La bonne surprise « Stars à nu »

Laissez-vous également surprendre et réservez vos soirées du 31 janvier et du 7 février sur TF1.

Soyons franc : quand j’ai répondu à l’invitation de TF1 pour découvrir en avant-première la nouvelle émission « Stars à nu » en décembre dernier, j’y allais avec un petit sourire en coin tout prêt à dézinguer. Le pitch ? : 15 célébrités (8 filles d’un côté, 7 garçons de l’autre) acceptent le défi de se dévêtir complètement au profit d’une cause, sur la scène du Lido devant un public. Les programmes de flux des chaines traditionnelles seraient-ils si mal en point qu’il faudrait désormais passer par un racolage de bas étage ? Au mieux, on pourrait se moquer dans un livetweet digne de la bonne époque.

Assez vite à l’arrivée des participants sur le plateau pour entourer le producteur Arthur, le ton qui s’est imposé était différent. Les causes nous ont semblé plus que des prétextes pour un casting de personnalités pour la plupart concernées de près ou de loin par les maladies abordées . Sensibiliser au cancer du sein pour les filles et aux cancers de la prostate et des testicules pour les garçons ressemble à un réel engagement.

Nadège Beausson-Diagne, Marin Lorphelin, Fanny Leeb, Heloïse Martin, Maddy Burciaga, Alessandra Sublet, Mareva Galanter et Firmine Richard composent le casting féminin (Photo Stéphane de Bourgies)

A la découverte des images, on assiste à un programme inattendu qui traite sérieusement de la sensibilisation aux maladies concernées, on n’a plus envie de se moquer. Même si le rire est présent, souvent comme une protection en particulier du côté des garçons, c’est l’émotion qui l’emporte le plus souvent. Il y est d’abord question d’acceptation de soi. Pour coacher les célébrités dans un effeuillage artistique, deux recrues de Danse avec les stars (Inès Vandamme et Chris Marquez qui signe également la mise en scène) et la danseuse burlesque Maud’Amour.

Franck Sémonin, Olivier Delacroix, Alexandre Devoise, Baptiste Giabiconi, Bruno Guillon, Philippe Candeloro et Satya Oblette côté garçon (photo de Grégoire Soussan).

Mais le programme va plus loin : 3 spécialistes, le professeur Karim Fizazi et les docteurs Alain Toledano et Benjamin Sarfati, accompagnent également les 15 personnalités au cours de cette aventure afin d’appréhender les premiers gestes de contrôle et ainsi sensibiliser au mieux au dépistage. Et elles se sont prêtées au principe du test… jusqu’au bout !

Deux moments m’ont particulièrement marqué -ne pas lire la suite si vous souhaitez ne rien savoir avant de regarder. D’abord le témoignage courageux de Jean-Pierre Pernaut sur le cancer de la prostate dont il a été victime (Claudia Tagbo témoigne du côté des filles). Ensuite, la violence que doit se faire Firmine Richard pour relever le défi et qui fait monter les larmes aux yeux.

https://twitter.com/PRland/status/1205097367961251840

Après visionnage, difficile de ne pas croire Arthur lorsqu’il explique qu’il s’est battu pour imposer le programme, la chaîne confirme d’ailleurs, et que la mesure du succès ne se fera pas à l’audience mais à l’augmentation des dépistages chez les français. L’impact a été majeur dans les pays où le programme a été diffusé (Angleterre et Australie).

Concernant les questions qu’on peut se poser, difficile d’y répondre avec certitude. Si on n’a pas vu les images des effeuillages dans leur intégralité, on peut se douter que toutes les personnalités sont allée jusqu’au bout (et que ce sera flouté pour rester dans l’esprit « familial » du programme). Les célébrités ont-elles été rémunérées : Arthur a assuré qu’elles ont toutes souhaité que le cachet qui avait été prévu pour eux soit remis aux associations.

Au final, ceux qui viendront pour se rincer l’œil resteront surtout pour les qualités d’un programme Ovni qui montre que le divertissement utile et de qualité est encore possible.

Les séries françaises entrent dans le game

Pendant des années, les séries françaises sont sorties de mon champ de vision. Je suis même passé à côté de jolis succès salués par la critique mais qui ne m’ont pas donné envie (« Le Bureau des Légendes », « Engrenage », « Maison Close »…). L’incapacité des acteurs de la SVOD (Netflix et Amazon en tête) à produire du français de qualité n’a pas aidé à créer l’étincelle.

Mais depuis quelques mois, les choses ont changé. TF1, France Televisions et Canal + ont produit des séries qui m’ont captivé ou plus simplement séduit. En faisant le compte aujourd’hui, je me suis rendu compte qu’on ne pouvait plus vraiment parler d’exception en dépassant les 10 coups de cœur.

Les bracelets rouges, Dix pour cent, Skam, Les grands, Hippocrate, Insoupçonnable, Calls, Baron Noir, Versailles, Working girls, Paris etc… Les quelques séries françaises que j’ai aimé depuis 2 ans.

A noter : j’aurais pu parler aussi de « A l’intérieur », la mini-série thriller de France 2 avec Béatrice Dalle que je dois terminer (merci le replay de France Télé). Je n’ai pas aimé quelques succès notables (« Plan cœur » de Netflix par exemple). Et je dois encore découvrir les séries d’Arte « Fiertés » (dispo en intégralité ici) et « Il était une seconde fois » ainsi que la série d’horreur de Netflix « Marianne ». J’ai fait l’impasse sur « Soupçons », le thriller amoureux de France 3 et « Le temps est assassin » sur TF1 dont les premières minutes ne m’ont pas donné envie.

Encore plus réjouissant, au moment de la clôture du Festival de la Fiction de La Rochelle, il devient évident qu’il faudra désormais compter avec les productions françaises. En particulier du côté des mini-séries. Voici un tour d’horizon de ce que j’attends avec impatience avec une sélection de 10 nouveautés à venir qui offre une petite sur représentation à Arte :

  • « Une belle histoire » (France 2) : lauréat de la catégorie « Série de 52 et 90 minutes » à La Rochelle, ça éveille forcément la curiosité, la compétition étant de haut niveau. Il s’agirait d’une variation autour des difficultés de 3 jeunes couples.
  • « Pour Sarah » (TF1) : adaptation d’une série québécoise, une quête de vérité pleine d’émotion mais palpitante au rythme de cliffhangers implacables. On nous annonce le meilleur, réponse dès la fin du mois sur TF1.
  • « Une île » (Arte) : Laeticia Casta et Sergi Lopez, présenté comme une variation moderne sur le mythe des sirènes. Primée à Series Mania 2019.
  • « Le bazar de la charité » (TF1) : à la tête de cette super-production historique, première en partenariat avec Netflix pour TF1, Audrey Fleurot et Camille Lou. Les premiers retours sont mitigés mais les premières images vues m’ont donné envie donc j’essaierai quand même.
  • « Les sauvages » (Canal +) : thriller d’anticipation politique et chronique familiale, la nouvelle série de Canal s’inscrit dans la lignée du phénomène « Years & years ». Peut-être moins désespérée. Marina Foïs, Roschdy Zem et Amira Casar.
  • « Trauma » (13ème Rue) : première production pour 13ème Rue, le casting mené par Guillaume Labbé excelle dans un thriller moderne. Annoncé pour novembre.
  • « Mytho » (Arte) : primée à Series Mania, menée par Marina Hands, les 6 épisodes seront diffusés au mois d’octobre.
  • « Moloch » (Arte) : thriller franco-belge autour d’inconnus qui prennent feu. Il y a Olivier Gourmet, Marine Vacth et Arnaud Valois. Il nous tarde du coup…
  • « Fertile crescent » (Arte) : Felix Moati et Mélanie Thierry plongée dans le conflit syrien
  • « Amour fou » (Arte) : Clothilde Hesmes et Jérémie Renier dans un thriller domestique

C’est donc le thriller qui s’impose comme le genre de prédilection des productions françaises de qualité. Arte devrait devenir l’une des premières chaînes auxquelles on pense quand on parle de séries françaises.

Mais TF1, France Télévisions et M6 en gardent forcément sous le coude pour l’arrivée de Salto auquel je continue à croire malgré les railleries.

On fait le bilan en fin d’année ?

Twitter anime ma semaine

Que serais-je sans Twitter ? Quelqu’un qui n’aurait sans doute jamais vu une course hippique de sa vie ni eu les honneurs d’une invitation chez Europe 1 (tôt le matin) et TF1 (le soir)… Même pas sûr que la soirée d’inauguration d’un grand hôtel serait passée par moi ni que j’aurais été invité au débat en petit comité avec une Ministre  sur « l’éthique et le numérique ». A se demander si j’ai eu une vie avant Twitter…

Dimanche dernier, c’est grâce @Laouffir de France Télévision que j’ai pu profiter d’un déjeuner à Lonchamp avec vue direct sur les courses. En vidéo, j’en ai retenu quelques moments décalés mais j’ai appris plein de choses grâce à une visite des coulisses et l’accueil de France Galop a été parfait.

Lundi soir, je visitais l’Hôtel Seven qui ne m’a pas laissé indifférent, j’en ai parlé .

Mardi soir, TF1 recevait 150 téléspectateurs sélectionnés sur le web et invités via Twitter (donc) grâce à @TF1etvous (et le petit coeur de Manu qui continue donc à battre). Dans la salle, l’équipe de direction très en forme avec l’oeil qui frise (Nonce et Laurent en particulier), Harry et surtout Jean-Pierre et Laurence tout en sourire, Evelyne Dhéliat radieuse, avec laquelle on a parlé de La maison de TF1 des étoiles plein les yeux, une proximité assez incroyable entre les décideurs et « stars » de la chaîne avec leurs téléspectateurs.

Après une fête de mon agence sous le signe du lavage de voiture et une vague micro sieste, direction Europe 1 à 6h00 du matin pour retrouver @guybirenbaum qui a exaucé un de mes rêves en m’invitant dans les coulisses d’un prime time de la radio, véritable machine de guerre, sur Europe 1. J’en ai parlé .

Mercredi soir, le débat sur « Ethique et numérique » c’est transformé en débat sur « la neutralité du net », nous étions 12 à y participer. Autour de la table @nk_m et quelques collègues du web avec des préoccupations parfois très techniques, parfois très initiées, parfois très citoyennes pour un échange parfois confus mais pas inutile. Le serial liveblogueur Laurent @Lilzeon en a fait un compte-rendu précis ici.

J’ai calmé le jeu jeudi et vendredi mais la semaine prochaine promet encore pas mal de nouvelles aventures…

TF1 et moi

Je me serais bien arrêté à la version « mise en perspective », « réflexion quand tu nous tiens » et autres « analyser je sais faire si je veux » pour raconter comment je me suis retrouvé dans les locaux de TF1 la semaine dernière. D’ailleurs je l’ai fait ici sur le site du Figaro histoire de ne pas leur imposer que des billets sur la gay pride (les pauves).

En vrai, j’ai amené avec moi quelques Twittos  (on peut trouver un autre nom pour ça vite sinon ?) dans une visite orchestrée par Manu qui se cache derrière @TF1etvous, juste histoire de lui faire croire qu’on allait débarquer à 200 et aussi faire le mariole dans le fauteuil de Laurence Ferrari pour admirer la vue.

J’en ai profité pour narguer le présentateur de LCI dans son petit studio (comparé à l’immense plateau du 20 heures de TF1) et à animer un peu celui de Télé Foot tout abandonné (je vous montre pas l’image, c’est trop triste).

L’omniprésence de Monsieur Météo Louis Bodin des répétions sur fond bleu jusque dans la cantine a réussi à créer de l’émotion. Preque autant que si on avait croisé Jean-Luc Reichman quoi.

On a été reçus comme des rois et nous sommes désormais des défenseurs de Manu et TF1etvous contre vents et marées, c’est l’horrible réalité des sensibles que nous sommes. Très influençables en somme.

D’ailleurs, depuis, je vois TF1 partout. Tenez, en plein milieu du meeting Areva, Denis Brogniart a débarqué pour nous faire jouer les figurants avec tout le stade dans le film qu’est en train de tourner Regis Wargnier. True Story.

Sinon, Koh Lanta revient fin août, tout le monde est prêt pour le livetwitt ?