Age de Peer

Essayez de répondre à ces questions avant regarder la bande-annonce du livre d’Alban Martin à paraître le 22 septembre :

  • Combien y a-t-il d’épisodes de Star Wars ?
  • Combien ça coûte de faire un film à Hollywood ?
  • Quel est le disque compact le plus vendu l’année dernière ?

Vous pensez connaître les réponses ? Vérifiez quand même…

 

La fin de la communication traditionnelle : StarAc en cas d’école ?

On l’aura tous compris : les annonceurs sont confrontés à une mutation qui modifie en profondeurs les liens entre les marques et leurs clients. L’enjeu est de créer du lien en injectant ce que les consommateurs, notamment les plus jeunes, attendent désormais : de l’interactivité voire de l’implication, une capacité à surprendre et à fédérer des communautés, de la transparence et de l’ouverture qui invitent dans les coulisses du pouvoir et du dialogue, avec tous les risques liés pour des entreprises longtemps très habituées à détenir la propriété exclusive, d’un bout à l’autre de la chaîne, de leurs marques.

Il y a une bonne nouvelle : les marques sont poussées à innover et à sortir des écrans publicitaires traditionnels pour les trouver là où on les attend moins ou dans des formats nouveaux. Les exemples sont multiples, j’aime assez ce qui se fait dans l’univers du jeans en la matière (exemples Levi’s et boutique Lee). Mais le terrain qui restait le plus à défricher est celui du format des écrans publicitaires traditionnels. Et là aussi il y a du nouveau.

StarhackCette année, la Star Academy, désormais “marque” emblématique de TF1 et fer de lance de la campagne de rajeunissement de la chaîne, a trouvé de multiples façon d’innover dans la promotion, faute d’innover dans le programme. Mais c’est finalement peut-être là que se situe l’un des enjeux clés du leader. Le site Starhack, lancé dès le 3 septembre, offre aux fans (et détracteurs) la possibilité de détourner les images du programme. Une façon d’accepter et d’une certaine façon contrôler ce qui se fait de toute façon depuis l’origine sur des sites, blogs et forums de fans et détracteurs. Dans une approche très Skyblog, il n’y a qu’à suivre l’invitation : “tu choisis tes séquances dans la vidéothèque, tu enregistres tes doublages et tes sous-titres, tu valides ton hacking”. Pour lancer le concept, des voix connues s’y sont collées : Arthur (évidemment), Dominique Farrugia, Jonathan Lambert , Michel Muller ainsi que Bruno Salomone et Philippe Dajoux. A l’arrivée, des fois c’est drôle, souvent pas, ça manque d’outils viraux mais c’est sans nul doute participatif, au-delà du vote qui reste présent évidemment.

Bruno SalomoneEt c’est encore dans le cadre de la Star Academy qu’une petite révolution se déroulera sous nos yeux ce soir (initialement prévue le 8 septembre) : le dernier spot du dernier écran publicitaire sera proposé en direct et devrait rebondir sur l’émission (en direct également) qui l’encadre. Ce seront 20 secondes de pub historiques, au profit du nouveau chewing-gum Hollywood 2Fresh et c’est finalement Bruno Salomone (encore lui) qui aura la lourde charge de réaliser sans filet une performance impeccable du premier coup -une ligue d’impro avait été envisagée. C’est évidemment un coup, mais il pourrait selon l’impact être amené à se renouveler ou même se généraliser. L’air de rien, ce sera une première à plusieurs titres : le BVP ne pourra contrôler qu’à posteriori, tout dérapage reste possible, c’est l’entrée d’une nouvelle forme d’interactivité au sein des écrans publicitaires, peut-être même le début d’une prolongement des programmes pendant les coupures pub et les coûts de production sont forcément démultipliés.

Premier niveau de réponse dès ce soir donc.

Chez Albin Michel, de Werber à Baguian

Albin MichelContent je suis. J’étais invité ce soir chez Albin Michel, en tant que blogueur, à rencontrer Bernard Werber. C’est désormais entre autre l’auteur de la première dédicace de toute ma vie, sur une “épreuve non corrigée” de son dernier opus à paraître Le Papillon des Etoiles. Déjà c’est pas rien. Certes, à ce stade, je n’ai pas d’avis. Je sais juste que Les Fourmis et L’Ultime Secret m’avaient bien plu. Je ne parlerai du nouveau que si j’aime.

Epreuves non corrigées le Papillon des Etoiles 100_0517 

Pour presque tout savoir, allez visiter le site du Papillon des Etoiles.

Evidemment, j’étais le seul blogueur invité et il n’a signé que pour moi (ben quoi ?).

Bernard Werber dédicaces

Mais surtout,  l’homme de communication qui nous a accueilli, visiblement convaincu de l’intérêt de sensibiliser les blogueurs, me rappelait vaguement un bon souvenir, sans que je puisse le situer. Jusqu’à ce qu’il évoque sa collaboration avec Zazie. C’était bien Vincent Baguian, que j’avais découvert sur scène en 2003. Zazie squattait alors le bataclan pour un concert intimiste et totalement jubilatoire. J’avais particulièrement aimé son duo avec Vincent sur le titre “Je ne t’aime pas” dont le texte m’avait juste scotché. Je m’étais promis d’acheter son album, je ne l’ai pas fait à l’époque. Faute de disponibilité sur iTunes, il faudra ce soir que je me contente de l’enregistrement de son duo sur l’album live et j’attendrai demain pour pour réparer cet acte manqué (j’achèterai aussi son premier album pour la peine). On a pu échanger 3 mots sur ses carrières parallèles, la première partie qu’il a assuré lors du Rodéo Tour (seul concert de Zazie que j’ai raté) et j’ai pu lui dire que j’avais vraiment aimé ce duo. C’est après que je me suis souvenu de son nom associé aux textes de Sol en Cirque que j’ai déjà. Non vraiment, content je suis. Ca mérite bien une petite photo “paparazzi style” hein.

Vincent Baguian

Ne serait-ce que pour cette belle surprise, merci à Tribeca pour l’invitation.

Votre agenda

Vous aviez prévu un truc le 7 décembre ? C’est balot parce que le 7 décembre, vous ne le savez pas encore, mais vous êtes pris. Si si, vous êtes pris. Le matin très tôt, pour éviter les ruptures de stocks, vous êtes chez votre libraire pour acheter son livre que vous passerez le reste de la journée à dévorer. Mais du coup, bonne nouvelle, le 6 et le 8 décembre, vous êtes libre.

La chambre d'Albert Camus Ron

Vinvin connecté

Le type le plus drôle de la blogosphère invité du Grand Journal de Canal, c’est un pas de plus vers son rêve américain : s’il n’a pas encore rencontré Clint Eastwood, son nouveau copain Sydney Pollack (qui s’est visiblement bien marré) devrait l’y aider. Si son deuxième rêve est d’entrer en connexion avec Arielle Dombasle, c’est pas gagné, BHL semblait moins fan…


Le grand journal de vinvin
Vidéo envoyée par FdM

Le come-back de Lost

Pour tous ceux qui ont été déçus – à juste titre – par le début de la deuxième saison de Lost, un conseil : ne ratez pas les derniers épisodes de la saison qui se mettent enfin au niveau de la première. En cadeau de motivation, voici la bande annonce (en VOST) de la saison 3 qui commence aux Etats-Unis le 4 octobre sur ABC. Pas vraiment de spoilers, juste un piqûre de rappel de l’ambiance.


Trailer Lost saison 3 VOST
Vidéo envoyée par PRland

 

Mon pire souvenir professionnel

Récemment, on m’a demandé quelle avait été ma pire expérience professionnelle. Je n’étais pas préparé à la question. Un seul événement m’est venu en tête, je ne voulais pas en parler. J’ai répondu à côté.

Un an après mon arrivée en agence, je me suis retrouvé dans la posture la moins confortable, celle que tout prestataire de service redoute : imposé à un client qui ne veut pas travailler avec lui. C’est devenu un grand classique avec la généralisation des réalignements internationaux. Ce grand constructeur informatique américain, avait choisi pour le monde entier une structure inédite sur le marché des RP : 3 agences (concurrentes) dont 2 pour travailler de façon très intégrée dans le même périmètre. Ce qui rationnalisait la situation dans la plupart des pays mais la compliquait singulièrement en France, depuis de nombreuses années attachée à la collaboration avec une seule et même agence.

Très vite après le choix, avant même la date de prise de fonction officielle de l’agence, une réunion européenne a été organisée à Paris. L’occasion de m’entendre répéter à de multiples reprises par mon nouveau client que 3 agences ou 1 seule, il ne voulait pas sentir la différence. “Je ne veux voir qu’une seule tête”. Et ce serait la mienne. Je sentais venir une année difficile mais un beau challenge. 

A midi, le déjeuner-buffet a au moins été l’occasion de rencontrer les équipes parmi lesquels de nombreux américains qui avaient fait le déplacement. Notamment, ceux de notre bureau new-yorkais avec lesquels j’avais souvent parlé mais que je n’avais jamais rencontré. Le déjeuner s’est un peu prolongé, ce n’était déjà plus le début d’après-midi lorsque je m’apprêtais à rejoindre la réunion sur le point de démarrer. Dans le couloir pour checker les messages sur mon portable, je remarque un bureau doté d’une énorme télé. Je me souviens avoir scruté la marque, la qualité de l’image, la taille de l’écran, le logo de la chaîne d’information américaine leader à l’époque, dans le vague, concentré sur mes messages à gérer. Je reçois un texto qui dit “regarde les infos si tu peux”, je lève les yeux et vois une tour en feu dans l’écran.

Après quelques secondes pour comprendre ce qui se passait, j’ai alerté mes collègues de réunion et on s’est vite retrouvé une trentaine dans ce grand bureau. Devant ce qu’on croyait tous être un accident. Inexplicable, incroyable, terrifiant, mais un accident. C’est avec des new-yorkais qui connaissaient tous au moins une personne travaillant au World Trade Center, que nous avons assisté à l’approche d’un nouvel avion, distingué clairement dans le ciel avant qu’il ne percute la 2ème tour. Je n’oublierai jamais le cri glaçant puis les quelques secondes de stupeur qui ont regné dans ce bureau. Juste avant la panique. Beaucoup tentant en vain de joindre New-York au téléphone, certains pensant aussitôt que Paris n’était pas à l’abri.

C’était le 11 septembre 2001, nous étions avec une dizaine de new-yorkais réunis au 37ème étage d’une tour à la Défense, les yeux rougis, et c’est mon pire souvenir professionnel. 

Ma carrière de reporter – début… et fin

Après des débuts de critique TV très amateur, j’ai décidé de me lancer dans le reportage très approximatif. N’empêche, Serge Moati peut commencer à trembler, oui. J’ai choisi un événement totalement au hasard, décidé d’un angle foncièrement original (les coulisses), sorti mon plus bel appareil photo, sélectionné au hasard 3 victimes (merci Fred, Fiona et Catherine) et je me suis lancé. Pour la post-production, c’est Myriam qui s’y est collée. Bref, pour moi, c’était service minimum. 2 ou 3 questions faussement naïves et hop ! OK ok je vais réfléchir encore un peu avant de me lancer dans une carrière de journaliste terrain, hein ?

Making-off
Vidéo envoyée par PRland

Pink sur Dailymotion

DailymotionAprès Disney et Gaumont, Dailymotion semble avoir signé un deal avec un annonceur un peu inattendu pour une plateforme ne ciblant à priori pas particulièrement la communauté gay : Pink TVNous Tous, premier roman photo gay qui en est déjà à sa troisième saison (distribué gratuitement dans les bars et sur le web mais réservé à un public majeur), sera diffusé en octobre sur Pink en version animée. Le pitch promet de l’amour et du sexe, la bande-annonce proposée par Dailymotion confirme. C’est pour la bonne cause puisqu’il y est question de prévention avec une approche réaliste.

 

Pour la promotion, des bannière sont proposées en téléchargement sur le site.

Nous Tous