de la compilation« Six Senses by Claude Challe » qui est plutôt pas mal.

vip-room

Laurent Guyot, qui organisait, donne déjà rendez-vous fin du mois pour une vente aux enchère Bob l’éponge au profit de WWF avec dans la salle Patrick Poivre d’Arvor, Inès de la Fressange, Patrick Bruel, Nikos Aliagas, Franck Dubosc, Cyril Hanounah, Mademoiselle Agnès, Marc-Olivier Fogiel, Arianne Massenet ou encore Christophe Dechavanne.

Lancement de i>Télé la radio

C’était au siège de Canal plus, avec sur scène Pierre Fraidenraich – Directeur Général d’i>Télé, Roberto Ciurleo et Emmanuel Jayr – Président et Directeur Général de Goom Radio, Jean-Baptiste Boursier -Redacteur en chef d’i>Télé La Radio, Benoit Raphaël -Redac Chef du Post, un passage éclair autour du buffet de Bertrand Méheut – Président de Canal +, toute l’équipe de présentateur radio ET télé dans la salle. Bref, un événement. Et une ambition : rendre mainstream une offre radio qui existe déjà mais tarde à se massifier vraiment. i>Télé la radio est à écouter sur Goom, sur lepost, dans quelques jours via une appli iPhone et dès maintenant pour les quelques-uns à être équipés sur une radio Wifi (telle que la Squeezebox Radio de Logitech.

Cette nouvelle radio s’adresse aux 15-35 ans en leur permettant de composer leur propre programmation au sein de l’offre de contenu dont le fer de lance est le i>Radio Show animé par Jean-Baptiste Boursier et Céline Bosquet.

J’ai de plus découvert ce matin la réelle capacité de Goom radio de permettre à chacun non seulement de composer son programme, mais également de créer et produire ses émissions, par un simple upload depuis PC ou mobile. Ce qui m’a donné envie d’avoir 15 ans (on en est tous là, je sais).

Pour fêter ça, la photo de famille qui bouge

Et le film promo très 20ème degré « Hollywood like »

Le paradoxe Mylène Farmer

J’avais décidé de ne pas écrire sur le concert de Mylène Farmer que j’ai vu hier soir puisque tout ce que je pense du concert et du Stade de France a déjà été écrit et que le sujet a un peu gonflé tout le monde depuis quelques jours.  Mais en la voyant à l’instant au 20h de TF1 avec Claire Chazal (que la chanteuse trouve très jolie, on s’en souvient), je ne peux pas résister davantage.

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