Le big ideaL d’Ogilvy est lancé. Il est l’occasion d’une double exception : un billet en pleine période de totale déconnexion (merci pour vos messages, je reviens bientôt sur Twitter et ici aussi), portant principalement sur le groupe qui m’emploie, ce que je m’interdis habituellement.
Mais l’occasion est trop belle. Parce que le big ideaL cristallise ce qui me fait encore croire en la capacité du marketing de revenir à ses fondamentaux, donner du sens, se concentrer sur l’essentiel, au total, prendre de la hauteur. Ce qui me retient de retourner m’occuper de mes grenouilles décérébrées sur la paillasse d’un laboratoire. A écouter la réaction de mes clients au sortir de la présentation, on est quelques-uns à ressentir une urgence sur laquelle le big ideaL met des mots.
Alors ce grand idéal, c’est quoi ? C’est ce moment d’exception où la marque au meilleur d’elle-même rencontre un tension socio-culturelle, qu’elle l’adresse, mieux, qu’elle l’enrichit de son point de vue. C’est aussi lorsque la marque admet sa contribution possible à un monde meilleur. Rien de moins. J’ai lu ici ou là que c’était une saine naïveté. Je pense au contraire que c’est une nécessaire exigeance. Sans doute réservée aujourd’hui à un club très fermé qu’on attend de voir s’agrandir.
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