Catégorie : Humeur

Hier soir, je débutais, pour préparer mon déménagement, un classement vertical par le mauvais tiroir : j’ai passé une heure à relire mes copies de philo d’il y a 20 ans.

Ce matin, je dégustais au bureau un riz au lait en cherchant l’inspiration du texte que j’aurais pu écrire à  23 ans sur le sujet.

Cet après midi, j’intervenais devant une cinquantaine d’étudiants de Sup de Pub en me voyant dans une salle presque pareille, il y a deux siècles

A l’instant, je viens d’être contacté sur Facebook (qui bouge encore, on a bien vérifié) par un de mes 3 meilleurs amis d’enfance.

Ce soir je rêve d’une nuit à jouer au tarot avec des amis, au coin du feu, juste avant de revenir en 2008.

Après un week-end à Londres, mon retour est consacré à participer à l’animation d’un blog déserté par son propriétaire. Peux pas être partout. Mais je reviendrai.

Pour résumer ma semaine, j’ai bien réfléchi, je vais concentrer tous mes efforts de mémoire sur lundi soir, le Queenie et ses Mojitos, le Queen et sa bouteille de Vodka, tous ceux qui sont passés nous voir ne serait-ce que pour faire un coucou, le déguisé (je laisse un peu de suspens pour les absents, les photos circuleront bientôt), les couleurs locales et les sobres en noir. Je vais au passage zapper le vestiaire à 2€50 par article et le bonne musique disco qui ne commence que vers 2h00 du matin. Et je vais mettre dans le groupe des zappés tout le reste de la semaine qu’on va oublier très vite. Vivement le week-end histoire d’aterrir.

Je ne sais pas si les blogs sont voués à disparaître à terme. A vrai dire, c’est un sujet qui n’a d’intérêt que parce que c’est le type d’angle qui peut intéresser les médias traditionnels. En vrai, on s’en tape. Mais c’est tellement plus simple à exprimer que ce qui sera probablement plus proche de la réalité : ils évolueront, s’intégreront dans des espaces différents, cesseront de croître au profit d’autres formats ancrés dans les réseaux sociaux… Quand on doit aller à l’essentiel, ça ne fait pas l’affaire.

Une chose est sûre : la blogosphère se renouvelle. En 2005, mon entourage blogosphérique était principalement composé de trentenaires qui bloguaient de près ou de loin pour les même raisons que moi. Quelques mois plus tard, il y a plein de nouvelles têtes, avec des motivations différentes. Je n’y vois que des bonnes nouvelles. Ou presque.

Continuer la lecture de « La théorie de la relativité de l’âge »

En cette période de vacances, j’apprécie particulièrement la mobilité connecté que m’offre mes différents terminaux. Equipés Wifi, Bluetooth ou Infrarouge, ils promettent enfin la liberté du sans fil pour se connecter, lire ses mails, transférer ses images, écouter de la musique… Si je mets de côté la capcité donnée de travailler à distance, il y a un seul tout petit souci : tous mes merveilleux appareils ne tiennent pas une semaine sans rechargement des batteries. Alors pour simplifier la vie des consommateurs rois que nous sommes, les marques ont eu la bonne idée d’éviter soigneusement la prise unique, mieux, de s’assurer que chaque câble d’alimentation diffère. Je tiens donc à remercier ici Nokia, Blackberry, Kodak et deux fois Apple (pour son iPod et son iBook) qui m’offre le privilège de remplir ma valise de câbles d’alimentation en tous genres et de multiplier les chances de se retrouver en rade pour peu qu’on oublie l’un d’eux, trop concentré sur sa crème solaire.

Y aurait pas une association, une fédération ou un organisme en charge de mettre de l’ordre pour nous simplifier la vie et imposer aux marques le plug unique ?

C’est à mon avis l’essence même des blogs : la capacité donnée à leurs auteurs de s’engager, réagir, se mobiliser, résister. En ces temps de micro-blogging et de zapping généralisé (je ne suis pas le dernier en la matière), ça manque. Le BlogDay doit aussi nous aider à nous en souvenir. Merci Cyrille.

Boycott de MSN et Yahoo le 31 août envoyé par cchaudoit

Leur métier ? Montrer des morceaux de leur anatomie à la presse People qui n’en demande pas plus.

Revue de détail tous les samedi matin au Starbucks, un été sous le signe de la culture. Des fois, Noémie, elle sort même du magazine pour se prendre un petit Latte.

Ils ne servent à rien, du coup, cette note non plus, on sera 2 à comprendre, c’est juste pour dire.

Ce serait presque rassurant de constater que dans un environnement où tout évolue très vite, parfois trop, il reste des immuables, des valeurs sûrs, des jalons, des repères. Sauf que dans le cas qui me préoccupe ce matin, il faudrait que ça bouge. Vite.

La dernière fois que je m’étais coltiné le service clientèle de Canal plus, c’était il y a presque deux ans. Je savais donc que ce n’était pas simple, je m’étais préparé à ce que rien n’ait changé. N’empêche, j’ai rarement eu autant de fois de suite envie d’éclater mon téléphone contre le mur. Puisque mon aventure est désormais malheureusement d’une banalité sans nom, on va faire court : après un passage de Noos sur mon offre télé adsl Orange, j’essaie de réintégrer Canal Plus que je continue à payer sans pouvoir y accéder. Pour ça, j’ai d’abord essayé le net, optimiste que je suis. Point de salut, il faut appeler.

Je commence par Canal qui me dit, après les toujours très longs couloirs de choix multiples qui ne correspondent pas à ma demande, que c’est Orange qui me dit que c’est Canal qui me dit que c’est Orange qui me dit d’aller en magasin. Tout ça après avoir fouillé quelques heures pour retrouver mon numéro d’abonné Canal puisque je ne reçois plus le magasine (on ne sait pas pourquoi d’ailleurs) et que sans le numéro, impossible d’entrer dans le système. Je passerai sur les longues minutes d’attente (à 0,34€ la mn of course), les appels interrompus après une demi-heure (en raison d’un "trop grand nombre d’appel")…

A ce stade : je ne reçois toujours pas Canal Plus, que je dois rappeler à cause d’un ‘MD inconnu sur le SI Canal" (??)… La dernière fois que j’ai appelé le numéro transmis par Orange (service Escalade), on m’a transféré vers le service ADSL qui n’a jamais répondu. Lorsque j’ai fais remarqué que c’était sans doute plus simple de résilier mon abonnement que de transférer l’offre d’un bouquet à un autre, la jeune demoiselle s’est contentée de m’indiquer les modalités de résiliation. Au secours. Et ça fait 1 mois que ça dure.

Pourquoi n’y a-t-il toujours pas une vraie gestion des demandes sur le net ? Je trouverais assez normal d’envoyer un email expliquant simplement : je suis passé de Noos à Orange, faîtes le nécessaire. Est-ce que c’est délirant ? Il faut que quelqu’un m’envoie la force de continuer (à tout ceux qui se demanderaient, oui, j’ai bien noté qu’il y a beaucoup plus grave dans la vie que payer Canal Plus pour rien).

Journée quasiment ordinaire. RAS. Réveillé à 5h00, j’entretiens activement le jet lag histoire d’éviter de ressembler à Doc Gyneco en arrivant au bureau lundi pour une réunion client. Je checke mes mails, Twitter, FaceBook, Pownce, je m’inscris à upcoming Yahoo, résiste à MySpace, rédige une petite note sur mon blog, téléphone au bureau, tout ça très rapidement, évidemment. Bref, après plus de 2h30 de vie connectée, je fonce prendre mon petit-dej puis dans la micro salle de sport de l’hotel histoire de l’éliminer (le petit-dej, pas la salle). Je crois vaguement reconnaître Gérard Miller qui sort quand je rentre (no offense), je me dis que je dois pas être très réveillé, juste avant de foncer tête baissée dans Laurent Ruquier. Je fais genre je suis pas français et je vous ai pas reconnu, je me concentre sur la fonte pendant 1h30. En courant sur mon tapis roulant, je regarde un reportage sur je ne sais quelle télé locale qui explique que l’explosion de FaceBook n’y change rien, MySpace reste le réseau social de prédilection dans le monde avec plus d’un américain sur 4 utilisateurs et des lancements prévus dans une dizaine de nouveaux pays dont la Chine. Je me dis qu’il faudra que je reconsidère ma position sur le sujet, peut-être que c’est vraiment Madonna qui voulait y devenir mon amie. Je retrouve des collègues dans le lobby de l’hotel et on part faire un tour sur le port bizarrement plutôt calme. La seule vraie attraction réside dans un réveil qui offre un décompte des derniers jours de pouvoirs pour le Président Bush.

De retour à l’hotel,  je checke mes mails, Twitter et tout le reste
puis décide de partir faire du shopping au Mall qui se trouve à 5
minutes à pied. Il y a foule, j’adore. Toutes les marques que j’aime
sont là, je passe 3h00 dans l’enfer de l’achat compulsif en particulier
dans deux magasins.

Parmi les us et coutumes tellement exotiques de nos amis américains, je
remarque des castings sauvages pour enfants et, alors que le soleil
brille encore largement, le restaurant au sous-sol du Mall est bondé à
18h30. Pas de iPhone à l’horizon dans le Mall, à croire que tout le monde s’en tape en dehors de Twitter.

Je balance en chemin quelques photos en moblogging. Je rentre les bras chargés, jette les sacs en vrac pour me jetter sur mon Mac, me prendre la tête sur la connexion Wifi de l’hotel qui ne marche pas. J’allume pour la première fois la télé et patiente presque calmement devant une avant-soirée spéciale Will & Grace et la découverte d’une série déjantée, Psych, sur USAnetwork. 
Après un détour par Burger King, je réponds aux quelques mails d’amis qui me parlent un peu comme si un grand malheur venait de dévaster ma vie entière parce que je ne suis pas dans le spécial blog marketing de Stratégies que j’ai pas vraiment vu passer depuis là où je suis. Je leur réponds qu’ils devraient venir faire un tour sur le blog, qu’ils se rendraient compte assez rapidement que ça n’a rien d’un blog marketing au sens où Stratégies l’entend probablement et que la rédaction a donc plutôt bien fait son boulot (sous toute réserve, j’attends de voir la liste des blogs retenus).  Tiens, cette notre m’éloigne encore un peu plus de Stratégies qui va peut être finir par me retirer mon label "Les favoris de Stratégies". Ceci dit, si la rédaction de Stratégies m’entend, c’est sans doute la moins bonne période de l’année pour sortir un dossier sur le sujet, à un moment où  (presque) tous vont partir en vacances. D’ailleurs, j’en ai profité pour prendre une des clés pour le gardiennage de la maison de Damdam pendant son absence. Juste avant de déconnecter, je viens de trouver le site qui va m’économiser 8h00 de boulot la semaine prochaine pour identifier quelques blogs influents dans des pays que je n’ai pas vraiment eu le loisir d’expérimenter jusqu’à ce jour.
On se donne donc rendez-vous tout l’été pour ceux qui restent, ici, chez Damdam et aussi dans la vraie vie, réservez vos jeudi soirs, on précise le rendez-vous très vite.