Lepost et moi

A l’occasion d’un déjeuner avec Benoit Raphaël, j’ai formulé à haute voix pour la première fois la difficulté de ma contribution au site qu’il dirige, lepost.fr. Cet inconfort tient en quelques mots : je ne m’y sens pas encore chez moi. Malgré ou peut-être à cause du volume de visites et de commentaires qui me semblent élevés en quelques semaines sur un sujet de niche (les séries), je n’ai pas encore trouvé le ton qui me permette d’être fier de ce que j’y fais.

Pourtant, j’y trouve bien ce que j’étais venu y chercher dans une démarche équivalente à celle qui m’a poussé vers la blogosphère il y a quelques années : comprendre les mécanismes communautaires de nouvelles typologie d’espaces sur le web. En la matière, je ne suis pas déçu : ils sont très différents de tout ce que j’avais pu expérimenter jusque là. Ils reposent sur plus d’exigence sur le fond, une responsabilité proche de celle d’un journaliste, qui m’est donnée mais que je réfute, plus de commentaires en dehors d’une communauté à séduire avec une fréquence de publication conséquente.

Je retrouve néanmoins les mêmes liens quasi affectifs avec les quelques commentateurs réguliers qui me font le plaisir de me suivre et de s’intéresser à mon avis sur ce sujet de la plus haute importance (oui je parle toujours des séries).

Evidemment, même si je manque de temps, je continue l’expérience jusqu’à y trouver complètement ma place, en espérant réussir à y travailler au-delà des quelques créneaux nocturnes qui y sont dédiés jusque là.

Une réponse sur “Lepost et moi”

  1. C’est en forgeant qu’on devient forgeron. Evidemment qu’au début, on se trouve toujours un peu maladroits, c’est pas comme on voudrait… Mais c’est pas en baissant les bras qu’on y arrive.

    Pink Lady, enfonceuse de portes ouvertes depuis toujours

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