J’avais raté le rendez-vous auquel m’avait invité la semaine dernière Catherine de l’agence You To You pour cause de vacances (dois-je rappeler que j’étais noyé sous la mousse de Kemer ?), je dois avouer que c’est sans enthousiasme débordant que je m’apprêtais à assister mercredi dernier à la dernière des trois représentation de François-Xavier Demaison au Casino de Paris.
Ca a débuté moyennement en arrivant en retard au rendez-vous donné à ma cousine préférée devant le Casino de Paris pour retirer les billets mis à disposition par TF1 Vidéo. La première bonne surprise a été de constater que la salle est remplie de people (Gad Elmaleh, Léa Drucker, Guy Bedos, le producteur du spectacle Samuel Le Bihan et surtout Axelle Lafont, ma préférée depuis longtemps avec Florence Foresti) et que le hasard fait que je suis un petit peu placé au milieu d’eux. Ensuite, la première partie est de qualité, Christophe Guybert nous sert un sketch hilarant sur l’épilation et un délire à la Tex Avery sur un pilote d’avion improvisé. Une entracte arrive un peu tôt mais c’est l’occasion de croiser les autres blogueurs invités ce soir là (Raphaël, Nicolas, Guillaume), d’apercevoir de loin Patrice et rechercher Aude rapidement vue lors de mon arrivée tardive.
Le plat de résistance nous est proposé par celui qui s’écrit FXD. Contrairement à ce que j’ai pu lire chez mes petits camarades, en 1 seconde, il occupe la scène avec une force étonnante. C’est en nous proposant une incroyable galerie de personnages qu’il retrace son parcours, de la finance à New-York au théâtre à Paris. Pendant les 1h30 de spectacle, je regrette que la rencontre n’ait pas lieu après le spectacle pour savoir si son père a vraiment été serveur, s’il a réellement rencontré cet animateur de stage de reconversion très souple des cervicales, si sa grand-mère est russe… Pour le reste, pas de doute, il sait croquer le chauffeur de taxi New-Yorkais, le restaurateur gay branché tendance, la prof de danse ou Donald Trump s’extasiant devant la cuisine française. Ca va très vite, le texte tient la route, la performance d’acteur est ébouriffante.
Comme beaucoup, mes moments préférés sont le pastiche de la bande-annonce américaine avec effets de voix (dans les graves) vraiment bien vus et, deux octaves plus haut, l’inoubliable Bitou, castor perdu par Laura, tellement hilarant qu’il est réclamé par un public en standing ovation à la fin du spectacle. Le Bihan a rejoint son poulain, il n’est pas peu fier et il n’a pas tort.
J’ai aussi raté le rdv avec lui. Seras tu la mercredi pour Max Boublil ?
et le grenelle de l’environnement?!!
http://stelladelarhune.typepad.fr/stella_de_la_rhune_une_fi/2007/10/le-grenelle-en-.html