Le concert des enfoirés version 2006, enregistré à Lyon fin février, sera diffusé sur TF1 le 7 avril et non le 31 mars comme annoncé dans plusieurs forums. Bonne nouvelle, il est possible dès maintenant de réserver le CD ou le DVD disponibles le même jour sur Amazon, alapage ou le site de la FNAC. Meilleure nouvelle encore, inutile d’attendre le 7 avril pour faire un don ou devenir bénévole aux Restos du Coeur…
Six vérités plus ou moins farfelues sur moi
Claire a été la première il y a quelques jours à m’inviter à l’une de ces chaînes qui participent à l’esprit communautaire des blogs : raconter 6 vérités plus ou moins farfelues sur moi avant de passer le relais à 5 futur ex-potes de blogs. J’ai d’abord été touché (je suis un grand sensible et non, ce n’est pas la première vérité farfelue sur moi), puis embêté (difficile de ne pas tomber dans le grand déballage impudique même si on n’est pas sur Postsecret) puis amusé (ça c’est mon côté joueur de blogueur post-pubère). Pour être franc, j’ai vraiment failli ne pas participer. Je dois confesser que ce qui suit n’est pas la version 1 de la réponse, tout y est vrai mais je me suis un peu censuré entre-temps, pas trop quand même, promis.
Première vérité : en maternelle, j’étais le prince. Pas celui des contes de fée, vous savez, celui qui débarque sur son beau cheval blanc pour emmener sa princesse vers un avenir plein de bonheur. Plus prosaïquement, j’étais le prince des pleurs. Celui qui se révélait capable de plonger dans la détresse la plus totale une classe de 30 bambins insouciants en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. J’avais les sanglots les plus communicatifs de tout le quartier, ce qui me hissait au grade inestimable de “cauchemar ambulant “ pour les maîtres et maîtresses de ma prime enfance. Ca s’est arrangé plus tard… Bizarrement, je ne m’en souviens pas à l’école mais très bien en classe de neige, avec ancrée dans ma mémoire la tête dépitée des moniteurs qui devaient gérer 10 micro-skieurs en larme quelques secondes seulement après mon arrivée.
Deuxième vérité : en début d’école primaire, j’étais d’une timidité quasi-maladive. Bizarrement, c’est ce qu’on m’a présenté pudiquement comme un “médecin” qui en a fait le diagnostic. Pour les autres, ma timidité était perçue comme un caractère lunatique, parfois quasiment asocial, parfois mais plus rarement extraverti, avec ces pics d’exubérance assez classiques des vrais timides. Quelques années plus tard, malgré le métier que j’ai choisi (le paradoxe des grands timides), les choses n’ont finalement pas changé tant que ça. Je suis un timide qui a choisi de s’ignorer.
Troisième vérité : à 7 ans, pendant un week-end de 3 jours avec mes parents et ma soeur à Paris, j’ai décrété que “c’est là que je vivrais quand je serais grand”. Ca a fait rire mes parents 3 jours puis de moins en moins jusqu’à ce qu’ils comprennent quelques mois plus tard que ça ne me passerait pas.
Quatrième vérité : pendant toute mon enfance, mon meilleur ami était… ma meilleure amie. Avec seulement quelques mois d’écart (je reste le plus jeune eheh), nous étions inséparables tous les week-end et pendant les vacances. Moi le citadin, elle la “fille de la nature”. Moi le garçon forcément un peu benêt, elle la débrouillarde qui n’avait peur de rien. “Le grand chemin” sans Anémone ni Bohringer, exactement. L’un de nos jeux préféré était de rejouer les grandes scènes d’amour vues au cinéma. L’idée n’était pas de moi mais j’en garde quand même un souvenir ému !
Cinquième vérité : J’ai un don, totalement inutile et qui ne me sert qu’à de très rares occasions. J’ai la “chance” d’avoir une capacité étonnante à retenir les noms des acteurs de séries américaines. Je ne parle pas de Larry Hagman ni de Don Johnson mais des plus obscurs (à l’époque) Brad Pitt dans Dallas et Arielle Dombasle dans Miami Vice. Ne soyez pas jaloux, ça ne sert à rien d’autre que d’encombrer la mémoire inutilement.
Sixième vérité : mon rêve immédiat de bonheur absolu serait de partir en vacances une semaine au Club Med tout seul, alterner une journée sans parler à personne avec une autre à faire la fête avec des inconnus, puis retrouver vite Paris qui me manquera et aller avec ma meilleure amie au cinéma voir un film très triste (je suis capable de pleurer 1h30 devant un film comme “Breaking the Waves”, étrangement ça me fait du bien) et retenir l’intégralité du casting. Finalement, c’est peut-être vrai qu’on ne change pas.
Je passe donc le relais à Charles, David, JB, dfromparis et Thibault qui me détestent déjà…
Tiens, faut que je créé une rubrique jeu, moi…
Toujours au service de mes lecteurs (c’est nul comme intro mais j’ai toujours rêvé d’écrire ça un jour), je prends acte des multiples (2) plaintes (vagues allusions) pointant du doigt le manque évident d’images sur ce blog. C’est donc armé de mon logiciel-photo-pour-les-nuls-comme-moi que je me lance dans un billet-qui-a-presque-pas-de-texte-dedans-mais-plein-de-parenthèses-quand-même avec un jeu des 7 erreurs version BD/album de coloriage. Je sais, c’est énorme et inédit comme déclinaison mais c’est aussi déjà déposé, inutile de rêver, le jour où le monde réalisera le gigantesque potentiel du concept, vous pourrez me joindre l’été à Sydney, l’automne à Montréal, l’hiver à Rio et je reste très open pour le printemps. A vous de jouer : au pire, si les règles ne vous paraissent pas immédiatement évidentes, il reste toujours l’option d’inventer une bulle au monsieur barbu (qui me dit vaguement quelque chose au fait, j’espère qu’il va pas planter mon expérience) ou de colorier l’image. Un jeu à géométrie variable en quelque sorte et c’est là qu’on touche au génie.


OK, je sors…
Enfin un peu de baston
C’est sur son blog que Jean-Michel Aphatie a choisi de faire sa fête à Claire Chazal suite à son interview de Villepin hier soir. Extraits choisis (difficile de faire des coupes, chaque mot compte) :
“Titulaire de la présentation des journaux du week-end sur TF1 depuis quinze ans, cette journaliste, élégante et sobre dans l’exercice, cultive une manière très personnelle de conduire les interviews. Généralement elle intervient peu, contrarie peu, parsème ses entretiens de petites remarques personelles assez vides de sens généralement et qui de ce fait ne gènent pas particulièrement l’interviewé. Au total, Claire Chazal pose peu de questions à son interlocuteur qui, le plus souvent, expose son message dans des conditions optimales à une heure de grande écoute. Hier soir, Claire Chazal a porté à son raffinement son style propre d’intervieweuse. Hormis la question précise du retrait du CPE, reposée deux ou trois fois, les quelques vingt minutes d’entretien, durée exceptionnellement longue sur TF1 pour un entretien politique, peuvent se résumer à un long plaidoyer du premier ministre – …/… – plaidoyer légérement épicé de petites phrases de Claire Chazal. Exemple: « C’est le paradoxe de la complexité. » Et aussi, répétée plusieurs fois: « Mais vous êtes en première ligne dans cette réforme, impliqué personnellement… ». Celle ci enfin: « C’était important d’expliquer tout cela car il y a beaucoup de malentendus. » Voilà sans doute l’une des clés du succès de Claire Chazal, qui est aussi le secret de sa longévité: dans son genre, elle est à la fois imbattable et unique”.
Ca fait quand même quelques paires de claques qui nous réveillent en plein hiver polaire. Merci Jean-Michel…
Vu sur imédias
Du blog dans les RP
Encore une semaine pas comme les autres, que j’aimerais résumer en quelques mots mais j’y arrive pas. Ce sera donc plus que quelques mots, surtout jeudi, et tout ça sans image…
Lundi et mardi
J’ai enchaîné les présentations sur l’évolution des nouveaux médias pour de (très) grosses boîtes (4 en tout) qui sont toujours autant perdues face aux blogs, podcasting et autres Wikis. C’est un exercice que j’aime bien peut-être parce que je ne vends rien et que le public est assez naturellement captif (parce que je ne lui vends rien?), ce qui est de toute façon assez gratifiant. Il est rare de capter à ce point l’attention sur un sujet touchant aux RP. Et je peux sans problème partager largement une présentation qui me prend pas mal de temps à tenir à jour, justement parce qu’elle se périme à peu près tous les jours : nouveaux chiffres, nouveaux cas, nouveaux “nouveaux médias”, nouveaux blogs et blogueurs qui comptent…
L’organisation de ces présentations fait en général suite à 2 types de demandes : un nouveau client hésite à “ouvrir un blog parce qu’une de ses agences vient de lui proposer de se lancer” ou une entreprise arrive (par hasard ?) sur mon poste pour savoir si on “sait lancer des blogs de marque ou d’entreprise”. Evidemment ce n’est pas notre business et ne le sera jamais. Mais j’ai jusqu’à présent traité chaque demande par la pédagogie qui de toute évidence manquait en amont d’une proposition commerciale : 1. connaître l’environnement avant de s’y plonger 2. se poser les bonnes questions. Franchement, j’ai un peu de mal à comprendre pourquoi les agences (web agencies, com globale, marketing…) sont aussi peu nombreuses à éduquer avant de vendre. Sur le terrain des blogs, c’est pour le moins casse-gueule. Il faut que je travaille vraiment maintenant à répondre à la demande qui suit : qui vous nous conseillez pour nous accompagner dans la conception des outils et l’administration ? Réponse compliquée pour plein de raisons, il y a mon groupe, il y a ceux que je connais et que j’aime bien mais il y a aussi ceux que je ne connais pas, une chose est sûre, on me demande de me mouiller sur des partenaires fiables et il va falloir que je trouve un moyen de gérer ça.
L’une des raisons d’être de ce blog était à l’orgine de m’assurer le minimum de crédibilité, pouvoir répondre “oui” à la question inévitable “et toi, tu as un blog ?” : étonnamment, lorsque la question tombe, je n’y réponds plus vraiment, je n’en ressens plus le besoin et je ne tiens pas à inviter sur ce blog plus perso que professionnel dans ce contexte.
Mercredi
Je décide de faire un tour sur les stats de mon blog, ce qui m’arrive très rarement, je n’y ai jamais été vraiment accro. C’est sans doute une erreur puisque c’est grâce à ça que je m’aperçois d’un fort pic de visite sur mon blog : un message qui parlait de Thierry Amiel est cité sur des forums de fans ici et ici. Je m’y fais d’ailleurs copieusement allumer parce que j’ai été moyen sympa avec Jonathan Cerrada (voilà j’ai des scrupules maintenant, c’est malin). A tout ceux qui doutent de la vivacité des forums (au moment où on ne parle plus que des blogs), attendez de vous faire “forumiser”, je n’ai jamais eu autant de visites…
Parmi plein d’autres choses, je reçois un appel d’un blogueur que j’aime bien pour déjeuner pendant son séjour à Paris la semaine prochaine. C’est con mais je trouve ça vraiment touchant.
Veronica Mars est comme prévu enregistré quand je rentre, en VF, c’est nul.
Jeudi
Entre 2 présentations gratos sur les nouveaux médias et mon blog à gérer, j’ai accessoirement 2 ou 3 responsabilités dans une agence de RP (celle que je me suis interdit de citer sur ce blog pour pas tout mélanger). Aujourd’hui est un moment important dans la vie de l’agence avec la quatrième édition de ses journées portes ouvertes qui chaque année prend de plus d’importance. Les équipes sont spontanément mobilisées tôt le matin et tard le soir (pour certains depuis plusieurs jours) pour que tout fonctionne, leur engagement est bien illustré par Thibault. Clients (18 marques représentées) et journalistes (une centaine quand même) sont fidèles au rendez-vous. Une conférence-débat est organisée sur l’abondance de l’information avec un beau plateau et un public très actif, faisant prendre tout son sens au mot débat.
Pour autant, cette édition-là est vraiment différente des autres éditions pour moi. J’ai eu envie il y a 2 semaines de convier des blogueurs que je lis depuis des mois mais que, pour la plupart, je ne connais pas encore. Simplement guidé par le plaisir égoiste et irréflechi de saisir une opportunité de rencontrer des gens que j’aime bien sans les connaître (dont la grande majorité n’est d’ailleurs jamais passée par ce blog), simplement leur dire que j’aime ce qu’ils font. Un peu comme un fan. Je me suis fixé une seule vraie contrainte : ne pas inviter les concurrents directs sur le marché des RP (pourtant il y en a beaucoup que je lis et que j’aime), moins vis à vis de nos clients ou de mes boss que des journalistes qui auraient peut-être pas bien compris. Je pense notamment à Christophe, Damdam, Ekzit, Bernard, Guillaume, Thomas et trois autres qui m’en voudraient de révéler ici qu’ils travaillent pour une agence de RP. Je n’ai pas intégré non plus ceux qui ne sont pas à Paris qui auraient sans doute trouvé ça frustrant.
La date approchant, les réponses positives de blogueurs “influents” se multipliant, j’ai fini par me convaincre mercredi soir que je venais de décrocher le prix de la moins bonne idée de l’année. Forcément, parmi ceux que je lis, il y a ceux que tout le monde lit donc les “influents” et leur détracteurs, forcément, un blogueur qui parle de son quotidien y fera potentiellement référence sur son blog, forcément je vais vexer certains que je n’invite pas (ou qui ne recevront jamais mon mail d’invitation parce que j’ai parfois un peu galéré quand même à retrouver les mails “actifs” de certains), forcément, le sujet généraliste de la conférence-débat risque de leur paraître bien fade, forcément, ça peut ressembler à une opération marketing uniquement destinée à faire parler de l’agence, forcément, quelques journalistes peuvent ne pas appécier la démarche qui finalement renforce encore plus l’éternel débat blogueurs vs journalistes (qui avaient jusque là l’exclusivité de produits présentés en avant-première), forcément, le lien direct entre mon blog et l’agence va devenir extrêmement visible. Forcément, la blogosphère expose avec un ton nouveau et de façon peu maîtrisable, tu parles d’une révélation, c’est ce que je raconte à mes clients toute la journée.
Au final, je ne regrette pas. Même si j’ai manqué de temps pour vraiment échanger avec chacun, même si ceux qui en parlent le font, comme anticipé un peu tard, avec leur ton décalé, même si les légitimes suspiscions de démarche marketing sont là. Ce sont les blogueurs qui ont principalement transformé la conférence en débat, ce sont eux qui se sont montrés les moins blasés, les plus curieux des nouveautés présentées, ce sont encore eux qui ont séduit la quasi-totalité de l’agence par leur pertinence et leur sourire. Pas sûr que dans mon groupe, tout le monde appréciera de la même façon. Pas grave, suite à son message, j’ai écrit à Fred que je me sentais finalement plus blogueur que “corporate” sur ce coup là.
C’est sans doute pour fêter ça que je me suis retrouvé à minuit dans les locaux à pratiquer une danse irlandaise très approximative. Le raccourci est un peu rapide mais on sera quelques-uns à comprendre. Pour rassurer tout le monde, les photos et vidéos de ce prolongement d’événement valent tellement cher qu’elles resteront introuvables sur ce blog à jamais.
Vendredi
Nuit courte et journée de Media Training la plus embrumée de tous les temps. Heureusement, l’équipe était là pour remonter mon niveau.
Samedi
Malgré toutes les recommandations pendant le Journée Porte Ouverte par mon client spécialisé dans l’audition, je vais passer une soirée en boîte avec beaucoup trop de décibels, entre autre… Après, j’arrête.
Mon conseil du jour pour décrocher un job dans les RP
Si vous recherchez un emploi dans les Relations Presse et que lors d’un entretien, on vous demande ce que vous appréciez le moins dans les RP, évitez de répondre “faire des relances”. Même en minimisant, à la lueur du regard abasourdi de votre interlocuteur, par un “enfin, j’en fais quand même parce qu’il faut bien…”. Si votre objectif est vraiment de décrocher un job, évitez. C’est le genre de remarque qui peut me faire stopper un entretien au bout de 5 minutes. Vraiment. Ou alors, éventuellement, développez en précisant que “vous détestez faire des relances au kilomètre” mais que vous adorez “construire un relationnel avec les journalistes en les contactant avec systématiquement 2 ou 3 idées de sujets ou d’angles construits méthodiquement en fonction de l’info, de grandes tendances identifiées et des centres d’intérêt du journaliste parce que vous lisez scrupuleusement tous ses derniers papiers avant de l’appeler”. C’est un peu long mais ça peut séduire.
J’ai un scoop pour la totalité des candidats -tout droit sortis de l’école- que j’ai rencontré récemment pour des postes junior : faire des relations presse, ça consiste en premier lieu à appeler des journalistes ! Inutile de penser à “faire de la stratégie”, “construire des dispositifs stratégiques” ou ”concevoir la stratégie de la stratégie” si vous ne connaissez pas vos cibles, leur contraintes, leurs centres d’intérêt du moment.
Alors oubliez le traumatisme de stages où on vous a demandé de contacter une liste de 500 journalistes “pour vérifier qu’ils ont bien reçu le communiqué de presse” et apprenez à aimer les “relances” (on a toujours pas trouvé de mot plus adapté).
Rendez-vous pour le prochain conseil du jour qui s’intéressera aux raisons pour lesquelles lire la presse, écouter la radio, regarder la télévision (et pas que la Star Ac), surfer sur Internet c’est utile pour faire des Relations Presse…
On s’en fout
La série Charmed s’arrête. C’est vraiment balot, surtout pour les “actrices” : Alyssa Milano était classe et bonne actrice, Rose Mc Gowan était belle et bonne actrice et Holly Marie Combs avait du charisme et était bonne actrice. Ah ah ah, c’est bon de rire parfois…
Si ma nièce et mon neveu tombent sur cette note, je suis un homme mort. Est-ce que c’est une bonne idée d’offrir à des pré-ados l’intégrale de Desperate Housewives pour les consoler ?
RP 2.0 ?
A force d’entendre parler du Web 2.0, j’ai eu ce matin une idée stupide : essayer de comprendre ce à quoi cette nouvelle terminologie correspond exactement… Je suis donc parti à la recherche d’informations : de l’article fondateur de Tim O’Reilly (traduit ici, merci JB) à ceux du SOA Web Services Journal et en particulier de Dion Hinchcliffe. J’ai compilé les multiples façons dont le Web 2.0 a été schématisé. J’ai vraiment passé une journée merveilleuse (…).
Ma première réaction serait de penser que le web est un territoire où des petits malins assez doués markètent une évolution (du statique au dynamique) en révolution et réussissent, malgré le flou artistique qui règne autour d’un concept assez peu cadré à en faire parler à peu près partout.
Si révolution il y a, elle est sans doute au moins autant liée à l’évolution du web qu’à la transformation profonde des citoyens et consomateurs qui ont pris les choses en main pour s’exprimer, faire entendre leur voix dans la société et auprès des marques qu’ils “utilisent”. Passer du statut de spectateur à acteur, de (sur)consommateur (Generation Y) à créateur de contenu (Generation C), décidés à échanger en communauté plutôt que de recevoir l’information d’une source quasi unique. Et si le Web 2.0 n’était qu’un élément facilitateur de cette mutation ?
Comme on ne se refait pas, c’est encore une fois l’impact sur le traitement de l’information que je retiens de cette mutation. Sébastien Bailly dans un post récent résume bien le nouveau contexte dans lequel nous sommes “tous des leaders d’opinion” en puissance. Avec, selon nos centres d’intérêt, la capacité à capter, analyser faire évoluer puis diffuser à notre propre communauté une information. Un émetteur est donc condamné à passer par le prisme de multiples caisses de raisonnance pour faire entendre sa voix et, dans la plupart des cas, il ne le sait pas encore.
En terme de RP, les médias traditionnels continuent de constituer une caisse de raisonnance plus puissante que d’autres relais d’opinion. Mais l’équilibre change, d’autres groupes augmentent leur part de voie, les communautés au sens large deviennent incontournables, les flux d’information semblent durablement bouleversés. Faute d’avoir trouvé le schéma qui synthétiserait ce qui fonderait un modèle RP 2.0, c’est donc armé d’un powerpoint et d’un talent très discutable pour le graphisme que je m’y suis collé.
Des RP 1.0…

… aux RP 2.0
MAJ (9 mars 06) : voir les 7 principes marketing 2.0 selon Google vu par Jean-François Ruiz
Réussi
Si un jour 13 ème rue devait faire du télé-achat, du documentaire ou une émission de sport, ça donnerait quoi ? La dernière campagne apporte une réponse à cette entêtante (?) question et ça fait surtout plaisir de découvrir 3 créations inventives et franchement drôles pour la chaîne du câble qui cartonne. J’avoue un petit faible pour la savane et le biathlon et j’attends avec impatience les prochaines déclinaisons qui vont forcément arriver.
En chanson
Une chanson française de pur variété française, intelligente et touchante, chantée par une australienne ? Suffisamment rare pour tomber dans la facilité de copier ici les paroles avec (j’espère) l’aimable autorisation de Columbia / Sony BMG et de l’auteur Elodie Hesme.
J’ai vécu heureuse dans mes palais d’or noir et de pierres précieuses
Le Tigre glissait sur les pavés de cristal
Mille califes se bousculaient sur mes carnets de bal
On m’appelait la Cité pleine de grâce dieu comme le temps passe
On m’appelait capitale de lumière dieu que tout se perd
Je m’appelle Bagdad
Et je suis tombée
Sous le feu des blindés
Je m’appelle Bagdad
Princesse défigurée
Et Shéhérazade
M’a oubliée
Je vis sur mes terres comme une pauvre mendiante
Sous les bulldozers les esprits me hantent
Je pleure ma beauté en ruine
Mes contes des mille et une nuits n’intéressent plus personne
Ils ont tout détruit
Je m’appelle Bagdad
Et je suis tombée
Sous le feu des blindés
Je m’appelle Bagdad
Princesse défigurée
Et Shéhérazade
M’a oubliée




