Cry me the avenger

Cette nuit j’ai fait un cauchemar. Et je ne fais jamais de cauchemar. Ou alors je m’en souviens plus. Mais là, je revois nettement chaque minute.

J’arrive au bureau en vélo à 7h30 (non non le cauchemar commence juste après), j’ouvre netvibes (euh non c’est encore après) et là : aucun nouveau billet, rien, quetzouille. Premier reflexe très web 2.0 : “putain de version béta” que j’me dis. Je fais un petit tour chez les posteurs compulsifs, chercher l’info à la source : morne plaine. Certains m’expliquent qu’ils sont en vacances, soit. Mais les autres ?

Les bureaux sont déserts (forcément, il est 7h36), le SAMU ne répond pas (les pompiers et la police non plus), je me souviens n’avoir croisé personne sur le chemin dans des rues dignes de Washington DC en heure de pointe : il y a un problème. Et là j’entends vaguement une petite voix qui me dit “c’était vraiment une idée de guignol d’appeler le SAMU, t’es allé cherché ça où ?”, mais j’ignore, j’ai une saloperie de cauchemar à continuer moi.

New avengerJe sors dans la rue et me retrouve en plein milieu de Londres (normal). Coup d’oeil dans une voiture : je reconnais clairement Purdey et Gambit endormis avec un inconnu comme dans le 11ème épisode de la dernière saison de Chapeau melon et botte de cuir. Et là tout s’éclaire : c’est le S95, ce fameux gaz qui avait anesthésié toute la ville sauf ceux qui avaient pris l’antidote. La dernière fois que j’ai vu cet épisode, je devais avoir 8 ans, tout va bien.

Bien sûr, j’aurais pu partir à la recherche des bandits, faire mon Tom Cruise et déclarer au monde (qui s’en cogne tant qu’il dort) que j’allais le sauver, coller des coups de galoches pur Joanna Lumley’s style dans la face du premier truand venu, avec tout plein de musique de John Williams en fond sonore pour sublimer mon courage. Mais non, rien de tout ça. Je décide juste de pleurer. Enfin quand je dis pleurer, je veux dire m’effondrer en sanglot comme le premier gagnant de la Star Ac venu après que Raphie vienne de lui en coller une. Pathétique.

On pourrait penser que je m’inquiète pour mes amis, ma famille. Non plus. La seule pensée qui me vient à l’esprit, c’est “la dernière fois que j’ai pleuré comme ça, c’était au cinéma devant Breaking the Waves” et rien que d’y penser, ça me déprime encore plus et je pleure de plus belle. Je lève la tête, je vois une limousine s’approcher, les portières s’ouvrent, j’ai peur. Je crois que c’est Edina qui est sortie en premier en se vautrant comme une grosse loutre imbibée, tandis que Patsy, qui dormait il y a encore 2 secondes avec 30 ans de moins dans la voiture à côté, s’approche dans un nuage de poudre blanche, visiblement prête à me coller ma raclée.

C’est là que je me suis réveillé en larmes et en sueur en me promettant de ne jamais raconter ça à personne, trop la honte. Voilà, ça c’est fait. 

En images

J’aime bien quand Google s’amuse avec son logo. Et je ne suis pas d’accord avec Gilles sur ce coup là, l’hommage à Conan Doyle d’hier n’était pas si mal trouvé que ça.

Conan_doyle

Pour tous ceux qui n’ont pas accès au bureau à des sites un peu olé olé (j’adore le côté désuet de l’expression), bonne nouvelle, dirigez-vous du côté des sites des grandes marques de lingeries. Calvin Klein ou D&G vous donneront accès à quelques emotions accessibles tout public. Un exemple avec la dernière campagne D&G qui en offre pour tous les goûts. On est parfois à la limite du porno chic mais tout va bien, c’est de la mode…

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Une petite dernière pour la route, sans commentaire, reçu aujourd’hui d’une agence par email. Ceux qui abusent en matière de consultations d’agence juste pour se passer le temps se reconnaîtront. Et oui, je suis pour la rémunération (même symbolique) des agences consultées dans le cadre d’un pitch (oups, j’avais dit sans commentaire).

Remunération agences

Ghetta à La Scala

Il faut que j’entretienne ma réputation (très surfaite) de clubber. C’était blindé de monde, il manquait plus que la chaleur et c’était Ibiza à Paris.  

 


F*** Me I’m Famous
Vidéo envoyée par PRland

En attendant les images…

Une journée pleine de rencontres, de discussions pour finir avec une bonne dose d’émotion, difficile à résumer en quelques mots, je tente le coup, en résumé :

On a encore refait le monde des RP avec Isabelle qui dirige l’agence de RP Kingcom dans laquelle j’ai débuté il y a 13 ans. Isabelle fait partie des ces personnes dont j’apprends à chaque (trop rares) échanges. J’ai très envie, et pas que pour le bon mot, de lui voler l’idée du Friday Web qui instaurerait au sein des entreprises des créneaux où les employés sont invités à surfer “en toute légalité” au bureau. Et puis de toute façon, ceux qui me connaissent savent que pour moi, c’est déjà Friday Wear toute la semaine.

J’ai également passé un bon moment avec Rafaël avec lequel on a pu parler dans ses locaux de u-lik et des développements à venir. J’ai l’ai convié à venir blogcrosser ici le 30/04 sur sa vision des communautés culturelles, on en reparlera donc.

Ce soir, au cours d’une belle soirée pour les hotels Shangri-La au Musée Baccarat, Laurent et Isabelle m’ont fait un très beau cadeau en me présentant, parmi toutes les stars qu’ils avaient invitées, celle dont j’ai déjà révélé sur ce blog mon admiration. Alors que je n’avais même pas osé ne serait-ce que lui dire bonjour la dernière fois, j’ai eu ce soir la chance de profiter d’un échange qui m’a au passage permis de corriger une petite erreur commise dans la note que je lui avais consacré. J’y reviendrai en image (sinon personne ne me croira).

 

Le sens populaire de plus en plus loin de chez moi

Sans fausse modestie, je ne fais objectivement pas partie de ceux qui peuvent revendiquer de multiples talents, dans des domaines divers et variés, en toute circonstance. J’en ai peu, du coup, ceux que j’ai, je les cultive autant que possible et j’essaie de les exploiter. La mauvaise nouvelle, c’est que je suis peut-être en train de perdre un de ceux qui m’était le plus utile dans mon boulot. Celui que j’appelle le sens populaire parce que l’adjectif qui le qualifie le mieux reste à inventer.

Le sens populaire, kessessé ? C’est la capacité, au-delà de ses propres goûts, d’anticiper le succès auprès du grand public d’une chanson, d’un produit, d’un artiste, d’un service, d’un film, d’une technologie, d’une émission… Ca a l’air de rien comme ça, et d’ailleurs souvent, dans le quotidien, ça ne sert strictement à rien. Parfois, dans le cadre du boulot, c’est de l’or.

Concrètement, dans le quotidien, le sens populaire permet par exemple d’identifier dans un album les titres qui sont susceptibles de cartonner au Top 50, peu importe que j’aime ou pas. Pour être plus précis, sans vouloir donner de leçon à Universal qui n’a pas vraiment besoin de moi, je n’aurais pas fait le même choix de singles locomotives pour le dernier album de Mylène Farmer.  Evidemment, facile à dire puisque l’enchaînement des titres “Fuck them all”, “QI” et “redonne-moi” a déjà démontré ses limites en n’atteignant pas les sommets habituels. Mais pour me mouiller un peu plus, je ne pense pas que ça s’arrange avec le dernier titre, “L’amour n’est rien”, qui ne tiendra pas longtemps dans les 50 meilleures ventes malgré les efforts réalisés pour attirer l’attention, notamment avec le clip dans lequelle la belle pratique un strip-tease intégral (pour ceux qui ne l’ont pas vu et pour tous ceux qui risquerait d’être frustrés en arrivant ici après avoir tapé “strip tease nu intégral Mylène Farmer” sur Google, le clip, c’est ici). Ce choix a laissé de côté des titres qui m’ont paru dès la première écoute disposer d’un plus grand potentiel commercial : “Dans les rues de Londres”, “Avant que l’ombre…” et surtout “Porno Graphique” qui aurait forcément cartonné (y compris en boîte). Bon, l’objectif était peut-être de ne pas faire commercial, juste de remplir Bercy 13 fois, va savoir… Dans le même domaine, pour tous les réfractaires aux chanteuses francophones “à voix”, j’ai une mauvaise nouvelle : les albums de Tina Arena et Natasha St Pier sont blindés de tubes, il y en a pour quelques mois si les maisons de disque font le bon choix (pour la liste des titres, à partir de maintenant c’est payant, non mais).

Côté boulot, dans un métier qui consiste a choisir le meilleur vecteur pour passer un message, ça c’est révélé utile à de multiples reprises. J’ai souvent été amené à me battre pour défendre le choix d’un produit ou d’un service auquel personne ne croyait en presse (qui n’augurait d’ailleurs en rien le succès commercial) et qui a fait ses preuves ensuite. Compliqué de prendr eun exemple sans mouiller un client… Dans un autre registre, anticiper le succès d’un magazine (exemple facile, dans le style racoleur : Guts, même si je pense que les hommes de 15–35 ans méritent mieux que ça), d’un film (La doublure) ou d’une émission (“Mots croisés” depuis l’arrivée d’Yves Calvi) fait partie des compétences utiles en RP.

Mais voilà, depuis quelques jours, tout s’est déréglé dans le quotidien. Ca a commencé avec Brice de Nice que j’ai vu sur Canal, que j’ai détesté et pour lequel je n’aurais jamais anticipé un tel succès. Ensuite, le public de la Nouvelle Star qui hier soir, en total accord avec le jury, élimine Beverly et ovationne Valérie (j’aurais dit l’inverse). Enfin, c’est aujourd’hui l’annonce d’une “pause” dans les ventes Apple en attendant une déferlante Mac-Intel que je n’anticipais pas à ce point impactante. Peut-être est-ce juste un déreglage temporaire ou peut-être je vieillis. Il va falloir que je me teste…

Pâques à l’Opéra

Opéra Garnier Choeurs et musiciens du Louvre Grenoble Platée

 


Platée Opéra Garnier
Vidéo envoyée par PRland


Platée fin
Vidéo envoyée par PRland

Week-end en déplacement

Comme prévu, j’ai apporté avec moi quelques-uns des sujets que j’affectionne chez Guillaume pour ses lecteurs qui ont donc du remarquer un changement assez notable par rapport aux thèmes habituellement abordés sur le GuiM Weblog. J’ai passé en revue l’actu des séries télé à travers le MIP TV, la mode vue par Mademoiselle Agnès et Loïc Prigent sur Canal, l’ouverture annoncée du .fr aux particuliers, un peu de presse écrite en vidéo et enfin le concert parisien de la madonne (oui j’ai fini par acheter des places sur eBay…).

J’ai bien aimé l’expérience même si finalement, ça ressemble un petit peu à du travail pendant le week-end 😉

Réseaux sociaux’s day

Un jour, c’est sûr, je vais revenir à la thématique initiale de ce blog qui visait à nourrir autant que mes moyens me le permettent la discipline de Relations Publiques de contenus intelligents. Pour l’instant, je me retrouve à aligner les notes sur mes rencontres et soirées trendy qui me ramènent dangereusement tout près de l’image cocktail-petit-four dont souffre mon métier… Il ne faut pas se fier aux apparences, il y a beaucoup plus de fond qu’il n’y paraît dans ce journal de bord de ma journée. 

J’ai passé la journée en présentation presse pour un client, juste interrompue d’une pause déjeuner vraiment intéressante avec Alban qui me parle peer-to-peer, évolution des réseaux pas que sociaux au travers notamment d’un espace sur le net qui semble répondre à ce que je cherche sans le trouver et dont je réentendrai parler 7 heures plus tard.

Je fonce ensuite au Sherwood à une pré-Blog Drink que nous avons décidée avec Sophie où nous sommes très vite rejoints par quelques blogueurs… puis par les organisateurs Patrick Amiel, Raphaël Gilmas, Damien de Blignières et Patrice Thiriez pour commencer vraiment la soirée. Je croise les blogueurs de la dernière fois et quelques autres parmi lesquels Alexandre, Benoit, Emmanuel, Gilles, Nassim et Philippe. Et un bel échange avec Raphaël, l’un des initiateurs de ce site culturel communautaire  dont Alban m’avait parlé ce midi et qui ne m’apparaît maintenant plus seulement intéressant mais juste incontournable. Je m’inscris avant la fin de la semaine, c’est sûr. En tout cas, avec la Blog Drink, ça me fait une nouvelle soirée entre blogueurs vraiment agréable : soit je m’y habitue déjà, soit c’était particulièrement réussi, sans doute un mix des deux. Merci aux organisateurs pour l’initiative. Les photos sont en ligne ici.

Je fonce ensuite à l’Antik Batik pour une soirée Tweety où j’ai raté quelques VIP mais où l’ambiance est celle des grands soirs : Charles Schillings est dans une forme très communicative, les organisateurs ont plus que le sourire, mon boss a décidé de me prendre en photos avec de nouveaux amis dont le mannequin Boris Beynet donc je sors pour la première fois de la journée mon appareil qui me donne une chance de faire court ici en images et en vidéo.

Mini Tweety Interview Tweety Nouveaux amis 

 


Tweety
Vidéo envoyée par PRland

Je me ressource quelques jours et, promis, je fais un effort pour revenir avec deux ou trois trucs pertinents à raconter.

 

Mes découvertes du jour

Evidemment tout le monde connait ça depuis forcément très longtemps et moi je tombe de l’armoire aujourd’hui. Un peu comme un journaliste de BFM qui s’extasiait cette semaine à l’occasion du 3GSM devant la capacité des téléphones portables à prendre des photos. Je sais c’est énorme. Pas grave, quand je découvre un truc bien, je partage, quitte à passer pour un homme des cavernes pour le premier geek venu. Et puis d’abord je suis pas journaliste moi.

Bref, si vous avez un iPod, que vous habitez Paris, que vous prenez le métro, que vous êtes passés à la version Navigo, donc que vous n’avez jamais de plan de métro sous la main (non ça fait pas tant de conditions que ça), ou si plus simplement vous voyagez souvent, vous allez forcément vous ruer comme moi sur iSubwayMaps.com qui permet de télécharger le plan de Paris ou de 23 autres villes sur votre baladeur préféré. Moi j’ai téléchargé Paris et Sydney.

En parlant de truc bien, vous ne pouvez pas rater ça. Par contre, si vous avez un iPod vidéo, vous n’allez pas attendre d’être dans le métro pour visionner le premier show de Cyrille alias Vinvin sur son nouveau blog Bonjour America dont l’objectif quasi-officiel est d’attirer l’attention d’un certain Clint. Evidemment, comme son truc est bien foutu, il suffit de 2 clics pour s’abonner sur iTunes, alors forcément c’est tentant. Mais soyez plus fort que lui, résistez. Que ce type là vous fasse marrer tout seul devant votre PC, passe encore (je me suis toujours pas remis de ce post là). Mais qu’il vous fasse passer pour un maniaco-compulsif en pleine heure de pointe, là je dis non. Ceci dit, vous faites comme vous voulez, en ce qui me concerne, j’ai déjà fait circulé chez quelques amis aux US. Je déplore 2 réactions à l’heure où je vous parle : ma copine « Robyn-5th avenue located » m’a appelé illico pour se répandre en « soooo cuuute » et « that French accent is just adoooorable » en tout genre, mon ex collègue « Britt-Dallas Texas borned » s’est fendu par email d’un « fucking hot ! » auquel j’avais jamais eu droit en 5 ans de collaboration rapprochée. Bref, on en tirera pas plus, mais on leur en veut pas, elles sont américaines (et surtout elles pipent pas un mot de ce que j’écris sur mon blog). Just in case, I love you guys.

MAJ (17/02) : Voir l »interview de Cyrille (14 février) avec plein de scoops dedans chez Laurent.