Mylène Farmer joue l’exclu gay

Quand la chanteuse française la plus marketée sort un album, elle poursuit sa stratégie de la rareté médiatique et choisit en 2008 de donner l’exclusivité de son nouveau look à un magazine gay. Pas seulement pour remercier un public qui lui a construit son statut d’icône mais probablement aussi pour créer un événement plus marquant qu’avec une traditionnelle couverture de VSD, Gala ou Elle. Têtu sera en kiosque le 20 août, jour de la sortie de l’album sur les plateformes de téléchargement (dans les bacs le 26 août).

Via Ozap

Viens ?

La première fois que j’ai entendu Najoua Belyzel avec son titre Gabriel, je me suis dit que ses effets de voix rappelaient, certes en moins bien mais quand même, ceux de Marie Laforêt. Ce n’est donc pas une surprise de la voir reprendre Viens, Viens, le plus gros succès de ma chanteuse de plus de 60 ans préférée.

Manque la puissance vocale et les larmes à comparer ci-dessous avec l’originale dans l’une des rares prestations en direct complet du titre. Plus tard, Marie racontera qu’elle s’amusait à surjouer jusqu’au ridicule. N’empêche, je suis content d’aller la (re)voir pleurer dans la peau de la Callas en septembre.

Nouveau titre de Madonna : Give it to me

Après avoir dit des horreurs sur l’album de Veronica Louise, et après quelques écoutes dans des lieux faits pour bouger son corps, j’admets qu’il y a 2 ou 3 titres qui cartonnent bien (je maintiens que les autres n’inventent rien). D’ailleurs, je n’aurais pas forcément choisi Give it to me en deuxième single mais la signature Pharell Williams, nouveau dieu vivant aux US, explique sans doute le choix.

Dans le clip, la dame de 49 ans met énormément d’énergie à démontrer, comme l’avait fait 25 ans plus tôt Joan Collins ahah, que cinquantenaire peut rimer avec « fucking sexy ». Elle tente aussi de nous dire qu’elle a le sens de l’humour en reprenant les images adressées à ses fans sur YouTube où elle empoigne un aspirateur. Bien sûr, Madonna est tout à fait réputée pour son sens de l’autodérision… ça doit venir avec l’âge finalement.
De toute façon, moi, je m’en tape de tout ça, c’est sur scène qu’elle devra prouver qu’elle sait toujours y faire.

Est-ce que je suis prêt à toutes les bassesses pour choper une place et la voir au stade de France en septembre ? Bien sûr.

Oser Elsa Lunghini

Elsa revient dans les bacs le 29 septembre avec un 6ème album studio intitulé Oser, composé et écrit par Da Silva. Et à en croire le premier titre qui circule, ça devrait enfin cartonner. C’est calme et sensible, dans la lignée de la nouvelle scène française qui séduit depuis quelques années. La version single est sur la page myspace d’Elsa, la version acoustique ci-dessous est tirée de sa page dailymotion.

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Zoë Avril, ma découverte du mois

J’avoue avoir été invité à quelques showcases dont je n’ai pas parlé ici : je n’y avais rien découvert. Pas connu le coup de coeur et l’implication qu’on y attend. J’avais du coup pensé ne jamais être invité de nouveau. Dans le cas de Zoé Avril, c’est différent.

A l’origine, j’ai accepté l’invitation pour 2 raisons : les références assumées de la demoiselle que je ne connaissais pas (Bénabar, Lynda Lemay et Brassens) et la sympathique personnalisation du mail d’invit’ de Michaël (Invitation dans le « Land » de Zoé « PR » un concert privé). En l’apercevant dès l’entrée en train de répéter dans une salle de réunion totalement impersonnelle chez Universal Music, Zoé Avril m’a plus fait penser à l’espiéglerie faussement naïve d’Axelle Lafont qu’au gorille de Brassens, faut voir les choses en face.

L’auteur semble ressembler à la femme, elle enchaîne ses titres avec la même mutinerie, chacun racontant une histoire : la jeune diplômée qui n’arrive à rien, l’exilée à Paris qui soufre, la relation au couple et au non couple en filigrane ou, plus grave, sur les traces laissées par les violences verbales de la cour d’école.

Le compositeur marque de son talent des titres simples mais mélodieux qui restent dans l’oreille et continue à séduire après la première écoute, alors que l’attention peut se porter sur autre chose que les paroles.

L’interprète a plus de voix que prévu : les extraits entendus m’avaient laissé l’impression d’un filet de voix, c’est plus que ça : un vibrato comme je les aime, une puissance juste quand il faut et des décrochés qui marchent toujours sur moi.

L’auteur compositeur interprète tourne donc en boucle dans mon iPod en y prenant la place de Cabrel.

Zoë Avril

Zoë a un blog dont les équipes d’Universal nous assurent qu’elle y écrit elle-même (et on les croit volontiers d’ailleurs), elle a plein d’amis sur mySpace, elle est aussi l’héroïne d’une émission de M6 et W9 « Le monde selon Zoë » disponible sur sa chaîne Dailymotion, son album éponyme est dans les bacs depuis le 21 avril et ça va cartonner. Elle est en tournée Road Show jusqu’à la Cigale le 5 juin.

Quand Tina remplace Barbra…

… c’est au minimum l’occasion de profiter de version modernisée d’un titre qui donne clairement envie de bouger son corps. C’est aussi une belle performance de Donna Summer dont la voix me semble s’être amplifiée avec le temps. Enjoy.

MLC, des roses et des orties et Cabrel aussi

C’est dans l’Eurostar que ça m’est venu. Mon iPod sur les oreilles, histoire de décompresser d’une journée où je jouais au formateur tout en anglais, les journaux sous les yeux, à la recherche de l’Eurostar qui met 10 heures à rejoindre Londres à Paris, j’ai eu un flash d’un coup. Cabrel et le Figaro m’amenaient inexorablement vers la même question : et si la vraie vie commençait à 50 ans ? C’est allé un peu vite ? Ok, on reprend tout depuis le début.

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