Je ne remercierai jamais assez ma salle de sport préférée de m’avoir offert Gala aujourd’hui. La souffrance musculaire m’a presque paru légère devant tant de détente. En notant au passage la densité du contenu people glam’. Comme je suis bon esprit, je partage ma lecture, suffisamment pour donner envie de plonger, pas trop pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte aux lecteurs assidus de Gala que vous êtes probablement.
En couverture, après m’être demandé à quel point la photo d’Elodie Gossuin a été photoshopée, c’est l’annonce d’une Roselyne Bachelot à la plage qui attire mon attention. Mais je résiste à aller directement combler ma curiosité, je commence par le début.
Je passe vite sur l’avis de Marc Jolivet concernant la médaille de commandeur des Arts et lettres de Bono parce que globalement, on s’en tape un peu de son avis à Marc.
C’est un BHL alangui au bord d’une piscine, chemise blanche ouverte, qui nous accueille pour le sommaire. J’hésite entre le rire et l’exaspération, du coup je ne lis pas le sommaire et continue sur le sommaire mode qui m’annonce que j’ai enfin bon goût : le bleu indigo que j’aime (enfin j’aime surtout le bleu klein) est à la mode, je saurai tout dans 70 pages !
Je reviens de Belgique, je ne peux pas ne pas lire intégralement cet article sur la naissance d’un couple royal dont j’ignorais tout : Philippe et Mathilde de Belgique, après l’abdication d’Albert II. Seule ombre au tableau de la photo de famille « affichant son bonheur » : la petite Eléonore, 5 ans, a raté son sourire et son mouvement de salutation de la main pour les transformer en crispation généralisée, laissant redouter une sévère gastro. Sinon, à part ça, ils ont l’air cool.
La page « flash express » nous sert une Mariah Carey tout en élégance (ahah) qui a su harmonieusement assortir son attelle -au bras- à sa robe. TRES joli (mouahahah). On découvre aussi que Louis Ducruet, fils de Steph de Monac et Daniel, a 20 ans et fait de la boxe comme papa. Hier à peine, il avait 2 ans, Louis, c’est dingue. Sans transition, Florence Cassez est qualifiée de « jeune lilloise de 38 ans », on relève aussi une petite faute d’orthographe (oublié les affres du passé ») mais je ne jetterai pas la première pierre hein.
La page suivante nous révèle les 5 raisons de penser que Jennifer Aniston est (enfin) enceinte, alors que, franchement, la photo d’illustration fait tout le boulot : main sur un ventre clairement rebondi. Moi je trouve qu’on aurait pu gagner du temps mais bon…
Page 18, encore des flashs express, et là, c’est le choc : on est en train de perdre Johnny Depp qui s’est mis au vernis à ongle. Gala et moi, on sait pas trop quoi en faire, donc on joue l’effarement. Et on préfère le travail réalisé sur Helena Bonham Carter pour la transformer en Liz Taylor. En revanche, la petite photo d’Helena au naturel en médaillon n’est pas trop bon esprit, attention, l’esprit Voici nous guette…
La page 20 m’apprend ce qu’est un « crop top ». Si vous savez pas non plus, allez voir (mais c’est pas beau hein, si je peux donner mon avis d’expert vite fait).
Enfin sur le premier gros sujet : Elodie Gossuin attend ENCORE des jumeaux, « une grossesse désirée qu’elle vit comme un miracle », mais on sait pas trop pourquoi. Elodie, elle aime bien montrer son ventre à la Une de Gala, c’est son truc quoi. En attendant, c’est drôle de revoir Bertrand qui avait participé à Opérations séduction sur M6 il y a 10 ans, ce que ne rappelle pas Gala, heureusement que je suis là…
Du mariage de Tina Turner, à 73 ans, on retient qu’il a eu lieu dans la propriété des nouveaux époux, à Küsnacht en Suisse. Voilà. Hum. Voilà voilà.
Des 2 pages sur Marie Gillain, on retient qu’elle a 38 ans, j’avais oublié qu’elle avait vieilli depuis « Mon père, ce héros ». Et on se moque gentiment de la photo en équilibre visiblement instable dans une tenue peu appropriée. Mais gentiment on a dit.
On passe vite sur la rencontre de Norbert avec sa femme (manque juste l’avis de Marc Jolivet pour qu’on s’en tape intégralement) et on s’arrête sur Sharon Stone qui, à 55 ans, a « enfin choisi un homme mûr ». Le précédent sérieux, Phil Bronstein, n’était pas de première jeunesse si on se souvient bien mais faut bien trouver un titre vendeur…
En découvrant la photo qui illustre l’article sur Nicolas Sirkis, je pense immédiatement aux Inconnus et à « Isabelle a les yeux bleus ». Déconcentration ultime. Je passe, du coup.
Si la comparaison entre Rihanna avec Liz Taylor semble sortie de nulle part, l’article finit par convaincre.
Olympe a été élevé par ses grands-parents, ok, mais 24h avec BHL nous attendent. L’occasion de se souvenir que Bernard vouvoie toujours Arielle, après 20 ans de mariage. On a beau le savoir, ça intrigue toujours. Mais Bernard « n’aime pas parler de sa vie privée » nous dit-il. On prend bonne note.
Le capitaine de l’équipe de rugby Thierry Dusautoir nous présente sa femme. Où l’on apprend que le mariage est un défi. Bien intéressant tout ça…
Pour nous prouver qu’il est « loin d’être parfait », Hugh Jackman nous explique dans l’interview qui suit que les cheveux dans son tshirt chez le coiffeur le contrarient énormément. On relit. Non non, il aurait vraiment dit ça. Priceless.
Un autre « Hugues » prend le relais pour nous révéler son histoire d’amour impossible avec Edith Piaf, décrite plus que jamais comme une chaudasse mangeuse d’hommes.
Enfin, page 60, Roselyne Bachelot nous invite à la plage, à Biarritz. Mention à la tenue bariolée de la page suivante, il semblerait que les stylistes de D8 l’aient lâché pour l’été, Roselyne. Vivement la rentrée.
Les 4 pages suivantes permettent à Catherine Allegret d’en remettre une couche sur « les actes » de Montant sur lesquels Signoret aurait fermé les yeux. Plus personne n’est là pour se défendre hein.
Une heure plus tard, nous n’en sommes qu’à la moitié du magazine. Quelques courts-circuit sur les pages mode s’imposent donc : en feuilletant sur le bleu et en notant le mannequin qui multiplie les duck faces, on tombe sur une Shakira méconnaissable qui nous annonce le lancement d’une eau de toilette à son nom. Misère.
Déco, cuisine et jeux précèdent « les soirées de Gala » avec plein de gens dont on ne sait plus ce qu’ils font d’autre, que des soirées…
Je vous laisse les découvrir. Si j’ai bien fait mon boulot, normalement, une envie irrépressible de foncer acheter Gala vous a envahi depuis quelques minutes. Bonne lecture.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.