Après avoir débuté ce confinement sous le signe de la colère froide, je me suis dit assez vite qu’il allait falloir trouver un échappatoire. Les missions de com de crise qui sont arrivées en masse pour compenser le ralentissement de ma nouvelle activité n’allaient pas m’y aider, en m’obligeant à rester connecté aux « infos Covid ». Le reste du temps pouvait s’occuper devant des séries télé (je ne me suis pas privé, j’y reviendrai en « fin de confinement »). Mais j’ai senti que m’intéresser aux autres serait une bonne façon de quitter mon nombril…
La communication de crise m’aura imposé un exercice utile : apprendre à monter des vidéos. J’aurai aussi appris au passage que l’enjeu du montage est moins technique qu’artistique et repose sur les qualités que j’ai le moins au monde : la patience et la précision. Parfait, j’ai du temps pour travailler sur mes faiblesses…
Avec en tête quelques parcours que je connaissais et m’avaient interpellé, j’ai décidé de m’intéresser à ceux qui avaient déjà une certaine expérience du confinement, choisi ou pas. Je savais que la question nous emmènerait vers des histoires étonnantes, inspirantes, inattendues parfois. Et nous apporterait accessoirement des enseignements utiles pour vivre au mieux notre condition du moment.
Je pensais réaliser 3 interviews. Le plus gros défi étant d’intégrer des témoignages féminins, les amis auxquels je pensais étant principalement des garçons. Twitter m’a un peu aidé mais on n’est pas encore à l’équilibre. En revanche, Twitter m’a apporté des témoignages supplémentaires. J’aurais aussi aimé plus d’enseignements pour des familles avec aujourd’hui avec enfants, je n’en ai pas trouvé. Mais au final, une dizaine d’interviews se sont calées. Pas de limitation de temps, l’idée étant de le prendre, son temps puisqu’on en a. Certaines plus longues se scindant en 2 parties, de quoi publier quasiment une vidéo chaque jour à midi pendant 2 semaines.
Enregistrées dans les conditions du direct, sur Zoom, le montage s’est limité à supprimer les bugs techniques. Je me suis aussi un peu amusé avec des bandes-annonces qui m’ont pris des heures parce qu’on ne peut pas exclure que je ne sois pas excessivement doué…
Pour retrouver tous les témoignages, qui passent par des retraites et jeûnes, longue maladie ou expérience militaire, émission d’enfermement ou engagements humanitaires, il suffit d’aller voir du côté de la playlist YouTube.
Après cette première salve, il y en aura peut-être une deuxième, prolonger ces interviews sur d’autres sujets de notre nouvelle vie est une option à laquelle je réfléchis. L’avantage, c’est que « Le Monde d’Après » laisse un grand champ de possibilité…