L’auto-partage en test avec Okigo

Mon arrivée à Paris il y a 15 ans a bouleversé plusieurs petits détails dans ma vie. Le premier a été le refus immédiat de la voiture dans une ville bien fournie en transport en commun puis en pistes cyclables puis en vélo en libre-service.

L’émergence de l’auto-partage pourrait changer la donne. Peut-être.

Grâce à l’opportunité de tester gratuitement pendant 1 an le service Okigo lancé en 2007 par Avis et Vinci, je vais commencer à identifier les occurrences, les moments où disposer d’une voiture pendant quelques minutes pour un déplacement dans Paris fait du sens. Aller chercher sa famille avec ses bagages à la gare ? Transporter la télé que je dois acheter chez Darty à la maison ? Rejoindre des amis en banlieue pour une soirée ? Tout ne m’arrivera pas, je mettrai toujours dans la balance d’autres solutions mais je testerai.

L’équipe d’Okigo a eu la bonne idée d’ouvrir le débat sur un forum www.autoenlibreservice.com mais aussi de permettre à 3 de mes lecteurs de juger sur pièce. Les 3 premiers commentateurs de ce billet qui en font la demande auront donc droit à un abonnement gratuit pour l’été jusqu’en septembre.

Joyeux auto-partage j’ai envie de vous dire.

Leçon de communication

Imaginons la problématique : comment faire entendre sa voix et reprendre la main face une communication « adverse » qui vous met en position de faiblesse ? En l’occurrence, quand on est de Carolis Président de France Télévisions, comment faire face au Président de la France Sarkozy ?

Imaginons la réponse : se positionner en tant que CHEF D’ENTREPRISE, garant de la bonne gouvernance et de l’indépendance, qui n’hésite pas à s’exposer personnellement et en frontal pour défendre l’intérêt de ses troupes et de son entreprise. Et le faire dans l’un des rendez-vous politique de référence dans les médias, sur RTL.

Bien sûr ça passe par des sous-entendus appuyés sur un talent que Sarkozy pense avoir mais n’a pas, sur une défiance assez claire de la tentative d’ingérence de l’actionnaire et au final par une prise de risque personnelle gigantesque.

Je ne sais pas si c’est de la communication, mais c’est au minimum une bonne leçon. Même Apathie n’en revient pas.

Ce que le Service Militaire m’a appris

C’était il y a près de deux ans. Pour la première fois, je me laissais entraîner dans la rédaction d’un billet qui parlait de moi, vraiment. Il y en a eu peu d’autres depuis.

Vendredi, devant les yeux écarquillés d’un jeunot qui croyait à peine que le Service Militaire avait pu me concerner de près ou de loin, je me suis dit qu’il était temps d’exhumer ce récit que je viens de relire, finalement avec plaisir, et ça aussi c’est une première.

Alors pour les deux ou trois qui ne m’ont pas cru, voici Mon Service Militaire, tout y est vrai, même si ça ressemble parfois à une histoire à lire au coin du feu. Pour les autres, c’est beaucoup trop long, avec plein de mots, je reviens bientôt avec des images à colorier.

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Last minute regression

Est-ce que, pour une fois, je pourrais livrer des trucs en vrac histoire d’écrire un billet en 15 secondes ? Oui parce que d’habitude, ça se voit pas trop mais j’essaie de construire un peu et du coup, hop, ça me prend tout de suite 20 minutes.

Alors voilà, au cours des 8 derniers jours, j’ai vécu mon premier anniversaire Facebook (merci vraiment pour les surprises, les messages, les sms, les cadeaux, le courrier, le coup de téléphone, la côte de boeuf avec os à moelle…), mon dernier anniversaire avant de changer de décennie et plein d’événements qui me plongent dans ma nouvelle vie de post post post adolescent tendance régressif que je peux encore me permettre pendant 12 mois.

Bilan des courses : j’ai laissé exploser ma fanitude absolue pour les chercheurs fous qui à l’invitation de Mentos nous ont noyé sous le coca samedi dernier, je me laisse entraîner avec une joie non dissimulée sur l’Axe Boat dans 10 jours (Nellio parle très bien de la version 2007), j’assume complètement les multiples mousses parties à venir en septembre.

Bref, j’ai encore tous les signaux d’un trentenaire. Merci.

Sinon, j’ai mis un peu de gras quand même pour ranger, je peux pas m’en empêcher…

Mon Top 10 ciné

Sur une idée de Mathilde, inspirée par le petit, voici en exclusivité mondiale mon Top 10 des meilleurs films de tous les temps. Classés dans 10 catégories, histoire de corser l’affaire et accessoirement de mettre plusieurs films par catégorie parce que 10, c’est trop dur…

Catégorie « L’enfant qui sommeille en moi, sort de ce corps » : Le Monde de Némo et plus globalement tous les Pixar

Catégorie « Passez moi un kleenex (et 4 culots de 0 neg) » : ex aequo Se souvenir des belles choses, Dancer in the dark, Camille Claudel et l’Eté meurtrier (quand Isabelle pleure, je pleure, toujours)

Catégorie « Fabuleuses fables » : l’intégrale de Tim Burton, en particulier Big Fish

Catégorie « Oui j’ai un côté midinette et j’temmerde » : Mina Tannenbaum, Ma saison préférée, Working girl et Beignets de tomates vertes

Catégorie « Baston parce que je suis un mec quand même » : Die Hard

Catégorie « Humour crétin  » : tous les Monty Pythons et tous les films Terry Gilliam, Brazil pour n’en retenir qu’un

Catégorie « T’es complètement con, ça fout les j’tons ton truc » : L’intégrale de Alien et Shining

Catégorie « Arrête de jouer avec ta caméra, je vais gerber » : Tous les films de Lelouch des uns et les autres à Il y a des jours et des lunes en passant par Partir Revenir, La belle histoire et Itinéraire d’un enfant gâté.

Catégorie « je les connais par coeur mais je me les passe en boucle dès que j’ai un coup de mou » : La tour Montparnasse infernale et la cité de la peur

Catégorie « on croyait que c’était un nanar mais finalement c’est d’la balle » : Le Beauf

Je mets hors catégorie donc hors Top 10 tous ceux qui me scotchent au siège parce qu’ils fonctionnent sur un coup de théâtre (genre Le sixième sens, Les autres, Identity…). Et j’ai bien recompté, c’est un Top 10, je ne vois pas où est le problème. D’autant qu’il y en a plein qui vont me revenir dans les jours qui viennent.

Je suis censé faire tourner là ?

L’évolution de la presse féminine

Au regard du titre de ce billet, on pourrait s’attendre à une analyse en profondeur des tendances de fond qui régissent les grandes évolutions de la presse féminine papier et internet. Il n’en est rien, c’est juste, en passant, une remarque que je me suis faîte hier en passant devant un kiosque : « c’est donc ça l’évolution de la presse féminine ? ». Chic (?) et coquin comme ils disent…

Encore une semaine comme on les aime

Ca ne se calmera visiblement pas jusqu’à la fin du mois de juin. Ma revue de semaine, c’est donc :

Lundi : avant-première de Hancock à l’Olympia. J’ai tout raconté ici.

Mardi : l’équipe d’Okigo nous présente le concept de voiture à la demande, un autolib’ dans Paris dont j’aurai l’occasion de tester les avantages à l’usage grâce à un an d’abonnement

Jeudi : je rate la soirée people sur la terrasse du Westlin pour foncer découvrir Wall-E grâce à allociné. On découvre à cette occasion la nouvelle démarche participative du site au Page Rank de 7 qui propose aux amoureux du ciné et des séries TV de contribuer activement à partir de la fin du mois de juillet en donnant la possibilité d’ouvrir des fiches série puis ciné et en ajoutant à partir de septembre de nouvelles rubriques contributives et de nouvelles thématiques (Festivals, musique…). Je me note de répondre à l’invitation de passer boire un café sur les champs pour rencontrer toute l’équipe.

Samedi : Mentos créé l’événement sur l’esplanade de Montparnasse avec un set de David Vendetta à l’occasion de la fête de la musique et un show des deux chercheurs fous les Eepy Bird. On les a vu sur tous les plateaux de télé cette semaine. C’est en mode prise de risque maximale (et largement protégés par des ponchos) qu’on s’expose en live aux geyser de Coca formés par la rencontre avec des mentos. Belle soirée devant une foule en délire, bien orchestrée par RPCA.

Wall-E et Presto… ou la magie Pixar

Dire que j’ai failli rater ça… C’est en dernière minute que j’ai pu me libérer pour répondre à l’invitation d’Allociné qui promettait les 20 premières minutes du dernier Pixar Wall-E. C’était à l’occasion de l’annonce de l’évolution du site vers plus d’ouvertures aux contributions (j’y reviendrai).

Au final, une semaine avant sa sortie aus US, plus d’un mois avant son arrivée sur les écrans français et alors que toute la presse est sous embargo, nous avons pu assister avec toute la communauté super active du « site cinéma, DVD, Série TV et VOD » à mieux que l’intégralité du film puisque même le traditionnel court-métrage qui précède le film faisait partie du voyage… et c’est un grand cru ! Chaque film Pixar est un moment particulier (ça marche à chaque fois), c’était pas gagné d’avance mais ça se confirme cette année encore.

Presto : le lapin, le lapin, le lapin !

Presto, court-métrage Pixar

En 5 minutes, le magicien malmené par son lapin affamé réussit à nous plonger dans une pure comédie hilarante, à un rythme totalement délirant. Rien que pour la tête du lapin, dents au vent, en manque de carotte, véritable chat potté des temps modernes, on sait déjà qu’on n’est pas venus pour rien.

Update 7 juillet 2008 : La version intégrale tourne depuis hier sur les blogs, ici, ou encore .

Wall-E : créer de l’émotion avec l’improbable

Wall-e by Pixar

Prenez des robots vieille école qui n’ont rien d’humain et ne parlent pas, une blatte, une terre apocalyptique, des humains dégénérés en obèses décérébrés, secouez : il ne se passe pas grand chose si on n’intègre pas la potion Pixar, celle qui réussit par un mouvement de métal, un bruit, une image à créer une émotion qui vous fait passer du rire aux larmes en 1/4 de secondes.

C’est le miracle de ce film qui exploite superbement ce que les génies du Studio d’animation désormais exploité par Disney savent faire le mieux : créer de l’émotion avec le plus improbable. Un jouet, un poisson, une voiture, un rat et désormais des robots et même un cafard ! A regarder de près le générique de fin, on comprend facilement que ce n’est pas le fruit du hasard. C’est finalement avec les humains (voir les Indestructibles) que Pixar réussit le moins.

Les petits gimmicks sont là et Steve Jobs, patron du Studio quand il ne pilote pas Apple, réussit son placement produit avec un iPod et le bruit du Mac, Sigourney Weaver fait une voix qu’on peut s’amuser à essayer de retrouver, des moments cultes devraient envahir les cours d’école (Eve, prononcez Iiiiiiiiiiiive) et le générique de fin qui fait parcourir les siècles aux héros du film (y compris la plante verte dans sa chaussure).

Vous foncerez forcément voir Wall-E en salle le 30 juillet, c’est immanquable !

Les picnics de l’été saison 2

Si on considère le nombre de fois où on a eu l’occasion de parler des picnics de l’été au cours de ces derniers jours, je ne suis pas sûr qu’on puisse ici parler d’information mais on va dire que c’est maintenant officiel : la saison 2 débutera le 10 juillet ! A chaque jeudi son lieu et son dress code coloré. Et s’il pleut, on pète les dents à Météo France.

Ma Co-GO et moi-même, on est fier de vous présenter la bannière qui bouge avec de l’eau dedans goupillée par monsieur Joe la frite. Nous on a fait le plus gros du boulot, maintenant c’est à vous. Les détails sont sur le groupe Facebook (on est tellement modernes, je sais).

Du tarot à corunea

Passionné de Paris que je suis, je n’en oublie pas moins ce que j’ai perdu en quittant la province, quelques richesses qui manquent. Parmi elles, je regrette les nuits passées à jouer au tarot entre amis au coin du feu, sur la plage, au Lycée, à la montage, un peu partout en fait.

A part la belote et le rami (que j’ai un peu oublié avec le temps), c’était mes jeux de prédilection bien avant d’autres jeux de cartes qui fonctionnent sur des enjeux différents (le poker ou le Uno par exemple), quelques jeux de dés dont le Yam’s et sans point de comparaison avec les jeux modernes tels que les jeux vidéo.

Dans la famille jeu de cartes, il y a la catégorie jeu de rôle que j’ai peu eu l’occasion d’expérimenter. Le jeu Corunea qui vient de sortir me semble en constituer l’un des dignes représentants, promis à un bel avenir, en France et ailleurs à en juger par la communauté déjà très active en particulier au niveau des illustrations.

La question est donc : est-ce que les parisiens jouent à autre choses qu’aux jeux vidéo et au poker ?