Media Sociaux et ROI : regardons la vérité en face

En lisant les excellents billets de Greg et Nicolas sur le ROI des médias sociaux, je n’ai pu m’empêcher de penser qu’il fallait bien finir par admettre la dure réalité. Si les entreprises ont en 2010 encore du mal à comprendre la véritable valeur ajoutée des médias sociaux après plusieurs années de pédagogie, c’est forcément que nous sommes, nous agences, un peu mauvais. La bonne nouvelle est que ce n’est pas une exclusivité française. Nulle part dans le monde, les professionnels de la communication n’ont réussi à définir des metrix suffisamment percutant lorsqu’on parle de ROI. Et pourtant, à l’instar du WOMMA, tout le monde cherche activement. Chacun dispose de ses tableaux de rationalisation très complexes qui ne convainquent personne.

Et lorsque comme moi, on croit à la filiation des stratégies digitales avec les RP, plaçant au coeur des dispositifs l’influence entre les pairs et quelques référents, on a de quoi être inquiet : 150 ans après la formalisation de la discipline, les indicateurs de performance restent terriblement pauvres. Le plus souvent, la mesure adoptée est également la plus mauvaise : une équivalence publicitaire des retombées dans les médias. Chacun en comprend les limites mais personne n’a trouvé mieux. 150 ans…

Trouver des metrix simples et signifiants est donc notre mission à tous. Alors je me suis dit aussi que m’auto flageller ne suffirait pas, je devais proposer. Voici donc une piste.

Depuis toujours, le rêve des professionnels des RP était de disposer des budgets permettant de réaliser des études de perception voire de comportement auprès des cibles avant et après une campagne. Sans jamais les obtenir, les budgets.

La bonne nouvelle est que nous disposons dorénavant d’outils permettant de mesurer par extrapolation la perception des consommateurs / citoyens à travers leurs conversations sur le net. Pour un prix limité puisque l’écoute fait partie intrinsèque de tout programme digital digne de ce nom. Dès lors, fixer des objectifs liés à l’augmentation des conversations en volume par les cibles et de la part de voie positive au global serait un premier pas qui fixe des objectifs plus sensés que le nombre de fans sur une page Facebook.

Bon, à vous maintenant.

TF1 et moi

Je me serais bien arrêté à la version « mise en perspective », « réflexion quand tu nous tiens » et autres « analyser je sais faire si je veux » pour raconter comment je me suis retrouvé dans les locaux de TF1 la semaine dernière. D’ailleurs je l’ai fait ici sur le site du Figaro histoire de ne pas leur imposer que des billets sur la gay pride (les pauves).

En vrai, j’ai amené avec moi quelques Twittos  (on peut trouver un autre nom pour ça vite sinon ?) dans une visite orchestrée par Manu qui se cache derrière @TF1etvous, juste histoire de lui faire croire qu’on allait débarquer à 200 et aussi faire le mariole dans le fauteuil de Laurence Ferrari pour admirer la vue.

J’en ai profité pour narguer le présentateur de LCI dans son petit studio (comparé à l’immense plateau du 20 heures de TF1) et à animer un peu celui de Télé Foot tout abandonné (je vous montre pas l’image, c’est trop triste).

L’omniprésence de Monsieur Météo Louis Bodin des répétions sur fond bleu jusque dans la cantine a réussi à créer de l’émotion. Preque autant que si on avait croisé Jean-Luc Reichman quoi.

On a été reçus comme des rois et nous sommes désormais des défenseurs de Manu et TF1etvous contre vents et marées, c’est l’horrible réalité des sensibles que nous sommes. Très influençables en somme.

D’ailleurs, depuis, je vois TF1 partout. Tenez, en plein milieu du meeting Areva, Denis Brogniart a débarqué pour nous faire jouer les figurants avec tout le stade dans le film qu’est en train de tourner Regis Wargnier. True Story.

Sinon, Koh Lanta revient fin août, tout le monde est prêt pour le livetwitt ?

Envie de séries

Soyons clairs, depuis deux ans, j’avais perdu le mojo niveau série. Mes derniers vrais coup de coeur en sont maintenant aux saisons 3 ou 4 (Breaking Bad, Mad Men…), trop de vampires ont été joués à toutes les sauces depuis, trop peu d’innovations ont été proposées  comparé au début des années 2000 qui en regorgeait.

Bonne nouvelle : la saison 2010/2011 s’annonce haute en couleur. Un peu comme si la fin des séries de l’âge d’or -telle que Lost- réouvrait enfin une nouvelle envie de série, comme dans le bon vieux temps. C’est pas toujours très original sur le papier mais un petit quelque chose me donne très envie à chaque fois. C’est notamment l’occasion de suivre quelques-uns des acteurs qui me manquent.

On fera quand même un petit bilan en octobre pour être sûr mais en attendant, voici le tour d’horizon de tout ce qui me rend très impatient. Continuer la lecture de « Envie de séries »