Dans cette période estivale, les grandes chaînes hertziennes misent sur les séries US. Pas un soir sans qu’une série de qualité ne soit diffusée. Et ça marche. Ca cartonne même. Du coup, on sait déjà à quoi ressemblera l’été prochain. Ca fait un an que j’en parle ici, je suis un passionné de séries américaines, pour autant j’aurais aimé les voir rester sur le câble. La vocation des grandes chaînes, et notamment de celles du service public, est sans doute plus de soutenir la création française. Et on a perdu la VO au passage. Mais les dernières productions donnent un tel coup de vieux à nos séries françaises que l’impact devrait être salutaire.
Il y a 2 types de séries de très hauté volée. Celles qui commencent très fort, qui étonnent ou surprennent en proposant un format nouveau dès le premier épisode. On peut à mon avis y classer Lost, Desperate Housewives, Les Experts ou en leur temps 24, le Caméléon (The Pretender) ou Alias. Souvent, passé le choc de la première saison, le rythme s’essoufle, le concept s’épuise, au mieux, elles maintiennent leur niveau, ce qui il est vrai n’est déjà pas si mal ! Et puis il y a celles, plus rares, qui s’améliorent avec le temps, dont la deuxième saison surpasse la première qui progresse encore avec la troisième. Il y avait eu Buffy, Ally Mc Beal ou The Practice. Il y a Without a Trace (FBI : Portés Disparus, dont France 2 rediffuse la première saison à partir du 10 août). Il faut dorénavant compter avec Cold Case, Grey’s Anatomy et Criminal Minds. Aujourd’hui, focus sur Cold Case, certainement la plus enthousiasmante de toutes.