Comment écouter le podcast Séries Oh. My. God! ?

Depuis le mois d’octobre 2020, Oh. My. God! a rejoint pour sa saison 2 la famille des podcasts Prisma Audio. On se réunit entre amis pour échanger sur nos coups de cœur du moment, on débat et on rigole en mode décomplexé, on vous donne des idées de prochaines séries à ne pas manquer.

Pour l’écouter, il suffit de passer par votre plateforme de podcasts favorites. Mais le choix est large, voici donc toutes l’accès pour les principales plateformes de podcast.

Evidemment, on attend avec impatience vos retours et commentaires (et étoiles dans Apple Podcast). Et on se retrouve le premier dimanche de chaque mois à 10h pour un nouvel épisode.

Petit bilan 2020.

Une bien chouette année, on ne le dira jamais assez. J’en ai profité pour abandonner un peu mon blog. Après le bilan 2019 (on était jeunes et innocents à l’époque), j’ai parlé un peu séries, forcément. En commençant par la déception Sex Education qui a pourtant séduit le reste du monde. J’ai équilibré in extremis avec mon coup de cœur 2020 et le bienveillant TED LASSO. J’ai aussi parlé programme de flux à la télé avec la bonne surprise Stars à nu. Et puis il y a eu ce cadeau régressif avec l’intégrale de Marie Laforêt que j’ai tant aimé. J’ai aussi raconté un voyage, parce que oui, j’ai eu la bonne idée de voyager en février 2020, juste avant le… bref, j’ai raconté le Nicaragua.

Bon, forcément, il y a eu quelques petits événements moins légers que j’ai essayé de traduire de façon posée alors que j’étais en looping arrière tendu à l’intérieur. Ca s’appelait Colère froide du coup. J’ai tenté de compenser la période avec une série de vidéos qui s’intéressaient aux autres, j’ai adoré faire Le Monde d’Après, vivement le prochain confinement hein.

D’ailleurs, c’est aussi sur YouTube que j’ai publié des vidéos qui auraient fait l’objet d’un post écrit il y a quelques années… Par exemple mon premier test PCR Covid

2020 est aussi l’année où, avec l’équipe de Oh. My. God! (le podcast séries décomplexé, tu sais ?), on a été accueilli dans l’offre Prisma Media (merci Sabri), on a continué a bien rigoler avec les copains Emilie, Virginie, Fabrice et Sélim et même un remplaçant de luxe (coucou William). On est toujours sur vos plateformes de podcast préférées et on revient très vite en 2021. En cadeau ici, le dernier épisode de 2020 pour ceux qui ne l’ont pas encore écouté (j’ai les noms)

Pour répondre à la question qu’on me pose le plus (et vous éviter l’écoute de 10h de podcasts), voici le classement de mes nouvelles séries préférées de l’année :

Côté plateformes, Apple TV+ vient donc se caler tout à côté de Netflix pour m’offrir mes séries préférées. Une mention particulière à la saison 4 de The Good Fight, toujours aussi efficace mais toujour spas dispo sur Prime Video. Une autre mention pour Now Apocalypse, la série de Gregg Araki sortie en 2019 mais découverte seulement 2020, vrai coup de coeur.

A noter que je n’ai pas vu Normal People dont je pense que ca sera un autre coup de coeur en retard.

Vivement le bilan 2021, il sera plein de photos de voyages, de fêtes entre amis, d’embrassades et hugs en pagaille. Il sera aussi sur la scène du Théâtre du Rond Point, enfin… Ca va être chouette !

TED LASSO est ce qu’il vous faut

Longtemps que je n’ai pas écrit sur les séries. Il faut dire qu’on en parle tous les mois avec les copains dans le podcast Oh. My. God (allez l’écouter d’ailleurs, ici ou sur vos plateformes habituelles, j’en profite…). Résultat, j’avais moins de raisons d’en parler ici. Il fallait un coup de coeur suffisamment gros pour que je m’y remette. Si en plus, il apparait que tout est en place pour que vous ratiez votre coup de cœur potentiel, je me sens investi d’une mission de premier ordre : vous convaincre que vous allez aimer TED LASSO. Alors voilà.

Tout part d’un quiproquo.

Fan de la première heure de son initiateur-interprète Jason Sudeikis (ex « SNL« , « Comment tuer son boss ? », « Les Miller« …), je suis quand même allé lire les critiques de nos grands magazines avant de me lancer, plonger dans une série étant devenu l’un des plus gros engagements des temps modernes. Nos amis critique séries ont malheureusement d’emblée confirmé mes craintes. Pour Première  » On a un peu de mal à envisager que quelqu’un qui ne s’intéresse pas du tout au football – ou plutôt au soccer comme on dit de l’autre côté de l’Atlantique – puisse se passionner pour TED LASSO« , pour Les Inrocks « Une comédie sportive sur fond de choc des cultures« , pour Le Point « ... blagues sur le monde du foot (un peu paresseuses et s’appuyant surtout sur des clichés), des intrigues de vestiaires (un peu cousues de fil blanc) et des cocasseries nées du fossé culturel et social américano-britannique (efficaces mais pas très originales)… » (même si la critique du Point est au global plutôt bonne). En plus des clichés tant redoutés, on nous promet une morale dégoulinante de bons sentiments jusqu’au dégout. Pas envie.

Oui, TED LASSO est bien l’histoire d’un coach de football américain d’une naïveté confondante qui confine à la crétinerie, confronté à la culture anglaise qu’il ne comprend pas mieux que notre bon vieux « soccer » européen. Plus exactement, c’est le point de départ qui creuse le sillon des pastilles humoristiques créées pour la promo de NBC Sports en 2013, toujours en ligne sur YouTube ici ou ici. Mais la série dérivée pour Apple TV+ n’a finalement pas grand chose à voir. Il m’a fallu croiser le chemin sur Twitter de quelques ardents défenseurs auxquels je fais confiance (Poke Gonzague) et un nouveau confinement où perdre du temps n’est plus tellement un enjeu pour décider à me faire un avis par moi-même.

Parlons de TED LASSO, la série.

Il m’arrive de me demander si les auteurs des critiques ont vraiment regardé les séries dont ils parlent. Comment peut-on voir devant TED LASSO une série humoristique sur le football et le choc des cultures ? L’émotion recherchée étant de toute évidence autant les larmes que les rire et la toile de fond sportivo-culturelle servant surtout quelques gags (et souvent pas les meilleurs d’ailleurs). On aurait pu compter sur l’intelligence de la promo par Apple TV+ pour corriger le tir mais c’est un espoir qu’on a perdu depuis longtemps. C’est donc sur fond d’affiches et bande-annonces qui disent « football » et « choc des cultures »qu’il faudra trouver sa voie.

Hannah Waddingham et Jason Sudeikis

Alors de quoi ça parle ? Lorsqu’une femme humiliée par son mari se retrouve à la tête d’un club de foot de Richmond dans la banlieue londonnienne, elle décide de détruire l’image du club en engageant à son insu un coach de football américain de toute évidence incompétent en matière de Premier League.

TED LASSO met au centre de tout l’optimisme et la bienveillance. Alors bien sûr, c’est cousu de fil blanc, on comprend en quelques minutes qu’on va s’attacher à ce personnage caricatural ridicule au prime abord, mais c’est beaucoup plus que ça.

Le « Succession » de la bienveillance

Si on réussit à ce point à trouver passionnants les protagonistes de « Succession » pour leur capacité à être détestables, pourquoi une série qui réussit à rendre l’intégralité de ses personnages attachants le serait moins, passionnante ? Et on est heureux de les aimer autant ces personnages qui révèlent tous, plus ou moins rapidement, leur part d’humanité. Passée au tamis d’un irréductible optimisme, c’est l’attention aux autres qui impose le meilleur, avant toute autre chose ou qualité. On comprend assez vite que les quitter va être difficile donc on déguste chacun des épisodes avec attention et précaution. D’autant que chaque épisode ne dure que 30 minutes, le nouveau format qui semble s’imposer en 2020. Comme pour « Succession », il faudra passer le premier épisode pour rentrer dans le ton de la série, un peu déstabilisant au départ si on n’est pas accoutumé à l’humour de Sudeikis.

Jason Sudeikis et Brett Goldstein

On est d’accord, TED LASSO retourne un peu vite certains personnages (sa façon de se mettre les médias dans la poche doit faire rêver au plus haut sommet de l’état), on se prend parfois à espérer un peu plus d’images de foot quand les matchs ne sont vus que des vestiaires juste avant et juste après. Certes, autant dans bienveillance condensée dans une seule personne n’est pas d’une crédibilité à toute épreuve. Mais encore une fois, l’enjeu central de TED LASSO n’est pas son réalisme. La question qui finit par émerger est : comment les scénaristes vont-ils réussir à nous faire aimer l’intégralité de ses personnages ? Ceux qu’on déteste au départ, c’est assez classique, on connait les rouages. Mais surtout, ceux dont on se fiche, qui sont habituellement une façon d’habiller le second plan.

Des sujets de société au-delà du choc des cultures

La vraie toile de fond de TED LASSO va puiser dans des sujets de société autrement plus intéressants que la passion du thé ou d’un plaquage au sol : l’âgisme, la grossièreté machiste, la pression de la réussite… Avec le parti pris initial d’une naïveté enveloppante qui offre au final un regard nouveau sur ces enjeux bien plus profonds. Le petit miracle est de réussir à les traiter avec humour (on sourit souvent, on éclate de rire une ou deux fois) ou émotion qui nous met les larmes aux yeux. Exercice qui atteint son paroxysme dans les 30 dernières secondes devant lesquelles toutes les personnes sensibles comme moi seront dans la situation étrange de mélanger des larmes et un éclat de rire.

Juno Temple

Casting au diapason

Si Jason Sudeikis s’est écrit un rôle sur mesure, il nous offre en plus le plaisir de revoir Juno Temple (qu’on aime depuis « Mr. Nobody » et qu’on avait adoré il y a 2 ans dans la première saison de la série « Dirty John »). Mais ce sont d’autres retrouvailles ou découvertes qui sont encore plus jubilatoires : l’actrice chanteuse Hannah Waddingham, l’hillarant Jeremy Swift (vu dans « Downton Abbey »), les rivaux Brett Goldstein (le beau plus tout jeune, qui a semble-t-il participé à l’écriture) et Phil Dunster (le beau gosse tombeur), Brendan Hunt (en coach socialement pas bien armé, très drôle à chaque rare réplique) ou encore, dans un petit rôle à l’écran central dans l’histoire, Anthony Head devenu moins sympa depuis les années « Buffy ».

On ne sait pas encore qui sera au rendez-vous des saisons 2 et 3 déjà annoncées, sous l’impulsion des bonnes critiques et de l’engouement aux Etats-Unis (contrairement à la France). Mais quoiqu’il arrive, on sait déjà qu’on sera content de les retrouver.

TED LASSO est la série la plus attachante de l’année, oubliez cette envie irrépressible de buter tout le monde depuis que 2020 a décidé de nous offrir un condensé de tout ce qu’on ne voudrait pas vivre. Foncez déguster les 10 épisodes de 30 minutes sur Apple TV+.

Les séries françaises entrent dans le game

Pendant des années, les séries françaises sont sorties de mon champ de vision. Je suis même passé à côté de jolis succès salués par la critique mais qui ne m’ont pas donné envie (« Le Bureau des Légendes », « Engrenage », « Maison Close »…). L’incapacité des acteurs de la SVOD (Netflix et Amazon en tête) à produire du français de qualité n’a pas aidé à créer l’étincelle.

Mais depuis quelques mois, les choses ont changé. TF1, France Televisions et Canal + ont produit des séries qui m’ont captivé ou plus simplement séduit. En faisant le compte aujourd’hui, je me suis rendu compte qu’on ne pouvait plus vraiment parler d’exception en dépassant les 10 coups de cœur.

Les bracelets rouges, Dix pour cent, Skam, Les grands, Hippocrate, Insoupçonnable, Calls, Baron Noir, Versailles, Working girls, Paris etc… Les quelques séries françaises que j’ai aimé depuis 2 ans.

A noter : j’aurais pu parler aussi de « A l’intérieur », la mini-série thriller de France 2 avec Béatrice Dalle que je dois terminer (merci le replay de France Télé). Je n’ai pas aimé quelques succès notables (« Plan cœur » de Netflix par exemple). Et je dois encore découvrir les séries d’Arte « Fiertés » (dispo en intégralité ici) et « Il était une seconde fois » ainsi que la série d’horreur de Netflix « Marianne ». J’ai fait l’impasse sur « Soupçons », le thriller amoureux de France 3 et « Le temps est assassin » sur TF1 dont les premières minutes ne m’ont pas donné envie.

Encore plus réjouissant, au moment de la clôture du Festival de la Fiction de La Rochelle, il devient évident qu’il faudra désormais compter avec les productions françaises. En particulier du côté des mini-séries. Voici un tour d’horizon de ce que j’attends avec impatience avec une sélection de 10 nouveautés à venir qui offre une petite sur représentation à Arte :

  • « Une belle histoire » (France 2) : lauréat de la catégorie « Série de 52 et 90 minutes » à La Rochelle, ça éveille forcément la curiosité, la compétition étant de haut niveau. Il s’agirait d’une variation autour des difficultés de 3 jeunes couples.
  • « Pour Sarah » (TF1) : adaptation d’une série québécoise, une quête de vérité pleine d’émotion mais palpitante au rythme de cliffhangers implacables. On nous annonce le meilleur, réponse dès la fin du mois sur TF1.
  • « Une île » (Arte) : Laeticia Casta et Sergi Lopez, présenté comme une variation moderne sur le mythe des sirènes. Primée à Series Mania 2019.
  • « Le bazar de la charité » (TF1) : à la tête de cette super-production historique, première en partenariat avec Netflix pour TF1, Audrey Fleurot et Camille Lou. Les premiers retours sont mitigés mais les premières images vues m’ont donné envie donc j’essaierai quand même.
  • « Les sauvages » (Canal +) : thriller d’anticipation politique et chronique familiale, la nouvelle série de Canal s’inscrit dans la lignée du phénomène « Years & years ». Peut-être moins désespérée. Marina Foïs, Roschdy Zem et Amira Casar.
  • « Trauma » (13ème Rue) : première production pour 13ème Rue, le casting mené par Guillaume Labbé excelle dans un thriller moderne. Annoncé pour novembre.
  • « Mytho » (Arte) : primée à Series Mania, menée par Marina Hands, les 6 épisodes seront diffusés au mois d’octobre.
  • « Moloch » (Arte) : thriller franco-belge autour d’inconnus qui prennent feu. Il y a Olivier Gourmet, Marine Vacth et Arnaud Valois. Il nous tarde du coup…
  • « Fertile crescent » (Arte) : Felix Moati et Mélanie Thierry plongée dans le conflit syrien
  • « Amour fou » (Arte) : Clothilde Hesmes et Jérémie Renier dans un thriller domestique

C’est donc le thriller qui s’impose comme le genre de prédilection des productions françaises de qualité. Arte devrait devenir l’une des premières chaînes auxquelles on pense quand on parle de séries françaises.

Mais TF1, France Télévisions et M6 en gardent forcément sous le coude pour l’arrivée de Salto auquel je continue à croire malgré les railleries.

On fait le bilan en fin d’année ?

Premier bilan des séries de rentrée

J’avais promis un petit bilan en octobre à l’occasion d’un tour d’horizon des nouveautés attendues pour la rentrée. La cuvée 2010 / 2011 étant riche en nouveautés, je n’ai pas encore eu le temps de tout voir. Angie a eu la bonne idée de me tenir au courant de ses découvertes, ce qui m’a guidé dans le choix des priorités. Une certitude : dans une telle profusion, il faut faire des choix et il y a malheureusement assez peu de place pour une seconde chance.

D’abord, il y a un certains nombre de surprises, positives ou négatives :

« No ordinary family » ne m’a pas passionné, j’ai décroché assez vite de « The event », on est d’accord avec Angie pour se dire que « Blue bloods » et « Undercovers » sont assez peu passionnants. Je n’y reviendrai que si le bouche à oreille devient positif en cours de saison.

Dans la catégorie bonne surprise inattendue, je me moquais quasiment de « Hawai Five-0 » qui est en fait l’une des productions les plus efficaces que j’ai vu cette année : casting impeccable, modernisation à la Mission Impossible… La seule mauvaise idée est d’avoir laissé l’esprit léger (et la musique !) du générique de l’original alors que le remake est beaucoup plus sombre. Je n’avais même pas relevé dans ma sélection « Nikita » sur The CW : comme toutes les séries de la chaîne, on ne peut pas vraiment s’ennuyer ne serait-ce que face au casting hyper sexy : Nikita porte le maillot de bain rouge mieux que personne, la petite touche à la Alias fait plaisir et c’est une bonne surprise de retrouver des anciens d’Urgences (Shane West) et de 24 (Xander Berkeley). Pas inoubliable mais vraiment agréable. Un peu comme la plupart des séries de la chaîne dont vous pouvez suivre les acteurs sur Twitter.

NIKITA Pictured: Maggie Q as Nikita Photo Credit: Jordin Althaus/The CW ©2010 The CW Network, LLC. All rights reserved.

Du côté des envies confirmées : « Boardwalk Empire », dont je savais dès le générique que c’était gagné,  « The whole truth » avec le bon croisement de la méthode Bruckenheimer appliquée à la drama judiciaire et « Better with you » qui m’a fait rire.

Pour les anciennes séries, je reste fidèle à « Sons of anarchy », « Dexter » …. et « Desperate Housewives » qui ne change rien mais continue à me plaire pour son exercice de style du Story Telling à chaque épisode. Dans la catégorie « Inassumable mais je m’en fiche », il y a Glee dont l’épisode spécial Brittney Spears vaut le détour. Angie conseille « House » et « Gossip girl » mais là, j’avoue que j’attendrai la diffusion sur TF1 (en multilangue, merci encore TF1 au passage).

Il me tarde de découvrir The Cape, je vous laisse… Si vous avez découvert des immanquables, n’hésitez pas, on a du pain sur la planche !

Les séries détrônent les films sur les murs de New York

Lors de mes visites à New York, ce sont l’omniprésence des marques, les affiches pour les comédies musicales et les actions plus ou moins événementielles pour les films qui m’avaient marquées. Les marques habitent toujours Time Square et les comédies musicales sont toujours à l’affiche sur Broadway. Mais les films semblent relégués au rang de la figuration.

La vraie révolution m’a paru tellement énorme que j’ai éprouvé le besoin de la valider. Mon goût prononcé pour les séries orientait peut-être mon sentiment. J’ai demandé autour de moi. Mais quand même, les images ci-dessous parlent d’elles-même.

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Envie de séries

Soyons clairs, depuis deux ans, j’avais perdu le mojo niveau série. Mes derniers vrais coup de coeur en sont maintenant aux saisons 3 ou 4 (Breaking Bad, Mad Men…), trop de vampires ont été joués à toutes les sauces depuis, trop peu d’innovations ont été proposées  comparé au début des années 2000 qui en regorgeait.

Bonne nouvelle : la saison 2010/2011 s’annonce haute en couleur. Un peu comme si la fin des séries de l’âge d’or -telle que Lost- réouvrait enfin une nouvelle envie de série, comme dans le bon vieux temps. C’est pas toujours très original sur le papier mais un petit quelque chose me donne très envie à chaque fois. C’est notamment l’occasion de suivre quelques-uns des acteurs qui me manquent.

On fera quand même un petit bilan en octobre pour être sûr mais en attendant, voici le tour d’horizon de tout ce qui me rend très impatient. Continuer la lecture de « Envie de séries »

Lepost et moi

A l’occasion d’un déjeuner avec Benoit Raphaël, j’ai formulé à haute voix pour la première fois la difficulté de ma contribution au site qu’il dirige, lepost.fr. Cet inconfort tient en quelques mots : je ne m’y sens pas encore chez moi. Malgré ou peut-être à cause du volume de visites et de commentaires qui me semblent élevés en quelques semaines sur un sujet de niche (les séries), je n’ai pas encore trouvé le ton qui me permette d’être fier de ce que j’y fais.

Pourtant, j’y trouve bien ce que j’étais venu y chercher dans une démarche équivalente à celle qui m’a poussé vers la blogosphère il y a quelques années : comprendre les mécanismes communautaires de nouvelles typologie d’espaces sur le web. En la matière, je ne suis pas déçu : ils sont très différents de tout ce que j’avais pu expérimenter jusque là. Ils reposent sur plus d’exigence sur le fond, une responsabilité proche de celle d’un journaliste, qui m’est donnée mais que je réfute, plus de commentaires en dehors d’une communauté à séduire avec une fréquence de publication conséquente.

Je retrouve néanmoins les mêmes liens quasi affectifs avec les quelques commentateurs réguliers qui me font le plaisir de me suivre et de s’intéresser à mon avis sur ce sujet de la plus haute importance (oui je parle toujours des séries).

Evidemment, même si je manque de temps, je continue l’expérience jusqu’à y trouver complètement ma place, en espérant réussir à y travailler au-delà des quelques créneaux nocturnes qui y sont dédiés jusque là.