Ma deuxième Web TV

Il y a un an, ma première expérience de Web TV avait connu son petit succès d’estime malgré quelques légères faiblesses techniques évidentes. Cette année, fini l’amateurisme : armé de ma caméra Kodak PlaySport fièrement gagnée au Web’10 et de mon tout nouveau MacBook Pro équipé de iMovie, c’est carrément un programme que je lance sur Internet. Partager 24 heures de mon intimité, ça vend forcément du rêve : face à « 24 heures avec PRland », « Rendez-vous en terre inconnue » n’a qu’à bien se tenir et Twittcam est déjà dépassé. J’ai essayé de garder présent l’esprit de Noël : plaisir d’offrir, partager sans rien attendre en retour.

Les plus attentifs (et les plus courageux qui tiendront jusqu’au bout) remarqueront que je n’ai pas hésité à tester les capacités waterproof de ma caméra. Ils n’auront sans doute que quelques jours pour le faire puisque j’avoue profiter honteusement de la trêve des confiseurs pour me ridiculiser publiquement, à la rentrée, tout ça sera probablement détruit.

#Pardon (une pensée pour les danseurs qui se reconnaitront)

Mot d’excuse

Depuis deux semaines, il m’arrive des aventures dont je ne peux pas parler. Parce qu’elles sont professionnellement confidentielles ou personnellement trop… personnelles. Or, dans les deux cas, elles sont passionnantes, suffisamment en tout cas pour rendre tous les sujets que j’aurais la liberté de traiter sur ce blog terriblement fades.

Certes, j’aurais pu élaborer à partir de sujets moins implicants, raconter par le menu ma nouvelle condition d’Appleman depuis que je suis équipé d’un MacBook Pro que j’apprivoise peu à peu, faire mon débrief d’un Web’10 particulièrement vivifiant ou du Monitoring Social Media 2010 qui a compté dans son casting d’intervenants le bluffant Brian Solis, raconter mon coup de coeur inattendu pour Raiponce de Disney ou -avec 2 ans de retard et dans un tout autre genre- la série The Sarah Connor Chronicles, saluer la drôlerie talentueuse des Craypion d’Or qui rappelle que l’humour vit mieux quand il est supporté par un vrai boulot, relever mes petits moments de bonheur devant la sensualité du déhanché de Shakira ou l’érotisme nerveux du Sacre du Printemps par Pina Bausch à l’Opéra Garnier, tester sous la douche ou, mieux mais moins simple, à la piscine la caméra waterproof Kodak PlaySport gagnée sur le Web’10…

Je ne l’ai pas fait. Par manque de temps. Et d’envie, donc (sauf la vidéo sous la douche évidemment).

Je sais que je ne suis pas le seul. J’ai eu l’occasion d’entendre plusieurs fois depuis le 1er décembre une réponse systématique de ceux que je m’étonnais de moins voir sur les réseaux sociaux : « depuis que je vis des choses passionnantes, je ne peux plus bloguer« . Et je sais déjà que 2011 sera encore plus excitant pour moi, toujours plus ancré dans une vraie vie qui m’empêchera d’en dire trop ici. Evidemment, je ne le regrette pas puisque je le conduis, mais je réalise plus que jamais que l’écriture est un exercice vital lorsqu’il est partagé. Je trouverai d’autres moyens.

Je me suis contenté de livrer quelques instantanés de vie sur  Twitter. L’endroit où je m’autorise futilité, absence de recul, vingtième degré, débats de cour d’école, relais de mes moments parmi les moins passionnants (breaks télé) et extraits de vie qui en révèlent peu à chaque fois et beaucoup au total. En écrivant moins sur ce blog et en jouant le jeu de la rareté sur lefigaro.fr, mon fil Twitter est devenu avec Facebook le hub central de mon identité en ligne. Celui dont on me parle inlassablement. Celui qui me donne quelques frissons chaque fois qu’un client me révèle -malicieux- qu’il s’y est abonné, ce qui provoque systématiquement des excuses que je présente pour tant de légèreté.

Alors voilà, je présente des excuses que personne n’attend pour avoir quelque peu laissé en jachère ce lieu virtuel pourtant important pour moi. Il s’habituera avec moi à un rythme différent, imposé par de bonnes raisons : de plus en plus de sujets qui m’intéressent croisent ma vie, je crois que c’est une bonne nouvelle.

Ceci était donc mon 1000ème billet sur PRland.

La vérité sur l’audience d’un blog

La question la plus stupide pour vérifier l’influence et l’impact d’un blog, par exemple en amont d’une opération marketing menée par une marque, est de demander son audience. Son page rank ou le nombre d’abonnés au flux RSS, je comprends, le nombre de fois où il est linké sur Twitter, d’accord, l’audience de la home page, éventuellement, l’audience moyenne par article et la qualification de cette audience, bien sûr, un indice lié à un mix de critères, plus raisonnablement. Mais demander à un blogueur l’audience de son blog pour justifier auprès de services marketing du choix d’un blogueur sélectionné est stupide et qu’une agence participe à ce fonctionnement est irresponsable.

Rien de nouveau, mais puisque je continue à recevoir cette demande là régulièrement et puisqu’il semble rester quelques lecteurs marketing très sérieux pour ce blog qui ne l’est pas toujours, j’ai décidé que j’allais en faire une démonstration  illustrée. Avec le seul blog dont je connaisse en détail le lectorat : le mien.

Donc si on me demande le nombre de visiteurs, je peux répondre sans mentir (source Stat Counter à l’appui, sachant que Google Analytics est encore plus généreux) :

– 600 visiteurs uniques par jour en moyenne / 15,000 VU par mois

– 800 visites par jour en moyenne / 24.000 visites/vues par mois

Oui mais voilà, si on regarde un tout petit peu dans le détail, sur les 500 dernières visites, seules 32 arrivent sur la home page, 23 sur l’un des derniers articles et 312 sur des billets consacrés à Abercrombie & Fitch.  Soit 62% tout de même.

La raison ? : Google est un excellent fournisseur de lecteurs pour PRland, mais exclusivement sur des requêtes ayant trait à A&F (particulièrement marquant ici, 10% sont habituellement réservés à d’autres requêtes).

Evidemment, tous ces visiteurs ne verront jamais les autres articles en général et celui que j’aurais écrit sur la marque en particulier.

Les 850 visiteurs uniques, 1.000 pages vues sont atteints à chaque fois qu’un nouveau poste est publié, ce qui permet d’estimer à 250 visiteurs systématiques pour chaque nouveau billet dans la journée suivant la publication.

La réponse honnête à la question de l’audience de mon blog ? Je dirais que chaque article est vu 500 fois en moyenne. Ce dont je suis très fier. Mais ce qui ferait aussi tomber de haut un « annonceur ».

Evidemment, le système publicitaire repose sur une autre logique et un widget dans la colonne de droite bénéficiera bien de 24.000 vues potentielles par mois.

En conclusion, je suis clairement un influenceur. Pour Abercrombie & Fitch (je dis ça, je dis rien). Pour le reste, il faudrait rentrer dans le détail de la typologie de lecteurs -dont les meilleurs indicateurs sont dans les rubriques visiteur / derniers lecteurs à droite- pour valider la pertinence avec les cibles de la marque. Mais ça devient une mission d’agence à part entière.

Alors, c’est quoi l’audience de votre blog ?

Free

Ce blog était devenu sérieux depuis quelques semaines, vous aviez remarqué ? Eh bien il y avait une raison totalement indépendante d’un éventuel abandon du clown qui est en moi (si si, tapi dans l’ombre certes, mais il est là, je viens de revérifier). Je m’en vais vous la révéler, cette raison, puisqu’on est bientôt entre-nous de nouveau.

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Encore un billet autopromo

Cette semaine est un peu ma semaine sur le net, c’est un hasard de calendrier mais je me retrouve un peu partout alors que j’avais assez bien pris l’habitude d’être un peu nulle part sauf ici… OK, je vais m’organiser dans ma tête (et respirer aussi).

Fondu de séries sur lepost.fr

A force de raconter n’importe quoi sur les séries ici, j’ai fini par avoir l’opportunité -grâce à la bienveillance de William et à la confiance de Benoit Raphaël- d’aller le raconter ailleurs, en l’occurence sur lepost.fr / www.lepost.fr/perso/eric-maillard/en tant qu’invité. Benoit, le Redac Chef, me promet une carte blanche, c’est ce qui me plaît mais en même temps, formaté comme je suis, je me sens une responsabilité alors je m’auto censure encore un peu. Mais ça va se détendre et ça va bien finir par saigner. Dans l’excitation, sans même attendre d’être référencé officiellement, j’écris un max avant qu’ils ne s’aperçoivent que tout le monde se fout de mon avis et surtout, que les Upfronts en pleine période de Sweeps sur fond de cliffhangers, ça n’intéresse personne. En attendant, je suis super fier alors je suis à 2 doigts d’appeler ma mère pour lui annoncer la nouvelle : je suis le roi du monde (des séries… sur lepost… dans l’indifférence générale… OK je vais attendre un peu histoire de relativiser).

lepost.fr Eric Maillard Séries

Parisien chez Deedee

Sans prévenir, Delphine a publié une interview à laquelle j’avais répondu il y a quelques semaines provoquant du même coup un effet rouleau compresseur du dimanche niveau visites sur ce blog qui n’en a pas trop l’habitude. Le débat fait rage (bobo ou pas bobo?), en vrai on s’en fout mais je suis ravi d’accueillir toutes ces nouvelles lectrices qui doivent se demander ce qu’elles font là… Coup de bol, on m’avait forcé à parler de féminité la veille.

Connecté dans le Nouvel Obs

C’est jeudi que paraîtra dans les pages Entreprendre du Nouvel Obs un article sur l’Identité Numérique et je fais partie avec Cédric des internautes qui illustrent l’article, en grande partie pour mon aventure du début de l’année (merci à tous pour le soutien au passage, c’est pas gagné mais l’association de mon blog à mon nom est faite sur Yahoo et a nettement progressé sur Google). C’est l’incontournable Benjamin qui s’occupe de l’image, comme chez Deedee d’ailleurs, sa photo et moi, on se quitte plus. Sinon, mon coiffeur m’a promis qu’il achèterait le Nouvel Obs cette semaine, ma popularité dans tout le salon va s’accroître notablement.

MAJ 15/05/2008 : l’article est .

Immergé un week-end au milieu de plein de blogueurs

Une avec un lapin et 35 blogueurs, une avec des voitures et une dizaine de blogueurs, un peu en même temps mais je vais gérer ça très bien. Si les autres pays du monde pouvaient me laisser tranquille le week-end prochain, ça m’aiderait à gérer encore mieux néanmoins…

Un truc de dingue

Vous vous êtes déjà sentis aussi aimé que Michel Drucker par votre grand mère et toutes ses copines de tricot, Johnny Hallyday par Laetitia et tout un stade, Arielle Dombasle par BHL et tous ses costumiers au chômage,  Marion Cotillard par toute la France et l’académie des Oscars ? Nicolas par tous les agriculteurs ? (ben quoi ?). Tout ça réuni…

Ben là, c’est en train de m’arriver et j’ai beau jouer l’indifférence, l’amusement, l’oeil qui frise, le 36ème degré, en fait, dedans, c’est un truc de dingue : ça fait chaud au coeur et pis c’est tout. Bien sûr, c’est moi qui ai commencé mais quand même, tout le reste est spontané, j’vous l’jure monsieur l’juge.

Je vous aime aussi

Alors voilà, moi aussi je vous aime, tous les membres de mon groupe Facebook que j’ai grâce à Greg, et aussi Renaud, Gonzague, Tarik, Damien et tous ceux qui en rajoutent régulièrement sur « le seul le vrai l’unique Eric Maillard » rapport à Google. Sinon, pour la page Wikipedia, faut que je m’en occupe tout seul ou quoi ? (ça va, on peut rigoler 2 secondes quand même).

Mon nom est Maillard, Eric Maillard.

Non ce n’est pas un blogging out. Mon nom n’est pas PRland, ça on le savait. Ce qu’on sait moins, c’est qu’un drame se joue dans l’indifférence générale : mon identité numérique est en train de m’échapper. Vous pouvez m’aider, je lance donc un Ericmaillardthon (je le dramatise un peu, c’est pour vous donner envie de lire la suite hein). Dans mon histoire en 3 actes, vous, mes lecteurs blogueurs, vous détenez les clés du dernier chapitre.

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