Contes de la télé ordinaire

Après ma première soirée de Jury Alternatif en Live de la Nouvelle Star (rendez-vous mercredi prochain), retour à la « normale » avec enfin ma première soirée télé grâce à ma toute nouvelle offre Numericable. Je zappe vaguement tout en me régalant des Contes de la télé ordinaire de David Abiker, le bouquin exactement conçu pour le type de soirée dont j’avais besoin, sans concentration mais avec distraction.

Contes de la télé ordinaire David Abiker

David Abiker, je suis fan de ses chroniques radio depuis longtemps. Quand je l’ai vu à sa table de dédicace du Drugstore des Champs-Elysées, un tas de Springles négligamment disposés devant lui (je comprendrai en lisant), j’avais pas grand chose à lui dire d’autre que « j’aime beaucoup ce que vous faites ». La phrase m’ayant parue quelque peu téléphonée, j’ai juste relevé une remarque qu’il faisait à l’acheteuse qui me précédait pour défendre l’intérêt de certains blogs.  Je pense que c’est ce qui m’a valu une dédicace assez bien vue de la part de quelqu’un qui ne me connaît pas : « A Eric. Ces Contes de la télé ordinaire qui finiront de lui faire préférer le web, les blogs et ses folies... ».

David et moi, on est de la même génération, c’est sûr. Chacune de ses « 50 historiettes rédigées entre 2005 et 2008 », au ton sucré-salé basculant parfois dans l’acide, résonne dans ma mémoire d’ex téléphage. Il m’avait prévenu que l’ensemble s’appuyait sur des événements qui n’avaient peut-être marqué que lui. Ce n’est pas le cas. C’est drôle, parfois touchant, dérangeant, ça se lit d’un traite (je viens de le faire), mais aussi par tranche de métro ou de bus. C’est absolument immanquable en tout cas.