I don’t love you Philip Morris

Je ne sais pas si ça n’arrive qu’à moi mais il y a certains films qui me mettent en colère. Ce qui est toujours mieux que de laisser indifférent.

Si j’ai hésité à écrire mon point de vue sur I love you Philip Morris, c’est surtout parce que c’est un exercice difficile sans spoilier le film. Mais le nombre de commentaires positifs de ceux qui l’ont vu en avant-première depuis quelques jours contribue à mon agacement, je m’exécute donc.

Pour tout savoir de ce que dit la promo, il faut aller voir ou cliquer sur la bande-annonce.

Le principal problème du film est que, sous couvert du label « tiré d’une histoire vraie », il se permet de jouer avec des aspects absolument non crédibles de l’histoire, vraie ou pas, jusqu’à tomber dans la caricature. Si le film était, comme le laisse présager la bande-annonce, purement comique, ça passerait probablement. Mais d’abord il n’est pas vraiment drôle et surtout, il oscille en permanence entre le comique potache, faussement débridé et le drame. Le tout dans un montage qui accentue encore la sensation de décalage.

Le twist final du film repose sur une manipulation tellement insupportable qu’elle ne peut à mon sens laisser entrer la moindre parcelle de dérision ou légèreté. J’aimerais juste qu’on me laisse détester Philip Morris.

A la tête du casting, Jim Carrey est tellement mauvais qu’on se demande comment le même type a pu briller dans The Truman Show. Ewan McGregor est lui totalement crédible dans son rôle de gay peroxydé mais sa performance ressemble à du gâchis face à un tel marasme.

Si je suis en colère, c’est certainement parce qu’il ne manque sans doute pas grand chose pour que le film soit bon. Et encore une fois, les nombreuses critiques positives ne peuvent pas être toutes liées à l’effet « invitation avant-première ». Je sais que je reverrai ce film dans un an ou deux sur Canal Plus ou Play, en m’autorisant l’évolution de mon point de vue.

Une réponse sur “I don’t love you Philip Morris”

Laisser un commentaire

En savoir plus sur PRland

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading