En bref

J’aurais vraiment aimé m’y arrêter plus longtemps. Faute de temps, c’est dans un style quasi télégraphique que je survole les actus médias “légères” qui ont retenu mon attention aujourd’hui, soit dans le désordre :

  • Dernier mercredi serein : Dr House commence ce soir sur TF6, mon hard disk drive se charge de capter ça (immanquable). Gros problème à partir du 8 mars : 13ème rue a la bonne idée de programmer la série (immanquable) du moment : Véronica Mars le mercredi soir à la même heure. Certes, elle sera prochainement programmée sur France 2 (le site de 13ème Rue le met d’ailleurs étrangement en avant) mais quand même, on est à 2 doigts du cas de conscience (et qu’on ne me dise pas qu’il y a quand même plus grave dans la vie) : comment faire pour enregistrer 2 programmes à la fois ?? L’un ou l’autre va forcément proposer une petite rediffusion un autre jour dans sa grille, il va falloir plonger sur Télé Cable Satellite Hebdo… Je reviendrai sur Véronica Mars mais pour tous ceux qui comme moi ont reconnu l’inestimable (et d’ailleurs inestimée) valeur de Buffy et les Vampires, le lien entre les 2 séries ne s’arrête pas à la liste des guests. Mais forcément, j’y reviendrai, donc. Et pour ceux qui ne peuvent pas attendre, le site officiel est .
  • Jacques Froissant révèle sur son site et sur Agoravox que TF1 prépare une chaîne par (et pour ?) les blogueurs. A suivre de près.
  • Alors que toutes les majors expliquent à quel point les singles choisis comme locomotive des albums de leurs “stars” doivent impérativement être rythmées et joyeuses pour avoir avoir une chance d’être programmées en radio, c’est une balade semi-dépressive qui se classe première francophone des rotations radio  pour la semaine du 11 février (Un ange frappe à ma porte – va comprendre, Charles…).
  • Le numéro 2 de Netizen est attendu en kiosque demain au moment où le groupe Emap annonce la mise en vente de ses 43 magazines et fait la une des journaux, de Libé au Nouvel Obs en passant par La Tribune et L’Expansion. Guillaume nous donne l’info en temps réel sur son blog. Nous on s’apprête à refaire les fichiers et, c’est moins léger, on s’inquiète pour nos copains chez Science & Vie ou FHM entre autre.

Taxi driver

En rentrant du bureau un peu tard en taxi, j’ai eu droit sur le trajet à une excellente analyse prospective des enjeux pour les taxis parisiens dans les mois à venir. Le chauffeur, visiblement entrepreneur, m’a expliqué qu’il préparait à combler le vide énorme laissé par les compagnies de taxis en terme de service avec un ensemble d’innovations touchant à la convivialité (un café offert, nombreuses revues et quotidiens du jour disponibles), au confort (accès wifi dans le véhicule “personne n’y a pensé alors que c’est très simple et que ça coûte seulement 50 Euros par mois avec SFR, incroyable non ?”) et au marketing relationnel (des cadeaux en tous genres, du stylo bille au billet d’avion gratuit grâce à des partenaires). Le tout sans aucun surcoût pour le voyageur. “C’est facile et évident, il a suffit que quelqu’un s’intéresse à la population qui prend le taxi tous les jours pour y déceler immédiatement l’énorme potentiel”. C’est mieux et plus percutant qu’un spot de pub diffusé sur écran plat.

La démarche me semble commercialement maligne et vise évidemment à attirer des hommes d’affaire ou touristes sur des trajets longs type aéroports. Je n’ai pas poussé l’intérêt jusqu’à mener une étude de marché détaillée sur l’état des lieux du sens du service dans les taxis.

Vous pouvez dès maintenant réserver des taxis sur le site (en construction) pour tester les premiers services en place.

Disclosure : je n’ai aucun intérêt de près ou de loin dans ce business et j’ai juste apprécié le dynamisme d’un taxi à Paris, c’est pas si souvent. Et en attendant de ressortir le vélo, je suis de très près les évolutions des transports motorisés dans Paris…

Signe des temps

Le lancement par le numéro 1 mondial de l’édition de son premier magazine en ligne constitue à coup sûr une bonne illustration des évolutions d’une société du travail à multiples vitesses. Pas une révolution au regard de sa discutable qualité éditoriale mais un pari audacieux en terme d’image si on considère son objectif avoué. Time Inc lance Office Pirates qui s’adresse en effet “aux hommes qui s’ennuient au bureau”… Le lectorat potentiel se révèle large si l’on en croit l’étude menée auprès des 10.000 employés américains interrogés qui révèlent un temps passé sur Internet de plus de 2 heures par jour pour se distraire (des études avaient déjà relayé la tendance l’année dernière). Les opportunités business ont donc eu la peau d’un tabou pourtant à priori difficile à lever : le temps passé par les employés à surfer coûte peut-être de l’argent aux entreprises mais intéresse forcément les annonceurs qui trouvent enfin avec Office Pirates un relais vers des cibles particulièrement captives. On attend avec impatience la version pour “les femmes qui s’ennuient au bureau” (parce qu’il n’y a pas de raison), par contre, pour tout ceux qui travaillent à l’usine, dans les champs ou dans un camion, il semblerait que le marché se révèle nettement plus étroit, pas seulement parce qu’ils ne sont pas plantés toute la journée devant un ordinateur…

D’affaires classées à Dr House

Cold CaseC’est encore l’une de ces séries américaines qui repose sur une (excellente) idée de départ toute simple, dont la force puise dans une réalisation créative et un savoir-faire dont nous sommes encore loin de faire preuve en France. Cold Case met en scène enquêtes de Lilly Rush et son équipe qui s’intéressent à d’anciens crimes jamais élucidés. Ce point de départ scénaristique nous invite à remonter le temps (jusqu’à 50 ans en arrière), s’attacher aux qualités d’intuition et de déduction de l’enquêtrice et suivre le parcours d’une galerie de personnages toujours surprennants. L’intelligence de la réalisation bénéficie en premier lieu aux reconstitutions historiques, des années 50 à nos jours, dont le sens du détail s’étend de l’excellente bande-son jusqu’au grain de l’image. Son inventivité créé une récurrence en permettant de créer systématiquement par des effets visuels le lien entre les personnages à l’époque du meurtre et au moment de l’enquête.

Canal Plus a débuté la diffusion de la deuxième saison en septembre alors que la saison 3 est toujours en cours de diffusion sur CBS aux Etats-Unis. Pour les retardataires, la première saison, déjà (mal) programmée le dimanche en deuxième partie de soirée l’année dernière sur France 2, est actuellement diffusée sur TF6. Pour éviter les séances de rattrapage, à noter au passage dès maintenant, la diffusion également sur TF6 donc malheureusement en VF de Dr House à ne pas rater tous les mercredis à partir du 1er mars.

Cas d’école

J’aime bien le site/blog lestelechargements.com. Pour plein de raisons. Parce qu’il se veut pédagogique. Parce qu’il suit scrupuleusement (presque) toutes les règles de bonne conduite de la blogosphère (presque) depuis le lancement. Parce qu’il ose laisser une place aux commentaires et qu’il n’y a (presque) pas de censure. Parce que les concepteurs ont pensé à (presque) tout. Le tout sur un sujet particulièrement sensible et polémique. C’est courageux donc louable.

J’aime le blog lestéléchargements.com parce qu’il offre d’emblée et en moins d’une semaine un nouveau cas d’école dans le cadre de l’usage des blogs en communication et qu’il démontre à quel point la prudence s’impose. Parce qu’il m’aide à expliquer à mes clients pourquoi le blog n’est pas forcément la panacée pour répondre à leur problématique de communication marketing. Et surtout à justifier pourquoi, s’ils choisissent de lancer un blog quand même, je me contenterai de leur donner mon avis s’ils me le demandent et de leur indiquer les meilleurs contacts pour créer techniquement, concevoir éditorialement, habiller, rédiger, gérer et administrer cet espace qui ressemblera de toute façon à une boule explosive dès lors que l’initiateur est un tant soit peu exposé. J’aime ce blog parce qu’il m’aide à expliquer pourquoi il n’est pas question pour un groupe de com généraliste d’envisager une activité lucrative spécifiquement sur les blogs, dans un environnement qui offre des technologies de qualité mais “gratuites” (bien que sous licence) et profite de professionnels spécialisés très accessibles. Ce qui n’interdit pas, bien au contraire, de s’imposer une excellente maîtrise du sujet pour éviter justement les fausses bonnes idées.

Ce à quoi s’intéresse la blogosphère aujourd’hui, c’est principalement le prix facturé pour ce site, en particulier suite à l’article de TF1.fr et zescoop.com qui révèlent (au conditionnel quand même) le montant exact et le groupe qui en est à l’origine. Même si la critique porte finalement plus souvent sur le fond, c’est bien à la facture que s’intéressent François, Richard ou Fred (parmi plein d’autres). Et aux coulisses des “aventures” du site.

 

Buzz

Suis-je à la fois transparent, libre, naturel, honnête, créatif, mesuré, réactif, à l’écoute et fun ? Pas sûr mais ce sont pourtant les engagements que je dois tenir en tant que membre de Buzz Paradise, plateforme européenne de mise en relation entre les marques et des consommateurs influents. La barre est haute mais le principe me plaît bien alors je tente le coup.

Stratégies.fr

Stratégies couvC’est finalement cette semaine qu’a été lancé le nouveau site de Stratégies. La principale nouveauté réside bien dans l’ouverture de ses archives de plus d’un mois donc de la totalité des contenus publiés depuis 1998 (c’est quand même pas rien, une vraie mine d’infos).  Un forum est annoncé, manque plus que la discussion (je ne suis pour rien dans le premier message, juré !…). Une sélection quotidienne de blogs dans le domaine du marketing, de la communication et des médias est proposée, je suis au passage curieux de savoir dans quelle catégorie la rédaction classe celui de Michel-Edouard Leclerc

Les hommes enfin habillés

J’avais aimé l’édition de novembre dernier, l’édition de février n’a pas déçu. Toujours concocté par Mademoiselle Agnès soutenue par la réalisation inventive de Loïc Prigent, Habillés pour… les hommes nous a offert quelques grands moments. Voir notamment Sonia Rykiel descendre en plein défilé “ses créations” sous les yeux médusés de sa fille et néanmoins directrice artistique de la collection homme valait le détour. De plus, le programme nous a proposé un petit condensé de l’évolution de l’homme moderne et de son évolution au cours de ces derniers mois du métrosexuel à l’übersexuel puis au rétrosexuel et enfin à l’hétérock. NT1 est écrasé, le Darkplanneur est menacé sur un territoire qu’il maîtrise pourtant mieux que personne. Ceci dit, un peu difficile de s’y retrouver puisqu’avec le retour de l’homme le vrai, avec muscles, poils et canettes de bière,  une autre tendance lancée par Hedi Slimane (Dior) suivi par quasiment tous les créateurs s’impose à travers les mannequins castés : l’andogyne pré-pubère dont la moyenne d’âge se situe aux alentours de 16 ans.

Il ne semble pas que Canal ait prévu une mise en ligne de l’émission. Si ça se confirme, je vous promets quelques extraits ici dans les jours qui viennent. 

Merci Noos

Je n’en suis pas particulièrement fier, d’autant moins que mon métier est censé imposer la maîtrise de tous les médias, sans exception et sans tenir compte de mes goûts personnels. Mais voilà, je dois bien avouer que, si j’arrive à assurer le minimum syndical dans la plupart des cas, il y a quand même quelques lacunes majeures dans ma connaissance des médias.

Avec la presse écrite, pas de problème : me jeter sur le premier kiosque venu pour découvrir avant tout le monde un nouveau magazine constitue un sport que j’aime pratiquer depuis toujours. Je crois même que c’est l’une des raisons principales qui m’a fait choisir ce métier. Tenez, rien que cette semaine, je suis devenu imbattable sur tout un tas de sujets grâce aux premiers numéros de “Mon Chien Calin”, “Star Wax”, “Sudoku Madame”, “Truite Magazine”, “Idéal Coiffure” ou encore “Minimoto magazine”. Bon OK, je lis pas tout avec la même passion mais en tout cas, au pire, l’étrangeté de certains titres m’amuse.

Pour le reste, en radio, je fais partie de ceux qui ont toujours aimé zapper d’une station à une autre. Le podcasting a encore changé la donne et me permet de découvrir tous els jours des émissions que je ne connaissais pas. Sur Internet, les vrais webzines de qualité avec une équipe éditoriale sont encore suffisamment rares pour que le rythme soit assez simple à suivre.

En télé, par contre, avec l’explosion relativement récente du nombre de chaînes, j’avoue avoir eu plus de mal à rester dans le coup.

Hier soir, Noos ayant lancé une nouvelle numérotation des canaux, je me suis lancé dans la reprogrammation de mes chaînes préférées. Et forcément, je suis tombé sur quelques chaînes que j’avais superbement ignoré jusque là. En particulier “la nouvelle grande chaîne” lancée avec la TNT NT1. En plus, j’ai eu droit à 2 grands moments pour le prix d’un.

Choc l'émissionChoc l’émission, presque aussi classe que la version magazine, subie dans sa presque intégralité mais dont je retiendrai les longs extraits du passé topless de l’ex spice-girl Gery Hallywell. L’animateur Alexandre Devoise fait ce qu’il peut pour remonter le niveau mais le challenge se révèle un poil trop costaud.

 

On va tout vous dire

Vu également à cette occasion, la bande annonce d’On va tout vous dire a forcément attiré mon attention. D’abord, j’avais repéré l’animateur Stéphane Ravion en train de se faire allumer par Eric Dussard dans + Clair. Ensuite,  la thématique de la semaine m’a semblé inratable. Tout ça me permet de me régaler en ce moment même avec une spéciale Métrosexuel que j’aurais vraiment détesté louper, eu égard à ma passion pour le sujet. Bon j’apprends pas grand chose mais au moins je me marre. A vous qui êtes forcément en train de vous dire “je viens de passer à côté d’un truc bien”, pas de panique, l’émission sera très bientôt disponible .

Pas sûr que j’y reviendrai souvent, ma conscience professionnelle ayant ses limites, mais je me suis promis de découvrir une nouvelle chaîne pas semaine. A partir de demain, je tente Direct 8

Tout ça grâce à Noos alors merci !