Réjouissances cinématographiques

Le cinéma m’a donné en une semaine deux bonnes raisons de me réjouir, avec néanmoins à chaque fois un petit bémol.

D’abord, les nominations au César sacrent parmi les plus nommés Le premier jour du reste de ta vie, l’un de mes films préféré de ces dernières années. Dans les catégories Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleur acteur (Gamblin), Meilleur jeune espoir masculin (Marc-André Grondin) et féminin (Déborah François), Meilleur scénario original, Meilleur musique (pour Sinclair mais on n’oubliera pas le rôle de Daho jusqu’au titre du film) et meilleur montage. Je regrette seulement l’absence de Zabou qui mérite largement sa place parmi les meilleures actrices.

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Ensuite, la sortie demain du Bal des actrices pour lequel sa réalisatrice Maïwenn a assuré une promo aussi décoiffante que son film est plébiscité par la critique. Elle a balancé allègrement le nom des actrices qui ont décliné des rôles par manque d’humour sur elles-même devant des journalistes souvent médusés d’obtenir aussi facilement des réponses. Evidemment, tous les passages où on apprend qu’Adjani n’a pas un sens de l’auto-dérision surdéveloppé me gênent, faute de me surprendre. J’ai été surpris en revanche de constater qu’aucun journaliste ne jouait sur le fait que Maïwenn a interprété Adjani petite dans l’Eté meurtrier il y a 25 ans. En tout cas, ce bal là rentre en tout cas dans ma liste de films à voir vite (et j’ai un peu de retard sur ce terrain).