Ce n’est pas une fatalité

J’ai reçu ce matin une newletter qui a retenu mon attention. Elle s’intéresse au syndrome du déficit d’attention. Les causes me rappellent quelquechose, l’environnement résonne (je scrute tous les boutons d’ascenseurs depuis ce matin), les symptômes me parlent, il va falloir que je mette en pratique les conseils proposés de toute urgence. En attendant de trouver le temps de dormir, de me nourrir de façon équilibrée et de faire du sport tous les jours, je commence dès aujourd’hui à me rapprocher de mes collègues… Chers collègues qui me lisez, pas d’inquiétude en me voyant me rapprocher, rien de grave, je suis juste en train de combattre le syndrome.

Eric Jones

Ceci n’est pas une rubrique régulière, je répète, ceci n’est pas une rubrique régulière. Juste le résumé d’une semaine presque ordinaire. Ca me fera marrer quand j’aurai 87 ans, sûrement…

Lundi : Levé 6h00. Rendez-vous puis déjeuner avec mon ex-boss et une ex-collègue devenus clients récemment. Cours de chant raté. Rush et pizza au bureau. Rentré 22h00. Dessert : 200 Dragibus. Couché minuit.

Mardi : Levé 7h00. Com de crise pour un client toute la journée. Séance de sport ratée. Rush et pizza au bureau (épisode 2). Rentré 22h30. Dernière soirée avant célibat de 2 semaines. Couché 1h00.

Mercredi : Levé 7h00. Rendez-vous avec d’autres ex-collègues qui deviennent eux aussi nouveaux clients. Je commence à avoir un problème d’espace-temps. Soirée Netizen (comme tout le monde) puis soirée Neuf TV où je croise nettement plus de têtes connues (ou reconnues). Dîner fixé avec une copine la semaine prochaine. Rentré 2h00. Couché 2h30.

Jeudi : Levé 6h00. Déjeuner avec ex-collègues et néanmoins clients depuis 3 ans. Longtemps qu’on s’étaient pas retrouvés tous ensemble pour parler d’autre chose que de boulot. On parle du “bon vieux temps”. Retour bureau. Soirée agence sur un bateau. Rentré pas tard pour cause de taf le lendemain. Couché 1h00.

Vendredi : Levé 5h30. En vrac pour répétition puis présentation prospection un peu compliquée. Rush mais pas de pizza au bureau. Rentré 22h00. Couché 22h01.

Samedi : Levé 8h30. Enfin un week-end pour me refaire une santé : plus de 2h00 de sport, exceptionnellement pas de chocolat viennois au Starbucks du coin, passé voir l’excellente expo Willy Ronis à Paris à l’Hotel de Ville, visionnage des séries ratées cette semaine, envie de voir personne (ce sera pour demain), soirée zapping variétés pas variées (partout Chimène Badi,  Tina Arena, Julie Zenati, Anggun, je sais même pas pourquoi je zappe), téléphone famille, couché minuit.

Dimanche : Levé ? J’ai 150 ans au bas mot. Des courbatures à peu près partout. J’annule mon brunch prévu de longue date. Je profite de cette interruption involontaire de mobilité pour rester scotché sur mon PC et visiter des blogs que je ne connaissais pas, commenter, poster une note rédigée il y a longtemps sur les blogueurs mais pas destinée à être bloguée. Envie de participer à l’opération Couvrons nous menée par Fred de Mai, oublié ma cam au bureau, j’essaierai avant mardi (date limite). Je plonge sur la saison 4 de Scrubs que j’ai pas vu (tiens il faudra que je poste une note un jour sur cette série tordante avec bande sonore tendance Comics). Pas de sortie en boîte ce soir, pourtant quasi rituelle le dimanche soir. Levé tôt demain…

Les blogs et la nature humaine

Les blogs constituent un superbe reflet de la nature humaine et de ses contradictions. C’est ma réponse à la question “comment définir les blogs ?” mais c’est aussi le type d’affirmation péremptoire qui, faute de démonstration, n’a aucune chance d’émerger du vide absolu. La définition forcément partielle qui suit revisite avec un éclairage différent les caractéristiques saillantes de ce qui fait un blogueur. Mais elle vise surtout à démontrer les fondements de cette réponse. Le tout sous forme de jeu parce que c’est quand même le week-end… Pour participer, il suffit de remplacer le mot “blogueur” par “homme” dans le définition que je propose.

Egosystèmes

C’est de notoriété publique : le blogueur parle de lui. La démarche fait figure d’évolution de ces fameux carnets intimes qu’on cachait sous l’oreiller, en secret ; elle est en réalité bien différente. Le blogueur n’aime pas disséquer les méandres de son nombril à l’abri des regards, il aime le faire en public et inviter les autres à participer activement à la contemplation. Il croit d’ailleurs y parvenir. L’égocentrisme est source de naïveté. Il dissimule au blogueur une réalité qu’il n’est pas prêt à supporter : ceux qui le lisent et qui le commentent s’intéressent moins à lui qu’à eux-mêmes. Normal, ce public actif est composé principalement d’autres blogueurs, tous équipés du même nombril en quête d’attention.

Castes’ in

Les blogueurs cherchent à intégrer ou à fonder, selon leur nature profonde, une communauté . Une communauté loin d’être en tous points comparable à d’autres communautés (en ligne : forums, newsgroup… qui restent du coup plus que jamais actives en se basant sur des centres d’intérêts communs). La communauté des blogueurs recèle une différence majeure : elle se compose d’intervenants identifiés, exposés, dévoilés donc immanquablement classés selon des critères culturels au sens large donc selon des classes sociales. Elle détermine ses leaders et ses suiveurs. Elle facilite des rapprochements naturels mais organise aussi des exclusions en guise de revers de médaille. Castes et réseaux composent ainsi l’environnement du blogueur.

Le pouvoir citoyen

Erigés en porte-drapeau d’un nouveau courant baptisé journalisme citoyen, les blogueurs mettent surtout en pratique un besoin irrépressible de démontrer qu’ils savent -ou croient savoir. Ils s’inscrivent dans une réalité qui a fait ses preuves depuis longtemps : l’information et le savoir font le pouvoir. La course au scoop, le débat d’idée ou l’expertise pointue dissimulent une recherche constante d’influence. Une quête qui force les blogueurs à sortir de leur égocentrisme et même parfois à dépasser les castes. Face à l’adversité, le blogueur est capable d’autant de cohésion et d’ouverture aux autres qu’il sait d’ordinaire s’enfermer dans une coquille faussement protectrice.

Life is a game

Le blogueur est un grand enfant, il est joueur. Il ressent le besoin d’injecter de la légèreté au coeur de tant de complexité. Il n’hésite pas à reproduire des comportements de cour d’école, à construire des chaînes volontairement stupides, à lancer des idées et débats sans intérêt, uniquement pour le plaisir du jeu. Il profite de ce qui est mis à sa disposition pour inventer des pitreries en image, en sondage, en post-it, en son ou en vidéo. Il assume ce besoin de s’amuser et d’alterner délires et gravité.

Prétendre que cette définition est celle d’un observateur serait dépourvu de toute crédibilité. Je suis ici un blogueur, tout ce qui est écrit doit être lu à travers le prisme du “en tant que blogueur, je pense que…”. Je ne me définis pas comme un citoyen du net mais plus simplement comme un être humain.

Le match de la semaine : le fond et les formes

Cette semaine aura vu se jouer une compétition médiatique autour de la promotion de 2 nouveaux magazines, déjà disponible en kiosque depuis jeudi pour l’un, dès lundi prochain pour l’autre. Un pic d’intérêt suffisamment rare pour être mentionné. Les raisons de cet intérêt reposent sur des motivations assez différentes.

                          Netizen Télé Showbiz

NETIZEN

Carte d’identité : mensuel, journal des “citoyens du net”, notamment destiné à “comprendre et décrypter la révolution blog”. Premier magazine du genre dans le monde, décrit comme un “ovni de la presse” par son équipe fondatrice. Rédacteur en chef : Cyril Fiévet. Edité par les éditions Astrolabe. Tiré à 85.000 exemplaires.

Outil promo : un blog des coulisses, conférences de presse et soirée de lancement, une équipe motivée et sur le pont : Fiévet en presse écrite et Ginistry en télé/radio (20h00 de TF1 notamment), des prescripteurs (les acteurs de la blogosphère) et l’agence de RP de Christophe. Un atout majeur : constitue un levier qui permet de surfer sur la “mode” des blogs en offrant aux médias une actu.

Qui en a parlé ? : tout le monde, un veritable buzz. Les agences de presse (dépêche AFP…), télé (TF1, LCI, Canal +, Public Senat…), radio (France Info, Europe 1…), presse écrite et internet (Le Monde, Libération, France2.fr, ) et bien sûr la quasi totalité des blogs qui comptent. Un véritable déferlement mentionné par Gilles Klein sur son blog.

TELE SHOWBIZ

Carte d’identité : Quinzomadaire, propose une “recette inédite et explosive” mixant programmes télé, actu showbiz et annonce de castings. Evolution du Magazine des castings.  Rédactrice en chef : Adriana Karembeu (dès le numéro 2). Edité par Fox Média. 0,95 Euros. Tiré à 350.000 exemplaires.

Outils promo : Adriana Karembeu ! (Site pas actif). Un atout majeur : à la croisée de 2 sujets qui cartonnent dans la presse française aujourd’hui (Magazine télé + Presse people)

Qui en a parlé ? : des dépêches d’agence (AFP, AP) et les reprises en ligne liées, des télés (+ clair sur canal, Fogiel…), quelques blogs et sites spécialisés (TVNews, A vos postes !, Blog Harry…)

AND THE WINNER IS…

Le match Netizen / Télé Showbizz, c’est aussi le match Cyril Fiévet / Adriana Karembeu. La victoire de Netizen, c’est aussi celle du fond sur les formes. C’est une victoire d’image, pas encore une victoire business : on peut craindre qu’il ne faille encore du temps pour que les annonceurs succombent aux charmes de l’intelligence avec autant d’entrain qu’à ceux d’Adriana (qui maîtrise ceci dit certainement parfaitement les rouages de la télévision slovaque).

MAJ 30/01 : un lien vers la vidéo de Plein Ecran sur LCI (merci Guillaume)+ la découverte dans mon bureau ce matin de Télé Showiz, très haut de gamme, digne, qualitatif, intelligent (non je rigole) avec Adriana en couverture qui a un peu gaulé la place de cette pauvre Magalie qui ne méritait vraiment pas ça. Vivement dans 15 jours pour le numéro 2…

Un espoir pour les séries françaises

Selon l’AFP et Reuters, HBO étudie la possibilité de lancer une chaîne en France. Ce serait sans doute la meilleure nouvelle de l’année pour les séries françaises qui bénéficieraient enfin de tout l’investissement qu’elles méritent. HBO (Home Box Office) est la chaîne qui a lancé (osé ?) Oz, Carnival, Sex and the City, les Sopranos ou Six feet under…Si HBO France produit, sur le modèle de HBO Amérique Latine, des séries de la qualité de epitafios, on est sur la bonne voie.

Bruit blogtique

Technorati a intégré l’outil de stat de Performancing qui permet de sortir sous forme de charts le nombre de fois où un sujet est cité. Rien de neuf sauf que, en cohérence avec l’approche technorati, la recherche peut être faite par langue, le tout en version figée ou avec mise à jour en temps réel sur un site. Forcément intéressant pour une marque ou une entreprise dont le niveau de bruit sur les blogs francophones peut enfin être illustré facilement. Ca marche évidemment pour d’autres sujets…

Par exemple : Madonna en France au cours des 90 jours

Madonna_1   

Avec mise à jour en temps réel :

French (Français) posts that contain Madonna per day for the last 30 days.
Technorati Chart
Get your own chart!

C’était le grand soir

C’était la soirée que tout le monde attendait : un parterre de stars, dans la salle et sur scène, des amis que j’ai retrouvé là par hasard avec plaisir, des caméras partout, un lieu magique, un buffet hollywoodien et enfin la révélation… 


Soirée 25 janvier 06
Vidéo envoyée par PRland

C’était la nuit des Neuf TV au Mandalaray, animée par Kad et Olivier, qui récompensait les chaînes de la TV sur ADSL. La soirée était ouverte par le fils de Clint Eastwood (le vrai, Kyle Eastwood) que j’ai raté parce que j’étais à une autre soirée…

Netizen et Neuf TVBienvenue à Netizen qui a donc été lancé au cours d’une soirée : tout le monde va en parler dans la blogosphère. J’ai fait un passage rapide au tout début, le temps de découvrir le magazine, saluer les 2 ou 3 blogueurs que je connaissais dans la vraie vie, rater tous ceux que j’apprécie, lis et commente souvent mais ne connais pas physiquement, sourire poliment à tous ceux que j’ai reconnu, prendre les appels boulot toutes les 2 minutes et au final ne pas réussir à souhaiter vraiment bonne chance à Christophe et l’équipe, forcément sur-sollicités. Quelques heures auparavant, le redac’chef avait par ailleurs posté sur son blog perso un message visant à prévenir le déferlement de critiques attendues (et qui a déjà commencé, forcément). Pour ce j’ai eu le temps d’en lire, c’est plein de petits défauts mais ça tient la route, j’attends de voir la réaction de "non blogueurs" au bureau aujourd’hui.

MAJ 13h00 : en tout cas, bravo à l’équipe de com pour le buzz, je suis submergé d’emails et d’appels ce matin pour m’"alerter" sur le lancement d’un "nouveau magazine sur les blogs". Une chose est sûre : tout le monde a l’info !

Mon buzz à moi – janvier 06

Tous les mois, je compilerai ici les actus, actions, événements, lieux ou produits qui ont généré un bouche à oreille suffisamment fort pour qu’il arrive jusqu’à moi, souvent à travers le prisme des blogs mais pas que. Aucune méthode scientifique, juste une sélection totalement subjective de sujets issus de plusieurs bouches et blogs pour arriver jusqu’à mon oreille.

Edition : J’aime ma boîte, moi non plus de Patrick Levy-Waitz et Yves Messarovitch, largement diffusé donc critiqué par des blogueurs que je lis (Charles, JB) ou découvre avec plaisir (Christophe, Gregory)

Presse : Il fallait vivre très loin de la blogosphère pour ne pas savoir que Netizen sera lancé en kiosque demain jeudi 26 janvier.

Télévision : Anne-Sophie Lapix, nouvelle présentatrice du nouveau JT 12.50 de M6, s’est investie dans une promo sur tous les fronts. Pas d’explosion d’audience pour autant.

Cinéma : le secret de Brokeback Mountain, succès en salle, favori aux Oscars après le succès aux Golden Globes.

Food : Le Monde a traité pour la deuxième fois en quelques semaines de la tendance des éléments colorés, photos à l’appui. Riche d’enseignement, autant sur l’évolution des enjeux de l’agro-alimentaire que sur celle du Monde…

Citoyenneté / société : difficile de faire un choix, j’en retiendrai donc 2 : l’affaire Garfieldd dont j’ai déjà parlé ici et le témoignages des acquités d’Outreau, analysés parmi 2 autres sujets (l’affaire Bernard Planche et la liquidation judiciaire de Mayetic) avec un angle intéressant ici.

Produit : le P990i bénéficie de son blog par des blogueurs

Un buzz à lui tout seul : Le darkplanneur réussit à mettre la Belgique à l’honneur partout juste en décidant d’y consacrer une semaine de rencontres du 13 au 25 janvier. Très fort.

Le buzz qui parle du buzz : Actu Buzz, Le Magazine du Bouche à Oreille

On me surveille mais j’m’en fous

Quelques semaines déjà que je reçois des signaux. Souvent positifs d’ailleurs. Avec en plus ou moins subliminal un message du type “tu peux être fier”. La raison ? : les concurrents sur le marché des RP et même des grands groupes de communication surveilleraient mon blog. J’ai même les noms. “Ils s’intéressent à toi, tu te rends compte ?”. Ben justement, non. Comme je ne sais pas bien quoi faire de l’info, j’ai décidé de l’ignorer. Ce qui s’avère d’ailleurs très exactement contraire à toute règle de communication. Prendre en compte sa cible, donc son lectorat, doit bien figurer dans les toutes premières pages du manuel du bon communicant.  

Une autre posture était possible : plonger dans mes outils de stats, essayer de recouper l’info, prendre en compte cet état de fait et choisir les sujets futurs de mes notes en fonction. Recentrer sur les RP, fermer définitivement la catégorie “Séries”, veiller plus sérieusement à ne pas diffuser d’informations internes à ma boîte. Mais voilà, ça m’amuse pas. Et je mets au défi quiconque de se lever toute la semaine à pas d’heure pour consacrer du temps à un blog qui ne l’amuse pas.

Du coup, je ne suis ni fier ni embarassé. Juste indifférent. Avec accessoirement l’envie de m’amuser. Par exemple à écrire cette note avec des phrases courtes et sans parenthèse. Pour rien, pour le fun. Parce que je suis habituellement le spécialiste international des phrases-à-rallonge-pleine-de-parenthèses-que-même-moi-je-comprends-pas-à-la-fin. Avec aussi la volonté de m’autoriser à traiter les sujets que je veux.

Penser à ceux qui visitent ce blog, c’est se censurer. C’est penser aux implications, interpretations. C’est ne jamais oublier que les écrits restent. La blogosphère en a été secouée récemment, des blogueurs mis en position difficile pour ne pas y avoir veillé.

Penser à ceux qui vistent ce blog, c’est aussi envisager tous ceux de mon équipe qui potentiellement sont en train de lire ces mots. D’ailleurs, tant que j’en parle, j’adore l’équipe. Ils sont tous tellement merveilleux. Voilà, ça dérape aussitôt… Je dédie quand même à certains d’entre-eux, les plus anciens, le titre de cette note, ils comprendront. Et puis il y a les amis, la famille, tous ceux qui finiront un jour par se balader ici. Parce que ça marche aussi en retrospectif cette histoire là. Quand on relate au fil des mois une passion cumulée pour Buffy, Marie Laforêt, Desperate Housewives, Madonna et les concerts de Mylène Farmer, ça doit assez bien dessiner le portrait d’un ami qu’on ne souhaiterait même pas à son pire ennemi.

Penser à ceux qui visitent ce blog, c’est surtout prendre un pas de recul, se regarder écrire, se regarder. Prendre le risque de ne pas aimer. Je continue donc à m’amuser, à n’envisager en tant que lecteur que ceux qui s’expriment sur ce blog et à sensibiliser du même coup sans le vouloir des agences de com de tous horizons aux séries américaines.

Sauvons le prochain bouquin d’Eric Revel

Thomas Blard nous invite dans les coulisses de LCI en vlog. Le guide s’appelle Eric Revel dans une prestation assez différente de la présentation de L’invité de l’économie : il se révèle marrant limite goguenard et adopte un ton décalé parfaitement approprié au format. C’est suffisamment rare pour le noter, il suffit de consulter quelques-unes des autres vidéos sur le blog de Thomas pour s’en convaincre. Du coup, ça donne plutôt envie d’aider Eric qui s’apprête à planter son prochain livre : emprunter un titre à Léo Ferré ressemble à une bonne idée mais, dans ce cas, on ne peut pas tout à fait exclure un rejet outré par le téléspectateur-moyen-de-LCI-néanmoins-lecteur-acheteur-potentiel (qui s’est déjà fait violenter récemment par Joey Starr et ses potes dans les médias). On manque un peu de détail sur le contenu pour proposer des alternatives. Ou alors "Vote monsieur connard s’il vous plait" ?

Bon sinon ça a l’air sympa la rédaction de LCI…