Ceux qui me connaissent bien le savent : je ne fais rien « un peu ». Je joue beaucoup à la Playstation ou je n’y joue pas. Je passe une nuit au casino ou je n’y vais pas. Je lis un livre par jour ou je ne lis pas…
Ma crise de boulimie du moment est cinématographique. Cette semaine, 4 films : L’homme qui voulait vivre sa vie, No et moi, Kaboom et The social network. Cette semaine, 4 belles émotions aussi. Tous les ingrédients sont donc réunis pour que ça ne s’arrête pas. Sur ma liste : Des dieux et des hommes (que je n’ai toujours pas vu), Date limite, Buried, Unstoppable, Potiche, La princesse de Montpensier, Fair Game… Et l’impatience en attendant la sortie en février de la suite de l’un des films cultes de mon enfance : Tron.
No et moi
Comme pour L’homme qui voulait vivre sa vie, j’ai découvert le film de Zabou Breitman en avant-première, sans rien en savoir. Je n’avais pas lu le livre éponyme dont il est tiré, je savais juste que j’aime tout ce que fait Zabou. No et moi n’est pas un film immédiatement vendeur : une plongée dans les univers croisées d’une SDF et d’une famille sous perfusion. Bien que fataliste donc désespéré, le film est presque joyeux, jamais larmoyant, impeccablement interprété notamment par les ados d’une justesse sidérante. A voir absolument.
Kaboom
Il est de ces films qu’on va voir résigné : je n’aimerai pas mais il faut que je le voie pour vivre l’expérience. Le casting visible sur l’affiche est l’assurance qu’on ne peut pas complètement s’ennuyer : il est uniquement composé de gravures de mode qui s’y exposent sans pudeur. Parmi elles, deux acteurs que j’aime : Thomas Dekker depuis The Sarah Connor chronicles et Juno Temple depuis Mister Nobody. Mais Kaboom vaut nettement plus que ça. Le film est déjanté, psyché et déglingué mais raconte une histoire forte, réserve même un twist final. C’est le film de génération qui n’est pas la mienne mais qui m’a parlé. A voir sans en attendre trop pour profiter de la même bonne surprise que moi.
The social network
Un film historique dont on a tous connu la face la plus visible au cours de ces cinq dernières années, ce n’est pas si fréquent. Ceux qui parlent d’un « téléfilm trop long » n’ont pas du voir la même production que moi. Fincher nous prouve qu’il n’a pas perdu la main : rythmé, inventif, un casting parfait dans le pire exercice de style qu’on puisse imaginer… Mais la plus grande surprise est qu’il m’a rendu Mark Zuckenberg attachant alors que j’en attendais l’inverse. C’est tellement inratable que tout le monde l’a déjà vu.
Si on ajoute L’homme qui voulait vivre sa vie, qui parle certainement plus aux quarantenaires qu’à la plus jeune génération qui remplit majoritairement les salles, ça fait également quelques balades dans différents univers générationnels qui me vont bien. J’en veux toutes les semaines.
Faut vraiment que j’aille le voir « The Social Network »
Je le savais. Enfin je m’en doutais déjà, rapport aux goûts musicaux toussa. Mais là, c’est sûr, je suis quarantenaire !