The place to be

Ces deux dernières semaines sont celles que j’ai passé le plus loin de la blogosphère depuis quasiment 2 ans. Quasiment pas de notes, pire encore, peu de visites de ce qui se passait dans la blogosphère française et, ultime drame, même pas le temps de répondre aux mails de mes potes blogueurs. Par chance, j’ai réussi à sauver juste le temps qu’il fallait pour ne pas rater l’événement dont tout le monde a parlé. Celui où il fallait être et qui a provoqué tant de débats. Je parle évidemment de cette réunion secrète avec Aziz (code 29), Cyrille (GO), Damien (A.), Damien (de B.) et Patrice (Gabriel’s daddy).  Tiens on a peu parlé de blogs et presque pas de ça (code 127 ou pas, j’en pense pas grand chose sinon que ça sert à rien d’autre que faire parler et que ça marche en plus de faire marrer !)*. 

Bilan : 2 caïprinas dans mon état de fatigue, c’est beaucoup trop mais c’était cool. La prochaine fois, je me mets au régime Aziz pour assurer un minimum pendant toute la soirée…

* J’en pense en fait beaucoup de choses mais je me permettrai juste une petite remarque : je fais partie de ceux qui passent pas mal d’énergie à faire de la pédagogie pour expliquer ce définit un blog, ce serait assez cool d’éviter de classer autre chose que des blogs dans un TOP 100 de ce type parce que ça fout un peu le bordel là. Merci pour eux… Pour le reste, j’ai juste honte d’être classé devant des référents absolus qui pour certains n’apparaissent même pas dans le classement. Comme souvent, c’est encore Vinvin qui en parle le mieux.

Mon premier coming out

Merci à tous pour vos mails, SMS, coups de fil. Oui oui, j’ai vu, je suis dans le journal. Je vire du vert au rouge pour les connaisseurs – non je ne parle pas de politique ici. Ce blog restera indépendant de mes clients et de l’agence, en commençant par ne pas les citer, comme avant.

Nomination_strategiesToujours soucieux de rester dans la tendance, j’ai décidé de faire comme Loïc et Vinvin. Enfin dans un style différent hein. Même si Thibault m’indique que Stratégies m’a choisi un sponsor légèrement orienté (tu cliques sur l’image et tu constates), mon coming out ne le sera pas, orienté (tu lis la suite et tu constates encore). 

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Gaulé

Des fois je m’fatigue à essayer d’enchaîner régulièrement des notes avec un peu de réflexion dedans ou au minimum un angle (sans aller jusqu’à un avis, faut pas déconner quand même). Des fois moins. Des fois j’écris carrément presque plus. Et c’est évidemment dans une période creuse que France 5 et Folie Privée décident le même jour de m’envoyer plein d’internautes qui vont forcément trouver cet endroit d’une platitude hors du commun et ne reviendront jamais. Le premier révèle ma passion pour les craquantes femmes desepérées, la deuxième… aussi. 

J’ai de bonnes excuses pour mettre un peu moins d’énergie ici. Le Werber et le bouquin de mon pote Alban à lire en parallèle des 2 autres bouquins que j’ai commencé, pas mal de théâtre parce qu’on m’y invite (vendredi dernier, Si tu mourais que j’ai aimé avec pas mal de réserves), quelques soirées parce que c’est la saison, y compris la blog party de vendredi, quelques films que j’ai envie de voir, un travail à terminer, un autre à commencer. Bref, on en parle vendredi…

Blog Party 2
Recommandé par des Influenceurs.

Sinon, j’ai d’autres petits bonheurs de blogueur très simples. Tiens, par exemple, me retrouver dans la blogroll pourtant très sélective d’un type que j’aime bien sans le connaître (malgré nos métiers respectifs qui auraient facilement pu nous mettre sur un même chemin), ça me rend fier comme un paon. Et puis j’aime bien le nom de son blog et son histoire.

Théâtre blog parade

Hier était un samedi un poil plus chargé que d’habitude, en particulier en fin de journée.

L'importance d'être constantA 17h00, théâtre avec la matinée de L’importance d’être constant, la pièce dont l’énigme a un peu vieilli mais la dont la corrosité et les aphorismes de l’auteur font toujours mouche. Très envie de (re)lire toute l’oeuvre d’Oscar Wilde. Beau casting avec Macha Méril, Lorant Deutsch, Frédéric Diefenthal et Geraldine Hamon dont une spectatrice nous a appris qu’elle était la femme de Diefenthal – un réabonnement à Voici s’impose… Mais c’est surtout Marie-Julie Baup, Claire Magnin et Yves Gasc dont on retiendra la performance. Globalement un vrai bon moment, surtout grâce aux répliques intemporelles.

 

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100_0527Après un rapide détour par la techno parade (tant qu’à passer par Bastille…), direction la rue de Charonne pour fêter un bon premier anniversaire à Potinblog et à son Cap’tainblog. J’avais un peu prévu de passer 1h00 pour rejoindre un dîner, j’ai comme d’hab totalement tenu parole et suis parti vers 1h30 du matin, sans dîner. Pour compenser, j’ai un peu bu mais me suis bien tenu tout le temps, il y a plein de témoins, j’suis tranquille (et Damdam était pas là, enfin j’me comprends).

C’est l’avantage de croiser des blogueurs dans un événement que je n’ai pas organisé, de près ou de loin. Du coup, je peux prendre le temps de discuter avec qui je veux, sans courir à l’entrée histoire de checker les arrivées, en ne souriant que si j’en ai envie, en m’amusant si j’veux sur un blind test dessin animé, enfin sans RP quoi. En plus des têtes connues (Ariel, Bertrand, Charles, GuiM et Kikoo, Greg, Miss Blablabla, Sandrine, Sophie…), des découvertes (Jean-Hubert, Nawal que j’étais super content de croiser enfin en vrai et Mathilde – qui m’a fait beaucoup rire, du coup mal aux abdos ce matin). Et puis il y avait Folie Privée, belle, que dis-je, sublissime, et “tout comme dans son blog” (hinhin elle me déteste déjà).  Bon j’ai aussi croisé des inconnus (pas mal d’amis de Nawal qui en a beaucoup, des amis, hein) peut-être même pas blogueurs (mais qui gérait la sécurité, bordel ?).

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Pour me remettre de mes émotions, je suis parti en direction des Bains où j’ai passé plus de temps à l’étage R&B qu’au sous-sol techno -esprit de contradiction caractérisé en ce jour de techno parade.

Voilà, j’ai commencé cette note à 11h00, je la poste vers 20h00, j’ai un peu mal à la tête, les oreilles qui bourdonnent et un très léger souci de concentration. Ca ira mieux demain.

Mon pire souvenir professionnel

Récemment, on m’a demandé quelle avait été ma pire expérience professionnelle. Je n’étais pas préparé à la question. Un seul événement m’est venu en tête, je ne voulais pas en parler. J’ai répondu à côté.

Un an après mon arrivée en agence, je me suis retrouvé dans la posture la moins confortable, celle que tout prestataire de service redoute : imposé à un client qui ne veut pas travailler avec lui. C’est devenu un grand classique avec la généralisation des réalignements internationaux. Ce grand constructeur informatique américain, avait choisi pour le monde entier une structure inédite sur le marché des RP : 3 agences (concurrentes) dont 2 pour travailler de façon très intégrée dans le même périmètre. Ce qui rationnalisait la situation dans la plupart des pays mais la compliquait singulièrement en France, depuis de nombreuses années attachée à la collaboration avec une seule et même agence.

Très vite après le choix, avant même la date de prise de fonction officielle de l’agence, une réunion européenne a été organisée à Paris. L’occasion de m’entendre répéter à de multiples reprises par mon nouveau client que 3 agences ou 1 seule, il ne voulait pas sentir la différence. “Je ne veux voir qu’une seule tête”. Et ce serait la mienne. Je sentais venir une année difficile mais un beau challenge. 

A midi, le déjeuner-buffet a au moins été l’occasion de rencontrer les équipes parmi lesquels de nombreux américains qui avaient fait le déplacement. Notamment, ceux de notre bureau new-yorkais avec lesquels j’avais souvent parlé mais que je n’avais jamais rencontré. Le déjeuner s’est un peu prolongé, ce n’était déjà plus le début d’après-midi lorsque je m’apprêtais à rejoindre la réunion sur le point de démarrer. Dans le couloir pour checker les messages sur mon portable, je remarque un bureau doté d’une énorme télé. Je me souviens avoir scruté la marque, la qualité de l’image, la taille de l’écran, le logo de la chaîne d’information américaine leader à l’époque, dans le vague, concentré sur mes messages à gérer. Je reçois un texto qui dit “regarde les infos si tu peux”, je lève les yeux et vois une tour en feu dans l’écran.

Après quelques secondes pour comprendre ce qui se passait, j’ai alerté mes collègues de réunion et on s’est vite retrouvé une trentaine dans ce grand bureau. Devant ce qu’on croyait tous être un accident. Inexplicable, incroyable, terrifiant, mais un accident. C’est avec des new-yorkais qui connaissaient tous au moins une personne travaillant au World Trade Center, que nous avons assisté à l’approche d’un nouvel avion, distingué clairement dans le ciel avant qu’il ne percute la 2ème tour. Je n’oublierai jamais le cri glaçant puis les quelques secondes de stupeur qui ont regné dans ce bureau. Juste avant la panique. Beaucoup tentant en vain de joindre New-York au téléphone, certains pensant aussitôt que Paris n’était pas à l’abri.

C’était le 11 septembre 2001, nous étions avec une dizaine de new-yorkais réunis au 37ème étage d’une tour à la Défense, les yeux rougis, et c’est mon pire souvenir professionnel. 

Sens de l’humour critère de recrutement ?

La tribune consacre dans son édition du jour une pleine page aux vertus de l’humour au travail. Avec des exemples quelque peu étonnants, telle cette compagnie aérienne qui, pour avoir intégré l’humour dans ses critères de recrutement, voit son équipage organiser des concours de blague lorsqu’un vol est retardé (je sais ça fait rêver). Mais il y a pire dans l’article, je vous laisse y jeter un oeil.

La tribune a visiblement appliqué le concept : franchement, il est marrant ce papier (enfin moi ça me fait rire) et il y a fort à parier que la journaliste n’est pas la dernière pour la rigolade. Si on vous demande un jour en entretien si vous avez de l’humour ou si vous êtes un “gai luron”, soyez prêt à répondre avec une petite blague de derrière les fagots (calembours, contrepetrie, rebus acceptées), on sait jamais.

On sait tous à quel point l’humour est à géométrie variable et se partage finalement assez mal, y compris dans la vie de tous les jours. Tiens par exemple, il y a pas mal de comiques qui cartonnent mais dont l’humour s’appliquerait assez mal à l’entreprise. L’intégrale de Bigard au bureau toute la journée par votre boss, ça vous branche vous ?

Jet lag

De retour à Paris après un voyage plein de turbulences qui m’a offert le rare privilège de ne pas fermer l’oeil de la nuit en avion. Pas dormi depuis 30 heures, il est 18h00 et la dernière fois que j’ai mangé, c’était un vague petit-déjeuner, je sais même plus comment je m’appelle là. Tous les ingrédients sont réunis pour que j’ai du mal à dormir ce soir. Longtemps que je m’étais pas tapé un jet lag comme celui-là. Au secours.

Plus que 10 minutes…

Visionnaire, Andy Warhol nous l’avait prédit : “dans le futur, chacun aura son quart d’heure de célébrité”. Grâce à Mry, le compteur a tourné pour moi pour la première fois aujourd’hui avec le numéro 3 de sa série “On la refait pas”. Encore 2 comme ça et j’aurai épuisé mon capital célébrité. Au rythme d’une prestation filmée tous les 37 ans, j’ai le temps de voir venir… Et puis, c’est vrai que j’aime bien le silence aussi.