Immersion dans mon expérience « Game of Thrones » (spoilers)

Après avoir expérimenté en 2011 les premiers épisodes de « Game of Thrones », puis poussé la tentative jusqu’à la première saison dans son intégralité « pour être sûr », mon verdict était sans appel et irrévocable : je n’avais pas assez de temps pour m’ennuyer devant une série. Trop de personnages, de longs discours inutiles et souvent obscures, des scènes de sexe et de violence souvent gratuites. Je pouvais donc m’enorgueillir d’être un des rares ultra fans de séries au monde à ne pas aimer #GoT, sous les huées de mes petits camarades.
 

Il aura fallu la conjonction de 2 éléments majeurs pour que je me lance dans l’aventure : souffrir du décalage ressenti avec une pop culture désormais omni présente et du temps disponible, beaucoup de temps !
Il y a 3 semaines, en décembre 2018, j’ai donc décidé de prendre le risque de « gâcher » 70 heures de ma vie en me forçant à regarder l’intégralité d’une série potentiellement inintéressante pour moi. Juste avant l’arrivée de la huitième et ultime saison de la saga, attendue en avril 2019.
 

J’ai ainsi vécu une expérience très enviée par les fans et incomprise par les autres : la découverte en binge watching de Game of Thrones après 7 ans de bouche à oreille effréné, d’événements traumatisants dont je savais peu de choses mais quand même (comment échapper à la mort et la résurrection de Jon Snow ?), d’une imagerie que je ne comprenais pas toujours mais qui était bien présente (il y a des dragons et une jeune demoiselle aux cheveux blancs qui les chevauche). Avec en toile de fond une légende autour de la série qu’on ne peut pas ignorer : elle fait mourir ses personnages principaux de façon souvent inattendue à tour de bras. Sachant tout ça, mon aventure a donc forcément été très différente de tous ceux qui ont découvert le phénomène en temps réel.
 

Ai-je succombé à mon tour à la folie « Game of Thrones » ? Mauvaise nouvelle les gars, il va falloir tout lire pour le découvrir. Voici donc une immersion dans mon aventure. Sans éviter les spoilers pour une fois, partant du principe que les fans ont de toute façon tout vu et que les autres s’en moquent. Mais vous êtes prévenus, passez votre chemin si vous n’avez pas vu mais prévoyez de regarder un jour
 
Trois semaines en trois phases
Pour mettre toutes les chances de mon côté, je me suis imposé 2 règles : assurer une attention à 100% à la série en m’interdisant le multitasking (le téléphone en mode avion, aucune source de diversion…) et pas recherche sur internet concernant la série (qui est tel acteur, en quelle année a été diffusée telle saison…) pour m’éviter un sur-spoiling garanti par le moindre article. C’est en vérifiant que l’acteur qui interprète Robb est bien celui de « Bodyguard » que je suis tombé directement sur un article au titre très explicite sur le destin de son personnage, j’en ai tiré les leçons. C’est donc armé des DVD Blu Ray des 3 premières saisons (offert il y a 5 ans) et d’OCS pour les autres saisons que j’ai lancé le premier épisode pour la troisième fois de ma vie. Sans oublier quelques remontants pour tenir le choc.
 

Les deux premières saisons ont confirmé que je trouvais l’ensemble assez ennuyeux. 
On m’avait dit que la fin de la saison 1 allait m’emporter, j’ai surtout trouvé le temps long avant qu’un personnage principal finisse par mourir alors qu’on pense qu’il va être sauvé, technique d’ailleurs largement exploitée dans la série par la suite. L’arrivée d’une ribambelle de nouveaux personnages en saison 2 (souvent venus de nulle part sans explication) a provoqué une lassitude supplémentaire. Il est évident que tout ce que je sais de la série gâche le plaisir : comment par exemple être surpris de la naissance de 3 dragons ?
Concernant ceux dont j’ai compris qu’ils étaient les vrais héros, Jon Snow et Daenerys Targaryen m’apparaissent assez fades, peu charismatiques, décevants. Il y a de bons méchants (Cersei et surtout Joffrey) mais il me manque de bons gentils. Je ne sais pas encore quoi faire de Tyron Lannister, que je pensais méchant mais qui est propriétaire des seuls (rares) moments drôles de la série. Je suis encore dans une pensée manichéenne.
 

L’épisode La Nera qui fait entrer en scène pour la première fois le feu Grégois m’impressionne et me captive. Je découvrirai plus tard que c’est souvent l’avant-dernier épisode de chaque saison qui est le meilleur.
Mais ce sont surtout les bonus inclus dans le Blu Ray qui me sauvent d’un ennui irréversible : ils m’aident à comprendre des liens entre des personnages que je n’avais pas intégré (j’étais pourtant concentré hein) et décortiquent les coulisses d’une production dont on ne peut qu’admettre les exploits techniques. N’empêche, on en m’enlèvera pas de l’idée qu’on n’est pas loin du soap de bas étages (coucheries et pouvoirs) relevé par des scènes de sexe explicites et du gore tous les quarts d’heure. Et malgré le rôle de téléphone portable joué à merveille par les corbeaux, on trouve quand même que les nouvelles se répandent bien vite et sans grande émotions entre les différents royaumes.
 

C’est à la troisième saison que la dimension addictive de « Game of Thrones » a enfin commencé à s’exercer sur moi. 
 
Ce sont bizarrement des personnages assez secondaires et féminins auxquels je me suis attaché, en espérant ne pas les voir se faire buter trop vite : Brienne de Torth et sa relation surprenante avec Jaimie Lannister, Ygrytte qui a enfin dépucelé ce grand nigaud de Jon Snow, Margaery Tyrrel et surtout sa grand-mère, Olenna Tyrell, personnage aussi jubilatoire que Maggie Smith dans « Downton Abbey ». Shae (amante de Tyron qui confirme son capital sympathie) et Ros (prostituée favorite de Theon puis Tyron) font plus étonnamment partie des personnages qui comptent à mes yeux, malheureusement plus pour très longtemps…
 

Le long calvaire de Theon est assez désagréable même s’il fait émerger un méchant qu’on va adorer détester : Ramsay. Les histoires de Jon et Dany continuent à m’indifférer mais des pièces de puzzle commencent à se dessiner, avec quelques récompenses d’avoir bien été attentif tout le temps.
Même si la presse me l’avait spoilée allègrement, j’avoue que la scène du mariage pourpre en fin de saison 3 a constitué un bon petit choc émotionnel. Avant ça, la main coupée de Jaimie Lannister passe pour un micro-phénomène.
Pour la suite, ce sont d’ailleurs souvent les mises à mort qui feront monter en pression l’intérêt pour la série : le roi Joffrey (jubilatoire), Oberyn Martell (gore), Tywin Lannister (dégradante), Lysa Arryn (délivrante) en saison 4.
 

La saison 5 sera pour le coup assez en dessous, en faisant disparaître des personnages dont on se fout un peu (Stannis Barratheon, sa femme et leur fille qu’on aimait bien quand même), Myrcella, la fille de Cersei et Jaimie qu’on n’a pas vraiment eu le temps de connaître. On note d’ailleurs que l’effort mis dans la création de mises à mort à chaque fois différentes pour les personnages clés souffre de plusieurs décès sur le bûcher, brulés vifs.
La mort et la résurrection de Jon Snow n’est ni une surprise, ni particulièrement frappante. Cette même saison 5 nous emmène dans des storylines parfois trop longues (la prise de pouvoir de la religion avec le Grand Moineau, l’apprentissage d’Arya pour devenir « Personne »…). Mais on a maintenant compris que toute mise en place un peu longue trouvera sa justification. Et la marche de la honte de Cersei nous récompense de supporter la dame depuis 5 saisons, même si on se doute que sa vengeance sera terrible.
 

Les saisons 6 (loin devant) et 7 justifient à elles-seules toute l’excitation autour de la série. 
Il aura fallu être patient mais chaque épisode fait avancer l’intrigue, s’appuyant souvent sur des éléments distillés au cours des saisons précédentes. Mon attention est définitivement récompensée lorsque je comprends en saison 7 la raison pour laquelle « Chaos is a ladder » est une mention de Bran qui provoque un émoi assez fort chez Lord Baelysh.
Les personnages principaux prennent enfin un peu d’épaisseur (Jon a gagné des abdos et Sansa du charisme), on a maintenant compris que les méchants sont parfois très méchants, parfois plus ambigus, les gentils aussi. Le manichéisme n’est plus de mise.
 

Des scènes épiques et spectaculaires, en tête desquelles l’impressionnante « Bataille des bâtards », grandiose, tellement immersive qu’elle en devient suffocante, rythment de nombreux moments où le doute n’est pas permis : même sans l’appui des livres (depuis la saison 5), les showrunners savent très exactement où ils vont, depuis le début. Avec le final de la saison 6, la mort n’est plus distillée par petite touche régulière puisque l’explosion du grand septuaire voit disparaître une dizaine de personnages clés dont ma chouchoute Margaerys.
Comment assurer une montée en puissance en saison 7 ? En assurant un temps fort par épisode, en accélérant l’intrigue, en réunissant (enfin) des personnages centraux dans de grandes scènes marquantes, en faisant prendre conscience de ce que « Winter is coming » signifie réellement. Les fans de la première heure ont d’ailleurs plutôt reproché cette accélération, je l’ai littéralement adorée.
Le problème qui apparaît néanmoins est la surpuissance de Danaerys et ses dragons qui déséquilibre le bras de fer qui s’annonce contre les White Walkers. Mais le souci est diaboliquement bien résolu dans le dernier épisode de la saison. Avec un retournement majeur qui a réussi à me cueillir alors qu’il était évident : non, je ne parle pas de Jon qui couche avec sa tante mais de la perspective d’une saison finale qui se jouera aussi dragon contre dragon(s).
 

Si l’épisode de la « Bataille des bâtards » (saison 6 épisode 9) est considéré par beaucoup comme le meilleur épisode de la série et peut-être de toutes les séries confondues, c’est un autre moment qui m’a bouleversé en saison 6. L’épisode 5, intitulé « La Porte », le surpasse à mes yeux. On y assiste à la mort de Hodor (et la Corneille à trois yeux qui passe le flambeau à Bran) mais surtout la révélation de l’origine de son nom, qui donne le vertige pour plein de raisons. Peut-être moins spectaculaire mais brillamment écrit par les 2 showrunners et mis en scène par Jack Bender.
Enfin l’absence de risque de spoilers…
J’ai pu depuis quelques jours commencer à parcourir le web pour trouver la réponse à toutes mes questions… et plus encore :
– Comprendre enfin que Lord Baelish/Littlefinger avait un air familier depuis le début puisqu’il était le personnage principal de Queer as folk version UK il y a 20 ans
– Confirmer que Diana Rigg, ex Emma Peel de Chapeau Melon et Bottes de Cuir et « James Bond Girl » il y a 40 ans est bien l’interprète de la divine Olenna Tyrell
– Découvrir que la marche de la honte de Cersei s’est appuyée sur un trucage numérique, la comédienne ayant été doublée pour le corps nu et maltraité, officiellement parce qu’elle était enceinte (mais on comprendrait que ce soit plus prosaïquement par pudeur). Mais ça a quand même coûté 200.000 dollars.
– Le remplacement mystérieux et sans aucune explication entre 2 saisons de l’acteur qui interprète Daario Naharis ne semble pas avoir été vraiment résolu (on préfère le nouveau donc on s’en fout un peu)
– La façon dont les doubleurs du monde entier ont résolu le casse-tête de traduire la révélation de l’origine du nom « Hodor » a fait l’objet de nombreux articles
– Il y avait eu un pilote où Daenarys et Catelyn étaient interprétées par des actrices différentes mais jugé tellement mauvais qu’il a été mis à la poubelle, le réalisateur viré.
Autant de coulisses que tous les fans connaissent depuis bien longtemps, que je continue à découvrir en attendant, comme le reste du monde, la diffusion de la dernière saison avec une impatience notable. Je me sens de nouveau connecté au monde qui m’entoure.

La vie rêvée sur Instagram pour le meilleur et pour le pire

Elles s’appellent Kyra, Tina, Pia, Juli, Viki ou Rocky, des centaines des milliers de fans suivent leur vie de rêve sur Instagram. Un réseau social qui leur a sans doute permis d’échapper à un destin de top models perdues dans la masse pour devenir de véritables star. Elles sont américaines, russes, anglaises ou suédoises, se sont probablement choisi les prénoms à la hauteur de leur physique. Un plaisir des yeux rendu accessible dans le monde entier par des « stars » qui émergent parfois en quelques jours par les effets d’entraînement dont seuls les médias sociaux ont le secret, avec la complicité des médias traditionnels qui s’engouffrent dans ces mirages.

Beaucoup de filles et presqu’ autant de garçons ont inventé un nouvel idéal pour toute une génération dont on peut redouter qu’elle ne perde quelques repères au passage.

Une vie sublimée

Tant de perfection de vie est étourdissante. Surtout par sa capacité à formater une nouvelle normalité pour de jeunes internautes à la recherche de nouveaux modèles inspirants. Loin du glamour d’Hollywood des années 50 ou des couvertures photoshopées de magazines étalant des mannequins inaccessibles des années 90. Les médias sociaux en général et Instagram en particulier dessinent les nouveaux contours d’un quotidien fantasmé où la beauté physique constitue le critère minimum juste après la jeunesse, les amis sont aussi nombreux que lumineux, les fêtes s’enchaînent, le soleil est omniprésent, les problèmes n’existent pas, l’effort se résume à des visites fréquentes dans les salles de sport ou à des joggings dans des lieux paradisiaques, même les animaux de compagnie sont sublimes…

A la clé, des millions de « followers », des dizaines de milliers de « likes » et de commentaires comme pour valider l’attrait de ce bonheur permanent forcément factice. Les fans se bousculent, les marques y trouvent leur intérêt, tout pourrait aller bien dans le meilleur des mondes.

L’envers du décor

En novembre 2015, la jeune adolescente australienne Essena O’Neill a décidé de réécrire l’intégralité des commentaires de ses « instantanés » pour en raconter les dessous, en décrivant par exemple comment elle n’a pas mangé pendant une semaine pour réaliser le meilleur cliché en maillot de bain.

 

Cette croisade luttant contre les faux-semblants, certes un brun louche car trop marketée, a constitué selon moi l’événement sur les médias sociaux le plus intéressant depuis très longtemps. En criant haut et fort ce dont tout le monde se doutait : tout cela n’est qu’un leurre qui finira par faire imploser ceux qui en jouent ce jeu.

Pendant quelques jours, les médias du monde entier ne parlaient plus que de ça. Ses vidéos qui se sont enchainées, aussi surjouées qu’intrigantes. L’inévitable débat lancé par ses concurrentes a gentiment agité la toile. Avant de passer quelques jours plus tard au sujet suivant, puis celui d’après. Ce qu’il en reste aujourd’hui ? Tout au plus un épiphénomène isolé.

Loin de ralentir la tendance, les « Perfect life girls » se sont encore multipliées et ont investi Snapchat qui accueille désormais ces pourvoyeurs de bonheur factice.

Les garçons aussi

A l’instar du top model allemand Andre Hamann ou du personal trainer Marc Fitt, les hommes se sont également emparé d’Instagram pour prendre leur part de vie rêvée. Des stars s’y sont créées, le couple gay Nick et Justin en constitue l’un des exemples les plus célèbres en prétendant que le bonheur absolu peut aussi exister à deux, dès lors que chacun atteint le même niveau de perfection.

Parmi les phénomènes scrutés, il faut citer le très médiatisé Dr. Mike, mi-médecin, mi-model, « sexiest Doctor alive » selon People magazine, qui élève encore le niveau en ajoutant à la beauté, à la vie de rêve, à un husky aussi sublime que lui, aux séances de sports entre amis glamour et aux soirées VIP, 3 suppléments pas inintéressants : l’intelligence, l’argent… et la générosité. Rien que ça.

Dernier fait d’arme du Docteur devenu star : une invitation à un rendez-vous amoureux à New York, tout frais payé, pour le meilleur donateur au bénéfice de l’association qu’il défend. Peu importe la cause, on peut penser que les dons continent à abonder depuis le 13 janvier et les $25,000 déjà annoncés. L’histoire ne dit pas si les généreux internautes sont constitués d’une grande majorité de femmes ou pas.

Si cette tendance inquiétante pouvait finalement créer des vocations philanthropes, tout ne serait finalement pas si grave. Go, Doctor, Go !

Sexiest man alive : laissez moi passer !

La tendance notée il y a un an se confirme : quand on est un mec, pour être sexy, il vaut mieux avoir au moins 40 ans. Cette année, en tête de liste de l’homme le plus sexy au monde selon le magazine People, le comédien australien et bientôt chanteur Hugh Jackman, suivi du british Daniel Craig 007.

Ca fait plein de bonnes nouvelles d’un coup : le vainqueur est l’acteur principal de l’un des films que j’attends le plus cette année (Australia, j’y reviendrai), ne pas être américain ressemble à un avantage et mon grand âge l’année prochaine me permettra de concourir !

Dernière minute : on me dit dans l’oreillette qu’il faut être une star internationale et accessoirement être sexy pour avoir une chance. Pffff.

Abercrombie & Fitch et Dolce & Gabbana investissent les Champs-Elysées

Depuis que la mairie de Paris s’est déclarée opposée à l’ouverture de magasins de prêt-à-porter sur les Champs-Elysées, c’est une véritable déferlante… Après l’autorisation donnée à H&M pour un magasin conçu par Jean Nouvel sur 2820 m²,  c’est au tour de Abercrombie & Fitch et Dolce & Gabbana d’obtenir l’agrément de la CNEC.

Le premier, que j’attends avec impatience depuis les premières annonces, ouvrira au 23 de l’avenue un magasin de 1211 m² et le deuxième sera basé au 12/14 du Rond Point des Champs-Elysées avec une surface de 1 500 m². Pas sûr que la protection du commerce de proximité défendue par la Mairie soit au rendez-vous mais super pratique pour faire une course le midi entre deux rendez-vous quand on travaille dans le coin (ben quoi ?).

J’attends la marque à l’élan le pied ferme mais, même si aucune date précise n’a été transmise, il faudra probablement attendre 2010 pour les 3 enseignes.

Quand Facebook m’amuse encore…

Flair Appli sur Facebook

L’appli permet non seulement de collectionner ses propres badges mais aussi de créer son badge en à peu près 15 secondes. C’est confondant de simplicité donc totalement efficace. Et tant pis si c’est dorénavant ringard, je continue à trouver de l’intérêt à Facebook…

Abercrombie & Fitch à Paris

C’est ma coach tendance qui me dit dans l’oreillette que Deedee a annoncé sur cosmopolitan.fr la nouvelle. Mais moi, toujours aussi peu rigolo de nature, c’est sur La Vie Immobilière que je commence à y croire vraiment : ma marque préférée déboule à Paris, à 2 mètres de mon bureau…

Abercrombie & Fitch

Certes, ce n’est qu’en 2010 qu’ Abercrombie & Fitch devrait s’implanter sur les Champs-Elysées et me permettre de claquer des fortunes entre 2 réunions.

Update 2009 : plus d’info ici.

La vague Double Dutch

La déferlante Double Dutch ne fait que commencer en France, le Journal du 20h00 de TF1 s’y est pourtant déjà intéressé à l’approche des championnats du monde qui se sont déroulés début novembre. Le Double Dutch, c’est un sport qui cartonne aux USA et en Allemagne, Hongrie et Belgique, qui balbutie en France mais bénéficie déjà de sa Fédé.  En version simplifiée, toutes les filles y ont joué dans les cours d’école : c’est la corde à sauter. Pour l’historique complet, je conseille la lecture de ce billet de Caroline. Très féminin même dans son évolution très physique à 2 cordes, c’est déjà un phénomène dans les cités et il y est beaucoup question de rythmique. Un titre a d’ailleurs participé à sa popularisation aux US dans les années 80.  

Ca vous rappelle quelque chose ? On pense naturellement au phénomène tecktonik qui a explosé cette année après avoir vécu 7 années de gros carton moins médiatisé. Son exposition au plus grand nombre (dans la StarAc et aujourd’hui récupéré par Lorie qui se fait un peu massacrer dans les commentaires sur Dailymotion). C’est néanmoins le déclencheur traditionnel pour voir les marques se jeter sur les effets de mode, ce qu’à d’ailleurs fait Nescafé pour Dolce Gusto avec Jamel.

Et parce que depuis quelques jours, grâce à « mademoiselle je mets des chansons dans la tête de tout le monde », je vais très très vite, je ne résiste pas au plaisir de vous en faire profiter aussi (allez, courage, vous n’en prenez que pour 15 jours).

Tendances : tecktonik et le clip web de The Arcade Fire

Je lis sur les téléscripteurs qu’un graphisme tendance, c’est bien, mais un contenu qui va avec, c’est mieux ! Voici donc deux infos tendances musicales en signe d’accusé de réception.

La déferlante Tecktonik

Tendance TecktonikLa Tecktonik est issue des soirées Tecktonik Killer créées en 2000 par l’équipe artistique de la discothèque Metropolis située en région parisienne. Elles visaient à promouvoir des styles musicaux venues des Pays-Bas et de la Belgique : le hardteck en y intégrant les rythmes technos venus du sud pour fonder le hardteck et le jumpstyle. Quelques années de succès plus tard, la tecktonik est devenue avant tout une danse désarticulée, supportée par une musique commerciale mais aussi une ligne de vêtements, une coiffure, du maquillage, une esthétique metrosexuelle et plus généralement une culture qui fait un ravage parmi les ados français et au-delà.

Ce qui retient l’attention est clairement ce qui est décrit comme « une danse ultra-branchée made in France » par Libération mais qui perd son essence en se popularisant selon L’Humanité et Courrier International. Parce que c’est bien chez les ados que le style fait fureur comme le rappelait Le Monde et même Marie-Claire (c’est dire…).

La déferlante Tecktonik, boostée par un buzz non négligeable sur le net, en particulier sur YouTube et Dailymotion , a déjà envahi nos journaux depuis le début de l’été et ce n’est pas près de s’arrêter : la prochaine StarAc en fera une de ses matières en option avec le slam, des reprises Tecktonik de tubes des années 80 cartonnent et même le désormais très médiatique Perez Hilton traite le sujet… en se moquant au passage très ouvertement de nous autres français.
Yelle – A cause des garçons

Le clip web

La vente de disque en chute libre, les albums considérés comme des outils de promotion pour les concerts, les clips en circulation sur les plateformes d’échange vidéo, des artistes qui assurent leur promotion sur Internet en se passant des maisons de disque, des sites de plus en plus élaborés pour créer le buzz : ce n’est plus une tendance mais un mouvement de fond. La nouveauté du mois consiste à mixer l’atout visuel du clip à l’interactivité du net à l’instar de ce que propose le groupe canadien (quebecois de Montréal) The Arcade Fire pour son titre bible. pour jouer avec le clip, cliquez sur l’image ci-dessous et promenez votre souris…

The Arcade Fire Bible

Tendances 2012

Monde_5_ans_metroAprès l’identification des grandes tendances de l’année 2007 (disponibles également en images), voici venu le moment d’un peu plus de prospective grâce à Métro qui, à l’occasion de ses 5 ans, nous a invités hier à anticiper notre quotidien en 2012. Le dossier Monde dans 5 ans. Comme ils disent : politique, société, culture, high-tech… tout y passe. Avec en prime l’interview de quelques experts que je mets immédiatement dans mes tablettes…