Mon dentiste, ce héros

Depuis un mois, j’ai découvert un problème que je ne pensais pas avoir un jour : pas facile de rester immobile face à la fraise du dentiste quand on rit !

Parce que pour moi comme pour à peu près tout le monde, un passage chez le dentiste ne représente pas exactement le meilleur moment de détente dont on puisse rêver. Je dirais même que, douillet comme je suis, ça s’apparente d’avantage à un croisement entre un film gore des années 50 et la pire séquence de Fear Factor qu’à une bonne séance de rigolade. Mais ça, c’était avant que je découvre le dentiste le plus fun de tout Paris.

Fun dentiste

Autant le dire, la photo est non contractuelle, mon dentiste est beaucoup plus jeune que ça et son humour beaucoup plus subtil. OK, je vous raconte.

Continuer la lecture de « Mon dentiste, ce héros »

L’image de l’attachée de presse

Il y a des choses qui ne changent pas. je pense notamment l’image de l’attachée de presse, durablement associée à une ravissante idiote.

Kelly Mariés deux enfants

Le truc, c’est que j’ai débuté en tant qu’attaché de presse il y a 15 ans et que, même si la dénomination n’est pas exactement la même, je travaille aujourd’hui avec des consultants qui couvrent les missions d’attachées de presse. Aucun qui ne ressemble au portrait pitoyable qu’en fait cette ex-journaliste devenue chroniqueuse Emmanuelle Uzan en fait dans l’émission de France 5 On n’est que des parents. Du coup, en voyant la séquence de l’émission (allez directement à 32:50 pour vous épargner toute l’émission…), j’ai juste trouvé ça pathétique. La condition sine qua non pour ce soit pardonnable serait que ce soit drôle. Chantal Lauby dans La Cité de la Peur avait très bien réussi (big up Odile Deray). Là je pense qu’on peu dire qu’on est juste consternés, non ?

S’il existe une école du rire Emmanuelle, va falloir y aller…

Sur le net, personne ne vous entend crier

A force de passer une partie de mes journées à lire ce que les discussions des gens sur le net sur le sujets de société qui m’occupent, je perds les 2 mm de recul qui me permettraient peut-être de comprendre comment les entreprises ne se sont toujours pas structurées pour en puiser toute la richesse et l’exploiter. Parce que oui, le gens parlent sur Internet, avec leurs mots, à travers la réalité de leur quotidien, sur une multitude de médias sociaux. Et, grande découverte devant l’éternelle, les questions qu’ils se posent entre eux, recherchant des points de vue et des avis, tournent finalement assez rarement autour des attributs des marques qu’ils vont utiliser ou du bénéfice affiché des produits qu’elles leur proposent. Ce qui ne veut pas dire qu’ils n’attendent pas des réponses des marques face à leur problème de la vie de tous les jours, bien au contraire.

J’ai de plus en plus de mal à trouver que ses discussions constituent des signaux faibles tellement les questions posées et les points d’intérêt sont exprimés clairement pour peu qu’on prenne la peine de les lire. Je suis en train de chercher une image qui illustre ces discussions « enfouies », je me demande si je ne l’ai pas trouvée…

Too much ?

Je ne me souviens pas avoir déjà vu un dispositif pareil pour une élection américaine qui relègue cette semaine la crise au rayon des brèves de fin de journal même si on sent bien qu’elle est partout en filigrane (on sent super bien là, non ?). Toutes les chaînes s’y mettent, en tête TF1/LCI (qui avait déjà envoyé en balade Claire Chazal à New-York la semaine dernière), France 2 et Canal qui se transforme carrément en télé américaine cette semaine. L’argument justificatif est partagé par tous : non seulement il s’agit de la première puissance mondiale mais aussi du pays d’où la crise est partie. On friserait pas l’indigestion ?