Heureux malgré tout

Ce jeudi, c’est J – 9 avant des vacances un peu méritée. Parce que ça faisait trop longtemps qu’on était à J – 10, parce l’été à Paris, c’est plus ce que c’était, parce que j’ai plus l’âge de passer 8 mois sans vacances. Et puisque rien ne peux gâcher le plaisir (mais quand même y a des sujets sur lesquels faut pas me chercher), je viens de prendre une grande décision : je vais ignorer le monde qui m’entoure.

C’est chaque année pareil : la nature gâte le grand phobique de l’avion que je suis en concentrant les crashs aériens en série juste avant mes vacances. Certes, cette année, la nature a sorti le grand jeu histoire de varier les plaisirs sadiques : détournement et autre chute vertigineuse de 8.000 mètres pour cause de dépressurisation sont au programme. Je n’en sais pas plus. Je ne veux pas savoir. Je doublerai juste la dose de Lexo.