Bon voilà c’est fait. Franchement, c’était bien. En fait, par bien, je veux dire “ça déchirait trop sa race grave” (je débute en langage djeuns). Après avoir saoulé tout le monde ici depuis plusieurs semaines, je devais bien un petit compte-rendu. Le Confessions Tour de Madonna tient toutes ses promesses, mes pauvres photos et vidéos amateurs ne lui rendent pas justice. Je me contenterai donc d’un tout petit échantillon ici (voir youtube pour mieux).
La première partie, placée sous l’égide de NRJ, a été offerte à David Guetta (pas vraiment gâté au niveau du volume sonore mais qui a compensé avec une toute nouvelle masse musculaire), suffisamment sympa pour patienter.
Le spectacle s’ouvre sur une série de déclinaison du thème du cheval (je vous laisse imaginer) puis se compose de 3 grands tableaux : 1 militant, 1 très rock et 1 disco. Grâce aux conseils avisés de mes éclaireurs qui avaient assisté au concert la veille, j’étais placé idéalement pour profiter à quelques mètres de moi de Madonna chevauchant sa monture sur le rythme de Like a Virgin. Wow.
Bien sûr l’ensemble est bien huilé, à l’américaine, mention aux danseurs, absolument exceptionnels. La presse a beaucoup dit que c’était un peu froid et que Madonna chantait faux. Le premier point n’est vrai que parce que, comme à son habitude, Madonna ne fait pas de rappel, dit tout juste au revoir et ne présente pas son équipe. Ce qui laisse du coup en fin de spectacle une impression d’arrêt brutal, quelque chose d’expeditif et donc froid. Ensuite, que Madonna chante faux sur scène, c’est en effet le souvenir que j’en avais la dernière fois que je l’ai vu il y a 19 ans. Objectivement, pas cette fois. Ce n’est pas une performance vocale certes, mais on n’est pas là pour ça.
Vivement le DVD… et le prochain World Tour.