Une couv sur les réseaux sociaux dans Stratégies en 2010 ?

Puisque j’ai eu l’occasion de le dire clairement à la rédaction à plusieurs reprises, je me permets de signaler ici que lorsque Stratégies réalise en juillet 2008 un papier sur les blogs, l’hebdo des professionnels du marketing et de la com ne fait juste pas son boulot. Parce qu’on est plusieurs à faire de la pédagogie dans les entreprises depuis plusieurs années, on sait ce qu’un papier de ce type provoque : un retour en arrière. Et il serait temps que notre presse professionnelle montre la voie plutôt que d’en suivre une qui n’apporte pas grand chose.

Pour échanger régulièrement avec mes camarades de jeu, je crois qu’il y a quelques consensus dans nos approches didactiques de l’expression sur le net en mode 2.0. Il ne me semble qu’aucun d’entre-nous ne parlons de « veille passive », on est tous d’accord sur l’erreur qui consiste à cibler des espaces de discussion pour leur audience/trafic et surtout, réfléchir le sujet par le prisme des blogs exclusivement a peu de sens pour aujourd’hui et le futur. Les réseaux sociaux ne constituent-ils pas un point d’entrée un brin plus ambitieux ?

Je serais assez mal placé pour juger dans l’article les citations de ces mêmes camarades, me reconnaissant assez peu dans celles qui me sont attribuées. Je ne pense en particulier pas que la rémunération des blogs structure la blogosphère. Mieux, je m’en moque. Ce qui m’intéresse, ce sont les multiples espaces de discussions, la diversité des profils, l’étendue des sujets traités, les signaux faibles qui, mis bout à bout, s’agrègent en signaux forts que les marques ont encore le choix de ne pas écouter (elles ne s’en privent pas) mais qui leur apporteraient une valeur ajoutée sans comparaison dans leur démarche de communication.

Mais le dossier Stratégies a le mérite de me nous faire profiter de la citation la plus pertinente et utile pour faire évoluer des annonceurs dans leur démarche lue depuis longtemps. Elle est celle de Fred Cavazza qui collabore dorénavant au blog d’une agence concurrente, dont j’ai eu du mal à suivre la relation « je t’aime moi non plus » avec Second Life mais dont la position historique sur les médias sociaux donne toute sa force à sa posture : « J’ai décidé de sortir du classement Wikio car je ne suis pas dans une logique d’éditeur et donc de course à l’audience. Mon blog me sert uniquement pour m’exprimer sur mon quotidien professionnel. Il met en avant mon expertise. Pour moi, plus de trafic signifie plus de pollution. Etre dans ce classement m’apporte plus de désagréments que d’avantages, à commencer par le flot incessant de sollicitations émanant d’agences de RP« .

Pas mieux.

Rien à voir mais quand même : si quelqu’un a compris le mode de fonctionnement qui continue à faire progresser dans ses classements le blog que je ne mets plus à jour depuis des mois, ça m’intéresse…

Est-ce que je le vaux bien ?

L’Oréal Professionnel lance une gamme de produits pour les hommes destinés aux coiffeurs. Je ne suis pas sûr de bien comprendre pourquoi, mais l’équipe a décidé qu’il était important que les blogueurs en parlent et a donc invité des chevelus représentants de la gent masculine online à une présentation. L’info « spécial blogueurs » était la disponibilité d’une application iPod pour retrouver facilement le coiffeur le plus proche équipé de produits L’Oréal. Mais c’est surtout la présence de coiffeurs et de l’équipe de pro L’Oréal qui a occupé la soirée. D’abord avec la démo du produit 5′ Cover sur un mannequin très équipé niveau poivre et sel. Et ensuite en prenant en main les blogueurs les plus téméraires pour des coupes plus ou moins sages.

De mon côté, c’est Sylvie et Gaëlle qui se sont occupées du passage « tête dans le bac » puis Gaëtan qui m’a montré ce qu’il savait faire avec des ciseaux, sous l’oeil de caméras tout de même très (très très) présentes. J’adore le résultat, j’y allais pourtant vraiment peu confiant. J’attends les réactions autour de moi pour en dire plus.

C’est donc la tête de mes petits camarades que je vais gauler ici, de toute façon, je sais déjà que j’y aurai droit ailleurs…

Vole petit papillon (version avec ratures)

Forcément, après un week-end alcoolisé ensoleillé, même si le mois de novembre l’été bat son plein à Paris, le retour à la réalité est compliqué.

Parmi les deux ou trois trucs à gérer dont on se passerait, il y a le bureau vide de celui qui nous a fait super bien à manger tous les midis profiter de sa cool attitude mais pas seulement. Du coup il nous manque et on lui dit. Ici pour pas le déranger pendant que cet enfoiré se la coule douce ses vacances méritées hein…

Désaxé

Beaucoup de choses ce week-end, il va me falloir deux minutes pour mettre de l’ordre. En attendant, je garde en tête une énorme fête de plus de 50.000 personnes au Parc des Princes avec Mika vendredi, un week-end Axe Boat plein de réconciliation avec le soleil cannois, de (nouvelles) stars, de bouées, de whisky coca et champagne, de Vincent(s), de Nicolas(s), de mer à 26°, de homards, de photos et vidéo… Et surtout sans connexion blackberry.

Ca va encore faire une note très longue.

L’auto-partage en test avec Okigo

Mon arrivée à Paris il y a 15 ans a bouleversé plusieurs petits détails dans ma vie. Le premier a été le refus immédiat de la voiture dans une ville bien fournie en transport en commun puis en pistes cyclables puis en vélo en libre-service.

L’émergence de l’auto-partage pourrait changer la donne. Peut-être.

Grâce à l’opportunité de tester gratuitement pendant 1 an le service Okigo lancé en 2007 par Avis et Vinci, je vais commencer à identifier les occurrences, les moments où disposer d’une voiture pendant quelques minutes pour un déplacement dans Paris fait du sens. Aller chercher sa famille avec ses bagages à la gare ? Transporter la télé que je dois acheter chez Darty à la maison ? Rejoindre des amis en banlieue pour une soirée ? Tout ne m’arrivera pas, je mettrai toujours dans la balance d’autres solutions mais je testerai.

L’équipe d’Okigo a eu la bonne idée d’ouvrir le débat sur un forum www.autoenlibreservice.com mais aussi de permettre à 3 de mes lecteurs de juger sur pièce. Les 3 premiers commentateurs de ce billet qui en font la demande auront donc droit à un abonnement gratuit pour l’été jusqu’en septembre.

Joyeux auto-partage j’ai envie de vous dire.

Leçon de communication

Imaginons la problématique : comment faire entendre sa voix et reprendre la main face une communication « adverse » qui vous met en position de faiblesse ? En l’occurrence, quand on est de Carolis Président de France Télévisions, comment faire face au Président de la France Sarkozy ?

Imaginons la réponse : se positionner en tant que CHEF D’ENTREPRISE, garant de la bonne gouvernance et de l’indépendance, qui n’hésite pas à s’exposer personnellement et en frontal pour défendre l’intérêt de ses troupes et de son entreprise. Et le faire dans l’un des rendez-vous politique de référence dans les médias, sur RTL.

Bien sûr ça passe par des sous-entendus appuyés sur un talent que Sarkozy pense avoir mais n’a pas, sur une défiance assez claire de la tentative d’ingérence de l’actionnaire et au final par une prise de risque personnelle gigantesque.

Je ne sais pas si c’est de la communication, mais c’est au minimum une bonne leçon. Même Apathie n’en revient pas.