Fan de café, j’avais acheté il y a 8 ans une machine à expresso (Riviera & Bar) pure tradition : une très belle machine, au look professionnelle, qui produit un café digne des meilleures brasseries mais qui se révèle aussi peu pratique à utiliser que galère à nettoyer. Résultat, j’ai très vite abandonné le café du matin à la maison pour attendre celui du bureau à la machine. C’était bien avant que l’arrivée des dosettes ne révolutionne le marché de la consommation à la maison du café.
C’est justement un marché dont j’imagine bien les évolutions majeures mais que je connais mal. Bien que j’ai eu la chance de participer au lancement de Starbucks en France (ai-je besoin de préciser que je reste fan ?), les évolutions en termes de comportement et volume ne m’apparaissent pas clairement, en particulier à domicile. J’ai fait un tour d’horizon un peu rapide et je dois avouer que j’ai été impressionné par la gigantesque somme d’informations (qui semblent se recouper avec les sources officielles) proposées par wikipedia.
Avec un oeil de consommateur, donc, j’ai le sentiment que l’approche des marques est différente selon leur segment et se classe en deux catégories : on trouve étonnamment d’une part des cafés filtres type Jacques Vabre aux côtés des distributeurs type Starbucks et de l’autre les cafés dosettes. Les premiers qui ont historiquement joué la saveur, la dégustation, le plaisir associé à la noblesse du produit et l’expertise de ceux qui savent le choisir (on se souvient tous du petit train et de la musique mythique avec le monsieur qui venait lui-même tester la qualité des grains) en éduquant sur l’importance de la provenance, des conditions de réalisation, de typologie (robusta et arabica. Les deuxièmes n’oublient évidemment pas la saveur mais s’inscrivent davantage dans la consommation courante : bon, simple et rapide.
Lorsque Cédric m’a invité à découvrir sur la terrasse Publicis la nouvelle machine Nescafé Dolce Gusto, j’y ai vu plein d’intérêts : le plaisir de profiter de quelques cafés évidemment, l’occasion de comprendre les leviers sur lesquels les marques s’appuient sur ce segment des dosettes, la joie de me retrouver sur la terrasse Publicis que je n’avais pas revu depuis une bonne dizaine d’année et bien sûr le bonheur de revoir mes quelques copains blogueurs.
Alors qu’en est-il ?
Première impression, pour commencer par le détail qui compte : j’aime bien le look très revival Cosmos 1999 de la machine.
A l’usage, c’est assez simple même s’il faut visiblement prendre le coup de main. Le volume d’eau d’1,4 litres me paraît inutilement important mais on m’explique que le fonctionnement prévient la formation de calcaire et même que c’est très bon de laisser l’eau stagner un ou deux jours. J’apprends également à cette occasion que pour obtenir la mousse caractéristique des espressos, 9 bars minimum sont nécessaires à l’extraction, Dolce Gusto permet 14 bars.
Mais ce que j’apprécie, même si on ne parle pas vraiment de la qualité du café en lui-même, c’est qu’on parle café gourmand, "Starbucks à la maison", saveur et plaisir. Et pour le coup, après avoir gouté l’intégralité des variétés disponibles (espresso, caffé lungo, cappuccino et latte macchiato), je peux en témoigner. J’ai également craqué pour le chococino, véritable chocolat chaud au lait entier qui détend après autant de café.
C’est dans une ambiance conviviale et simple que nous avons pu déguster entre blogueurs avec le plaisir d’en retrouver certains que je n’avais pas revu depuis très longtemps (toutes les photos sont là).
De retour à la maison, le dossier de presse ne me dit pas grand chose sur le marché, le café, les modes de consommation, il me dit juste au travers de ses vernis sélectifs et de ses images qu’il y a un investissement conséquent. Même s’il s’agit de la version suisse où le produit a été lancé en 2006, on trouve plus d’infos du côté du site.
La machine Nescafé Dolce Gusto de Krups est disponible en ivoire, noir et rouge au prix de 129,49 €, les dosettes vous reviendront 3,99 pour 16 dosettes (attention, pour les Capuccino, Latte Macchiato et Chococino, il vous faudra 2 dosettes par usage).
Disclosure : j’ai rédigé ce billet parce que j’ai été invité mais surtout parce que le produit m’a plu, parce que c’était bien organisé et que j’ai passé un bon moment. Je continue à m’autoriser à ne rien publier si je n’en ai pas envie, même si j’accepte une invitation.
Publicis fait toujours aussi bien les choses…
ben moi j’ai des questions :
quelle différence avec nespresso ? c’est un peu redondant, à moins que positionnement vraiment différent ?
nescafé, marque de café lyophilisé, est-elle attendue sur le café « haut de gamme ». j’ai toujours beaucoup de doute sur ces extensions de marque…
et krups n’est pas rancunier ?
Ravi de t’avoir revu monsieur 🙂
Phileas > tu trouveras plus de spécifications dans ma note (sans vouloir te renvoyer sur mon blog absolument)
Rassure moi dans la version « Starbucks à la maison », y’a la presse people avec… ?
Probablement un des posts les plus mesurés de ce que j’ai pu lire parmi les participants à cette sauterie Publicistique (presque l’impression d’y avoir assité avec tous ces posts !).
Maintenant, faut assurer le SAV 😉
Bon ben moi je l’ai apportée au bureau ma machine Dolce Gusto, histoire de faire déguster les Chococino et autres espressos à mes gentils collègues (et aussi parce que c’est plus utile et fait plaisir à plus de monde ici 5 jours par semaine que chez moi le week-end – t’as vu comme je suis sympa !)
En tous cas le chocolat a été fortement apprécié ! Faudra que j’en parle… Des bises !
J’exprime de très forts doutes quand à la qualité du café fait par cette machine.
Pour les choconounours et autres dérivés, je pense que c’est un bon modèle, pour les « vrais » expressos, à mon avis c’est plutôt loin du compte.
Je n’échangerai pas mon baril de nespresso contre deux barils de Dolce Gusto
Mais tu nous la bien vendue 😉
cheers
-alexvery – grand amateurs de vrais expressos
Bonjour,
Je suis la Dolce Gusto !
Venez me dévoiler sur http://www.dolce-gusto-delices.com/
… 🙂