Hier soir, j’ai vu Parfums d’intimité du dramaturge canadien Michel Tremblay québécois au théatre La Comédia. Et je suis content de l’avoir vu. Pas sur le moment pour être sincère : j’en suis sorti presque épuisé. Peut-être question d’instant et d’envie de légèreté. Je pense surtout que Parfums d’intimité fait partie de ces oeuvres qui s’apprécient avec le recul.
Pour planter le décor et contrairement à ce que pourrait laisser penser l’affiche, autant le dire tout de suite : on n’est pas exactement dans le registre de la comédie mais plutôt celui du tourbillon des sentiments. Deux anciens amants passent une soirée à revenir sur leur relation passée, leurs doutes, leurs angoisses à l’occasion du décès imminent du père de l’un des deux.
La pièce est tenue pendant 1h30 par deux acteurs : Renato Ribeiro et Laurent Artufel. Si le premier devait être moyennement en forme et se vautrait en moyenne sur un mot par phrase, j’ai été vraiment agréablement surpris par la prestation de Laurent Artufel -dont j’ignorais les talents de comédien- dans un rôle complexe. C’est en y regardant de plus près que j’ai découvert qu’avant l’animation (sur Canal, M6 pour le Morning, pink et France 2), Laurent avait appris son métier d’acteur au cours Florent avant d’enchaîner les téléfilms jusqu’à un premier rôle dans le long-métrage King Size en 2007.
Comme systématiquement dans les petits théâtre dorénavant, les spectateurs sont énergiquement invités à faire marcher le bouche à oreille en en parlant autour d’eux et « sur internet, sur les blogs… ». Je n’aurais pas répondu à l’appel hier soir, je le fais aujourd’hui. Allez vous faire un avis. Pour découvrir la pièce à deux avec une place offerte, il suffit de regarder du côté de Facebook. Avant le mois de juillet où la pièce sera jouée au Festival d’Avignon.
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