Breaking news

Faisons un petit bilan : on a perdu Bruce Toussaint le matin et la matinale de Canal ne sera jamais plus comme avant. On s’en est remis mais quand même… Le ton inimitable s’est déporté le midi dans l’Edition spéciale avec succès selon les chiffres d’audience. Le truc, c’est que le midi, je sais pas vous, mais moi je travaille. Il reste donc pour se consoler Breaking News, l’émission d’info fiction qui revient pour un second numéro sur Jimmy le 16 décembre avec un sujet flippant sur le bioterrorisme.

Pour le fun mais pour la bonne cause, on va donc se rabattre sur la prestation de chanteur qui signe l’engagement de Bruce dans la lutte contre le cancer. C’est l’occasion de découvrir un vrai talent caché…

Sexiest man alive : laissez moi passer !

La tendance notée il y a un an se confirme : quand on est un mec, pour être sexy, il vaut mieux avoir au moins 40 ans. Cette année, en tête de liste de l’homme le plus sexy au monde selon le magazine People, le comédien australien et bientôt chanteur Hugh Jackman, suivi du british Daniel Craig 007.

Ca fait plein de bonnes nouvelles d’un coup : le vainqueur est l’acteur principal de l’un des films que j’attends le plus cette année (Australia, j’y reviendrai), ne pas être américain ressemble à un avantage et mon grand âge l’année prochaine me permettra de concourir !

Dernière minute : on me dit dans l’oreillette qu’il faut être une star internationale et accessoirement être sexy pour avoir une chance. Pffff.

La journée de la jupe : le choc attendu sur ARTE

Attendu en diffusion sur Arte au mois de mars 2009*, La journée de la jupe est bien d’avantage qu’un téléfilm de plus. C’est une tragédie émaillée de rires, une torpille en plein estomac, la photographie d’une réalité qu’on s’en veut d’ignorer sciemment, un huit-clos ouvert sur le monde dont on sort chancelant mais touché au cœur. C’est aussi le retour d’une Isabelle Adjani étourdissante dans un rôle à sa démesure.

*MAJ 1er Mars 09 : bonne nouvelle, le film La journée de la jupe est finalement diffusé en avant-première sur ARTE avant sa sortie dans les salles le 25 mars. MAJ 21/03/09 : record d’audience sur Arte avec l’un des records historique pour la chaîne qui avec 2.245.000 spectateurs et 9,6% de parts de marché se place devant France 2. Un vrai carton ! MAJ 22/03/09 : la journée de la jupe nous offre le plus beau marathon médiatique d’Isabelle Adjani depuis… toujours ?

Il n’est pas question de mise en condition, de préparation ou de facilité. On n’est pas sur TF1, on entre directement dans le vif du sujet. Sonia Bergerac est prof de français dans une banlieue chaude, son cours n’a pas encore commencé et on a déjà compris : elle ne fait plus face à la pression d’élèves qui ont pris le pouvoir. C’est en découvrant presque par accident un pistolet caché dans le sac d’un élève que Sonia Bergerac va, sans réellement s’en rendre compte, prendre une partie de sa classe en otage. Et se laisser entraîner jusqu’à créer une spirale qui nous plonge, elle, ses élèves, les autres profs, le principal, leurs parents, le brigadier et son chef, la ministre et les journalistes, dans des réalités croisées qu’on comprend une à une, autant qu’on les déteste. Parmi les revendications qu’elle doit trouver pour donner du sens au désastre qu’elle a créé, la prof exigera l’instauration d’une Journée de la jupe…

En découvrant le film sur grand écran avec toute l’équipe dans la salle, l’émotion était palpable, la pression de l’entrée en matière immédiate tellement forte qu’il aura fallu quelques scènes avant de réussir à gérer les (assez nombreuses) répliques comiques. Le principal exploit de La journée de la jupe est de ne jamais juger pour réussir à faire comprendre l’inacceptable. L’ancrage dans le quotidien, avec des références à la culture populaire notamment dans une terrifiante et drôlissime élection dans le plus pur style Star Academy, rappelle à tous les instants que cette violence sociale existe, ici et maintenant. L’exploit dans la salle aura consisté à réussir à sécher les larmes tout en applaudissant pour dire merci.

N’ayant pas réussi à monter son film pour le cinéma, le réalisateur et scénariste Jean-Paul Lilienfeld, a tenu à remercier Arte pour une « folie » que les autres n’ont pas : accepter les idées qu’ils aiment ! Son deuxième hommage appuyé sera pour sa comédienne principale : un « stradivarius » qui a soutenu le projet d’un bout à l’autre.

Mon statut d’inconditionnel faisait de cette projection un moment forcément très particulier et très fort. Ce n’est qu’en voyant le film qu’on comprend la raison de l’engagement d’Isabelle Adjani, pourquoi elle en a accepté les contraintes liées à un financement réduit. Les révélations émaillées tout au long du film touche à son engagement de femme. Mais elle a préféré insister sur le plaisir d’actrice qu’elle espèrait transmettre au public que nous étions.

Sa performance est fracassante, aussi bouleversante que celle de l’Eté meurtrier, Camille Claudel ou la Dame aux Camélias. La peur, la fragilité, la violence, la déchirure, la folie, la légèreté, l’égarement, toute la palette des émotions est là, en gros plan. Avec le sentiment de retrouver une Adjani qu’on avait un peu perdu, ces yeux bleus marine et sa voix grave qui nous ont du coup manqué. Evidemment, je n’ai pas osé lui dire comme je l’aimais alors qu’elle passait à côté de moi.

Le film n’aurait à mes yeux aucun défaut ? Quelques-uns, anecdotiques : quelques scènes inutiles, une dextérité pour monter en quelques minutes des vidéos sur un téléphone mobile assez peu crédible, une ou deux répliques comiques de trop. Rien qui ne gâche réellement le plaisir.

La journée de la jupe sortira au cinéma, j’en suis sûr, c’est déjà arrivé à d’autres films d’ARTE. Il faudra patienter jusqu’au printemps…

Et MERCI pour ce nouveau cadeau.

Constrastes

Je viens de passer une journée pleine de moments sérieux et légers, drôles puis graves. Juxtaposés sans ordre ni logique bien précis, un peu comme la compilation qui suit.

J’avais participé à un jeu sur Internet par un Damien qui m’avait chopé quasiment au réveil un samedi. Du coup, à l’arrivée, ça donne ça (ben quoi, je déteste les Simsons, on le sait pourtant)…

Emery nous a demandé de livrer nos pensées définitives sur un demain meilleur pour un calendrier de l’avent 20minutes.fr. J’ai trouvé quelques poncifs dont on pourra faire l’économie mais pour lire les oeuvres de mes petits camarades, ça a commencé aujourd’hui, avec mon maître Vinvin.

Ce soir était inaugurée l’exposition multimédia Renaître à la vie au Musée de l’homme, les splendides photos des photographes Magnum ont éclairé la soirée en présence de Jacques Chirac, Line Renaud et d’une série de discours qui m’ont tous appris sur la réalité de la maladie dans le monde. Un moment que j’ai trouvé très émouvant tant l’indifférence des médias (et du web globalement) m’insupporte en ce jour particulier.

C’est aussi aujourd’hui que mon ami Darkplanneur déboulait sur lepost.fr et sur Wat avec un 10ème numéro exceptionnel du Cabinet des curiosités.

Fallait pas revenir ?

Si comme moi, vous faites partie de la génération de ceux qui ont connu le meilleur de Dorothée à l’époque de Récré A2 avec Zabou, Cabu et le petit Willy aka William Lemeyrgie, un conseil : restez sur cette bonne impression et ne tentez surtout pas IDF1 !

Pour avoir osé, pour la première fois hier, rechercher une revigorante nostalgie en regardant quelques programmes IDF1 enregistrés sur mon disque dur pendant la journée, je n’ai trouvé qu’un désespérant vide sidéral, tellement pathétique qu’il en devient embarrassant.

On pourrait s’en réjouir, ça m’a juste rendu très triste. Presque autant que Faustine Bollaert qui avait craqué d’émotion devant l’animatrice de son enfance chez Michel Drucker.

Live ! : mot d’ordre du nouveau vogue.com

La nouvelle version de vogue.com est disponible en ligne dès ce mercredi 26 novembre, 2 mois après le lancement de menstyle.fr. Les signes de la démarche conquérante du groupe Condé Nast sur le web sont multiples depuis la rentrée et semblent répondre au nouvel eldorado : le LIVE !

J’avais trouvé le lancement de Menstyle un peu trop pauvre en contenu, j’ai compris ce matin que le vrai déploiement de la stratégie de Condé Net, qui regroupe les éditions digitales de Condé Nast, ne faisaient que commencer.

Si, à l’image de ses éditions papiers, la cible est résolument CSP+, l’existence en ligne des grandes marques du groupe bénéficie d’une identité propre qui mise sur l’immédiateté, les communautés et les formats vidéo dont le print ne peut pas profiter.

Pour vogue.com, l’immédiateté s’illustre dans le compte Twitter du magazine qui permet de suivre en temps réel les coulisses des grands événements tels que les défilés et la volonté de proposer des news en exclu, les communautés sont intégrées par le biais du partenariat avec la blogueuse Garance Doré et les vidéos sont mises en avant dans la home puisque désormais incontournables pour générer du trafic.

Je suis content pour Garance qui mérite cette reconnaissance : un vrai style, décliné en mot mais en image aussi, et un succès communautaire (de nombreux commentaires à chaque note) et de trafic (plus de 200.000 visiteurs uniques par mois !) dont la régie de Condé Nast pourra profiter dès janvier pour augmenter sa force de frappe.

Sinon, rien à voir, je dois révéler mon inculture totale : je ne savais pas que Wired appartenait à la sphère digitale de Condé Nast, je suis le seul évidemment ?

Crise dans mon agenda

Cette semaine, j’ai méthodiquement réussi à planter tous mes rendez-vous hors bureau, en particulier le rendez-vous EDF qui présentait mardi soir ses nouvelles boutiques Bleu Ciel basée sur un nouveau concept d’espace commercial et la fête anniversaire du post jeudi dernier avec champagne inside (on aurait dit une fête conçue pour moi pfff).

Grosse crise dans mon emploi du temps mais si tout va bien, cette semaine je me concentre et je me fais raser chez un barbier pro grâce à Philips lundi soir, j’inaugure le Sony Style (en face du bureau) mercredi, je vois l’équipe de Stratégies jeudi soir mais je rate probablement la nouvelle édition de la Mixblog vendredi, organisée par les amis Vincent, Ulrich, Richard et Pierre. Le week-end prochain sera consacré à la découverte du grand Aquarium de Saint-Malo et de Rennes by night.

Et entre-temps, je retourne à ma crise.

Thomas Dutronc à l’Olympia

Thomas Dutronc a probablement été ma découverte de l’année. Pour autant, son CD Comme un manouche sans guitare n’a jamais tourné en boucle dans mon iPod mais a accompagné pas mal de mes balades dans un Paris qu’il prétend ne plus aimer. Le rendez-vous sur scène était attendu, sans trop savoir à quoi m’attendre justement, depuis que mes amis les tortues m’avaient offert la place pour mon anniversaire, histoire de me consoler d’une opportunité de rencontre manquée. Un petit lecteur en haut à droite de ce blog était là pour marquer mon impatience.

En vrai, 2h00 de Thomas Dutronc sur scène, je n’étais pas sûr de ne pas trouver le temps long. Aurait-il la présence sur scène que recquièrent les titres qu’il défend ?

Je savais qu’il y serait question de jazz manouche, que l’esprit de Django Reynhardt planerait, que guitares et violon se mêleraient. Mais je n’avais pas anticipé le niveau de performance et la complicité évidente des musiciens, l’humour tout au long du spectacle, l’inventivité de la mise en scène. Même si les paroles de l’album sont truffées de poil à gratter bien mis en image dans les vidéos, je ne m’attendais pas à un numéro de stand up pareil, particulièrement dans la première moitié du spectacle.

Malgré un Olympia toujours aussi peu magique à mes yeux (on a eu droit à la version sauna cette fois-ci), j’ai passé un excellent moment, j’ai beaucoup ri sur les fausses impros et les délires entre et pendant les chansons, je suis resté scotché en particulier devant le violoniste tout simplement exceptionnel.

Evidemment, le chanteur est un peu énervant : un bonne tête d’ado à 35 ans, musicien et visiblement acteur, intelligent avec son Bac C à 17 ans, il a pris le meilleur de ses parents. Faudrait voir à en laisser un peu aux autres… bordel !

MERCI pour le cadeau.

Le doigt dans l’oeil

Par souci d’honneteté, je dois révéler ici un secret : je ne suis pas parfait. Parait même que j’aurais quelques défauts (pfff). Je sais, ça paraît incroyable. Pour mettre tout le monde d’accord, on va parler de quelques menues faiblesses. Parmi elles, malgré ma facilité à me coller un doigt dans chaque oeil tous les matins pour y appliquer méthodiquement mes lentilles depuis plus de 20 ans, je suis totalement froussard à l’idée de me faire opérer cette saloperie de myopie qui m’assure des réveils embués depuis… aussi loin que je m’en souvienne.

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