C’est vraiment l’hôpital qui se fout de la charité. On voit fleurir partout dans la presse depuis 1 semaine des articles qui dénoncent allègrement l’abus de sondages : du papier de Jean-Marcel Bouguereau dans le Nouvel Obs (et un dossier complet l’accompagnant) à l’appel en une du Monde par Raphaëlle Bacqué, toute la presse s’émeut… tout en s’appuyant sur les sondages pour surexposer exagérément le "nouveau 3ème homme" qu’elle avait honteusement sous-exposé jusque-là. Sans compter le relais offert quotidiennement à ces multiples sondages dont les médias sont eux-même initiateurs.
Je propose un sondage : pour ou contre l’interdiction des sondages ?
Prochain marronier : les difficultés financières de la presse française…
surtout que ces mêmes médias continuent à les prendre non comme des déclarations d’intentions mais comme des faits acquis, sans prendre en compte les marges d’erreurs habituelles (+/- quelques pourcents pour 1000 personnes) qui peuvent renverser complètement une lecture… ce qui a donné les erreurs d’interprétation de 2002…
Avant de proposer un sondage « pour ou contre l’interdiction des sondages », il y a forcément eu un sondage sur la question à poser sur les sondages, non ?
La France est sans doute le pays qui publie le plus de sondages au monde. Symbiose entre le monde de la science politique et celui des sondages ? Ou encore appétit démesuré de la presse française pour les enquêtes d’opinion ? Quid des indecis qui se déterminent en fonction des rapports de forces du moment…
jbp > sujet pas simple
Phileas > et surtout, le nombre d’indécis n’est pas spécifié. Près des 40% des votants se sont décidés au curs des 3 derniers jours en 2002
Cédric > Oui, c’était un peu du 2ème degré, j’avoue
gusgonca > c’est vrai que la presse française adore, en tout cas beaucoup plus que les autres pays européens
Si les sondages sont peu fiables, la reaction des candidats aux changements du barometre politique est, elle, pour le moins interessante!