Je fais ce que je veux

L’entre deux tours est toujours une période étrange. Marqué par les consignes de vote, face visible de tractations politiques dont on imagine la dimension sans en connaître tous les rouages. Bien sûr, au sein d’un appareil politique, on en mesure bien le sens. Mais pour la grande majorité des électeurs ? Je trouve particulièrement insultant et quasi anti-démocratique qu’on puisse penser me donner une consigne de vote. J’ai un peu de mal à penser que les citoyens attendent religieusement les consignes de Bayrou ou Le Pen pour décider de leur choix au second tour. La seule année où celà a eu un sens était en 2002, pour d’autres raisons. Mais cette année sera comme les autres seconds tours "traditionnels", l’histoire se souviendra du débat du 2 mai, en retiendra des phrases markétées qui feront mouche ("Vous n’avez pas le monople du coeur" de Giscard en 74 / "Vous êtes l’homme du passif" de Mitterrand en 81…) bien plus que les consignes de vote de tel ou tel.

3 réponses sur “Je fais ce que je veux”

  1. A la lecture de cette note, j’en déduits que tu n’as pas voté au premier tour pour un des deux finalistes … (oui, je sais, mon commentaire ne sert à rien)
    😉

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