Mes coups de coeur Canalplay du mois

Je n’ai pas vraiment eu le temps de visionner autant de films que je l’aurais voulu sur Canalplay ce mois-ci, je me rattraperai en octobre. Parmi les 5 films que j’ai vu, voici mes deux coups de coeur.

Les Noces Rebelles : même si le film est beaucoup plus sombre que ce à quoi je m’attendais, j’ai été emporté par l’histoire et l’interprétation exceptionnelle de Kate Winslet (largement récompensée) mais aussi de Leonardo de Caprio. Ca c’est une surprise. Ce film m’a fait l’effet d’un coup de poing dans l’estomac que je voyais arriver de très loin.

Largo Winch : parler de coup de coeur n’est pas complètement honnête. Mais ça fait longtemps que j’avais pas vu un film d’action français aussi ambitieux. Encore une fois une belle surprise d’interprétation avec un Tomer Sisley immédiatement crédible et touchant. Ce film là m’a presque sauvé un dimanche soir de fin de vacances de la déprime, ça mérite un coup de coeur.

Le cadeau Canalplay

On ne va pas se le cacher, il y a quelques avantages à animer consciencieusement un blog depuis plus de 4 ans.  Je pourrais parler des journalistes qui appellent pour un témoignage en tant que dinosaure (niveau égo), des bienfaits de l’exercice de l’écriture (niveau neuro), des amis rencontrés (niveaux potos)… Mais il y a aussi l’opportunité de recevoir des cadeaux de marques qui y voient une façon de gagner une visibilité sur le web. Une opportunité que chacun gère différemment.

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Petite histoire de la Grippe A : Jour 2

Dans toute mésaventure, il y a sa bonne nouvelle. Avoir quelqu’un dans son équipe atteint de la Grippe A, c’est donc aussi s’affirmer en tant qu’early adopter et surtout se contenter de copier coller le récit de ses « aventures » sur son blog (j’adore). Il faut que je me fasse une raison, demain, Charles-Antoine ira beaucoup mieux, alors je profite maintenant…

masque-grippe-a

J’ai toujours fantasmé sur une semaine à passer à la maison, seul, sans engagement, sans contrainte, sans honte de ne rien faire de bien constructif.

Je glisse sur la liste des choses que j’ai toujours rêvé réaliser en pareille situation (on a tous à peu près la même).

Mais glander avec la grippe A, c’est comme faire ses courses quand on sort de table, on manque d’imagination, on a peu d’envies. C’est dire, je n’ai même pas la force de regarder TF1 (il en faut peu pourtant).

Je réalise en fait que pour bien glander, il faut être plus en forme que ça. Hier, j’ai semi-glandé.

Et puis la vraie glande ne fait sens que lorsque l’on peut la confronter à l’activisme d’autrui (touiller un café en terrasse pendant des heures en face de l’agence par exemple).

Mais là pas moyen ! Mon sens civique et ma voisine qui votait encore Pétain en 2005 m’empêchent de mettre un pied dehors. Plus moyen d’accéder à la boite aux lettres, j’élabore une stratégie pour atteindre le local à poubelle de nuit, hors de question de faire des courses. Pourtant il ne reste dans les placards et le frigo que des aliments sains et complexes à cuisiner. Je n’aurais jamais du faire pizza-pommes dauphines le premier soir !

Mais parlons symptômes !

Je crains de décevoir. Les mêmes qu’hier, à savoir maux de tête, courbatures, et pics de fièvre.

En fait, c’est un peu comme quand on boit un peu vite pendant un dîner. On ne réalise que l’on est fait que lorsqu’on se lève. Là pareil, on est mieux assis ou couché.

Toujours contre le masque

Le masque est définitivement peu pratique :

  • Galère de feuilleter un magazine quand les pages collent
  • Pas moyen de se grattouiller le nez
  • Difficile de se lier d’amitié avec sa voisine collabo
  • Engageant de partager un repas avec un sujet sain
  • Complexe de maintenir son autorité auprès des filles une fois qu’elles ont compris que je ne mourrai pas de la grippe A.
  • Impossible de lécher le rabat (non autocollant) de l’enveloppe donnée par le médecin pour renvoyer à la sécu l’arrêt maladie

Ils auraient du penser à un masque avec un trou pour la bouche.

A bientôt pour d’autres nouvelles de la grippe A

Petite histoire de la Grippe A

Vous en connaissez, vous, des gens qui l’ont choppé, ce truc qui fait la Une des journaux depuis des mois ? Parce que moi, oui. Charles-Antoine avait mis tous les atouts de son côté : des enfants qui ont repris l’école, pas de masque au bureau, des éternuements pas toujours dans son bras, à croire qu’il cherchait hein… Puisque, pour une raison indeterminée, il n’a toujours pas de blog, c’est ici qu’il nous relate enfin la vraie histoire de la Grippe A vue de l’intérieur (pendant que nous, on tremble en essayant de se souvenir du nombre de fois où on était à moins de 2 mètres de distance au bureau la semaine dernière).

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J’ai décidé de vous donner des nouvelles de la grippe A histoire de partager les expériences.
Je commence par vous raconter la fin  : je ne devrais pas succomber au virus.
Je dis ça parce que dans certaines institutions (comme l’école publique), c’est ce que l’on raconte. La première fois que mes filles m’ont vu avec un masque, elles y ont vu le signal clair que l’enterrement était pour bientôt.

Apparition des symptomes
A 17H40 vous êtes en bonne forme. A 18H30  vous pensez que vous ne vous relèverez pas (surtout si vous êtes un homme).
D’un coup : fièvre, courbatures (comme pour le sport, il paraît), frissons, souffle court (ça fait flipper ?).
En gros comme une grippe basique, banale, saisonnière mais en plus rapide (en clair, pas évident de mettre l’entourage à l’abri avant !!!)

Le Medecin
Il ne vous fait pas un hug en arrivant, vous accueille dans un cabinet les fenêtres ouvertes, vous ausculte de loin. De toute manière avec la tête que l’on tire, le diagnostic n’est pas long à établir.

Le traitement
De l’aspegic et un sirop pour la toux. « Mais alors, c’est pas une vraie grippe A ?!!! ».
Ben si mais c’est viral donc pas d’antibio et le tamiflu est réservé aux populations à risque.
En même temps, l’aspegic 1000 est ton meilleur pote. Tu aimerais mieux que ce soit du 10.000 de temps en temps.

Les conditions d’hygiène
C’est mieux quand on a une femme de ménage. Sinon, c’est galère. Genre changer tout le linge de maison, faire bouillir le linge (même quand Ariel est efficace dès 30°),  désinfecter les pièces 4 fois par jour avec un spray, aérer 30 minutes les pièces, se laver les mains…

Le port du masque
Il fait chaud sous un masque.
Ca donne envie de se laver les dents 5 fois par jour !
C’est pas pratique pour boire du coca.

Mais le masque, c’est surtout le symbole le plus fort, le plus visible et le plus neuf.
Je souhaite bon courage au premier porteur de masque dans le métro.
Il va comprendre ce qu’est le poids du regard des autres.
Info scoop de dernière minute : ma voisine qui m’a croisé dans l’immeuble avec un foulard sur le visage (pour planquer mon masque un peu flippant) m’a dénoncé à l’école. Sympa, non ?

A bientôt pour d’autres nouvelles de la grippe A

Métro-rétro-übersexuel, what else ?

En mai dernier, j’ai eu le plaisir d’être invité à écrire un papier pour Menstyle.fr. Le support ne laissant pas la place aux commentaires, je le reprends ici quelques mois plus tard.

Fini le machisme ou l’androgynie. Les années 2000 auront vu défiler bon nombre d’archétypes masculins marketés, incarnés par des célébrités plus ou moins rémunérées pour l’occasion.

Les métrosexuels David Beckham et Jude Law, assumant beaucoup (trop ?) leur part (excessive ?) de féminité se sont opposés aux rétrosexuels Russel Crowe ou Sebastien Chabal, très ancrés dans leur virilité tendance néandertal. Le tout avant de trouver un terrain d’entente éphémère dans l’aseptisée übersexualité d’un George Clooney qui conserve sa virilité en prenant soin de lui. La publicitaire Marian Salzman en a fait son terrain de jeu avant de se faire écraser par le rouleau compresseur L’Oréal. La multinationale tente en ce moment d’imposer un nouveau code à coup d’études quanti et quali appuyées par des spécialistes (psychanalystes, coachs, sociologues, journalistes modes…). La masculinité d’aujourd’hui serait donc incarnée par le Novocasual, comprendre l’homme « débarassé du carcan imposé par des modèles machistes ou ultra féministes » qui « reste lui-même en toute circonstance » mais « jongle avec 100 vies », toujours « décomplexé par rapport à la beauté » (euh, c’est à dire ?). Patrick Dempsey, le Dr Mamour de Grey’s Anatomy, en est son incarnation (et pour la voix haut perchée, on fait quoi ?). Voici donc un joli concept fédérateur probablement plus pensé pour vendre davantage de crèmes de jour et gels pour les cheveux que pour la dimension sociologique d’un homme moderne qui se cherche encore un peu.

Je continue à penser qu’il manque le profilage d’une nouvelle génération d’hommes pourtant déjà très répandus, à la fois moins caricaturaux et beaucoup plus extrêmes. N’ayant pas sous la main des batteries de sociologues, j’ai décidé de mener l’enquête avec les moyens du bord.

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Le paradoxe Mylène Farmer

J’avais décidé de ne pas écrire sur le concert de Mylène Farmer que j’ai vu hier soir puisque tout ce que je pense du concert et du Stade de France a déjà été écrit et que le sujet a un peu gonflé tout le monde depuis quelques jours.  Mais en la voyant à l’instant au 20h de TF1 avec Claire Chazal (que la chanteuse trouve très jolie, on s’en souvient), je ne peux pas résister davantage.

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