La vraie histoire de la #Lindaline

22 mars 2014 : au moment où une fête s’apprête à souligner ce qui sera peut-être le climax de la #Lindaline, il est temps de révéler la façon dont Linda Gray aka Sue-Ellen-Ewing-de-Dallas est devenue la personne dont on me parle le plus depuis 3 mois. Pas une journée sans que le sujet n’arrive dans la conversation, dans la vraie vie. Pas une journée sans qu’une conversation virtuelle ne se créée autour de la dame synonyme à jamais d’alcoolisme. Ceux qui me suivent sur Facebook ne peuvent pas ignorer totalement ce dont je parle… Il est temps de faire éclater la vérité. Et de balancer, les prénoms concernés se reconnaitront.

Le jour où tout a commencé…

Il faut remonter au 12 juin 2013. Ce jour là, je suis au milieu d’un kiff interstellaire, un quasi-rêve d’enfant : je vis les coulisses du Festival de Télévision de Monte Carlo au milieu de mes acteurs préférés de séries que j’aime tant. J’en raconte les coulisses pour Le Plus du Nouvel Obs qui m’a accrédité (bises à Aude sans laquelle rien n’aurait été possible). Je résiste consciencieusement à la tentation de selfies systématiques avec les nombreuses stars télé hollywoodiennes. Grâce à Emilie qui m’a accepté comme assistant débutant lors des interviews (plein de coeurs sur toi), je m’autorise une première exception avec le Arrow de ma série « guilty pleasure » du moment : Arrow. Elle jouera son rôle plus tard.

C’est donc 3 jours après le début du Festival pour rejoindre l’une des fêtes les plus décalées auxquelles j’ai pu participer. Chemise à carreau et stetson vissé sur la tête, on se retrouve avec tous les festivaliers dans un l’un des hôtel monégasque de luxe transformé en Southfork pour l’occasion. L’équipe du nouveau Dallas au grand complet est là. Benji nous sert une danse country inoubliable, Katia se jette, tout est à peu près normal. Lorsque je me retrouve à quelques mètres d’une Linda Gray rayonnante et super accessible. Carlo m’entend raconter qu’une photo avec Sue Ellen, ce serait quand même super classe, dégaine un appareil photo et me pousse à poser aux côtés de Linda. « Tu le regretteras si tu le fais pas ». Carole immortalise la scène.

Patrick Duffy aka Bobby Ewing à ma droite n’aura pas les honneurs de la photo, le moment est pour Linda et moi. J’envoie aussitôt le cliché à mes parents en mode « vous allez pas le croire… ». Je choisis celle où on rit vraiment de bon coeur, avec Linda.

Après quelques minutes d’hésitations, je ne peux m’empêcher d’en partager une autre sur Facebook, avec le seul commentaire possible : « Je peux mourir ». Je ne crois pas si bien dire, virtuellement et rétrospectivement. Le soir même, une cinquantaine de likes et une dizaine de commentaires amusés notent « l’exploit ».

Le jour où tout a basculé…

24 décembre 2013 : dans la torpeur de Noël, bien loin des fastes de la principauté, mon ami William se lance dans l’un de ses jeux préférés : commenter de vieilles photos (les miennes notamment) pour les faire remonter dans les flux des internets. Il jette son dévolu sur celle du Green Arrow. Les commentaires racontent assez bien comment Linda sera la prochaine étape.

C’est donc en pleine trêve des confiseurs que Linda réapparaît, passant à plus de 100 commentaires et près de 400 commentaires. En mode second degré, chacun y va de sa petite remarque mi-amusée, mi-circonspecte. Ca ne fait que commencer.

Le jour sans fin…

Alors que dans un monde normal, chacun serait retourné à ses occupations dès la rentrée venue, l’histoire en a décidé autrement. Sous l’impulsion de membres commentateurs plus ou moins assidus, de quelques community managers aussi bénévoles que dévoués, la photo ne quittera plus jamais la une des murs Facebook de mes amis et de ceux des commentateurs. Ce qui doit rapidement toucher plusieurs milliers de personnes.

Manu, Alexandra, Christelle, Emmanuelle, Katia, Olivier, Timothée, Franck, Nicolas, Aurélien, Florian, Remi… sont en première ligne et finissent par venir tous les jours prendre ou donner des nouvelles, créer un fil parallèle de conversations. La #Lindaline est nommée (Olivier serait à l’origine du nom, personne n’aura le courage de relire l’intégralité des conversations pour le vérifier). Les tags sur l’images, toujours plus WTF, se multiplient. Mathieu va même jusqu’à créer un mouvement de mobilisation sur Twitter pour une cause qui reste à déterminer.

Régulièrement, un nouveau venu vient crier son désespoir à la vue permanente de cette image qui les hante malgré eux. les formations express pour « muter » une image dans Facebook n’y feront rien. Plusieurs fois par semaine, quelqu’un vient me « révéler » que cette photo est partout, tout le temps, sur Facebook. Je joue la surprise systématiquement, faute de pouvoir faire mieux.

 

Nous en sommes donc à 339 likes et plus de 3.400 commentaires lorsque les fidèles participants décident de fêter au champagne et chez moi. En prenant de l’avance sur une photo qui s’auto-détruira probablement le 12 juin 2014. Jour où je serai à Monaco pour trouver la remplaçante de Linda.

2 réponses sur “La vraie histoire de la #Lindaline”

  1. Ces gens qui s’amusent avec un rêve de gamin devenu réalité devraient avoir honte !

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