Remettre de l’humain

En déjeunant et refaisant le web avec celui que je vais bientôt voir disparaître sous la mousse (on est 3 et demi à comprendre et alors ?), j’ai eu une révélation : tous nos soucis trouveraient leur origine dans cette chose bizarre qu’on appelle l’humain. Celui qui a des avis, des attentes, des besoins (d’amour), un égo, des susceptibilités, des besoins (de comprendre), des points de vue, des coups de coeur, des besoins (de liberté), des coups de gueule et des émotions… chacun d’entre nous en somme.

J’entrouvre une porte déjà grande ouverte ? Peut-être. Mais comment expliquer qu’en se délectant de GRP, data base, emailings et autres focus groupe, quelques marketeurs aient de façon globale aussi gravement oublié la différence entre manipuler un média et adresser l’humain. Et dessiner le portrait robot du consommateur type en lui donnant un prénom et une couleur de cheveux pour démontrer la prise en compte de son consommateur n’a jamais fait illusion, ça n’engage en rien dans une démarche personnalisée, incarnée et interactive.

Je leur conseille une lecture urgente, avec ou sans le prisme 2.0, de « La Publicité selon David Ogilvy » ou des ogilvyisms, la transposition est assez immédiate et démontre à quel point il ne s’agit pas d’une évolution mais d’un retour à des fondamentaux qui semblent avoir été oubliés un peu vite.

« Le consommateur n’est pas un imbécile : c’est votre femme… »

11 réponses sur “Remettre de l’humain”

  1. Moi j’ai compris (enfin la partie sur la mousse en tout cas !!!)

    Quant au bouquin, je vais essayer de me le procurer alors si tu le conseilles !

  2. En gros, cesser de penser que le consommateur appartient à un groupe avant de le considérer comme un être unique ?

    N’est pas antinomique avec la conception de publicité, et également de communication ?

  3. La mousse… !!! vite !
    Pour la citation de fin j’adore on dirait presqu’un Fishism 😉 Sinon ta page d’erreur 404 (rapport au lien pour chez Raph qui déconne) est juste anthologique, j’adore le côté easy tiger.

  4. ouéééééé, la mousse !!!!

    Pour éviter la 404, manque le http devant le lien de la gazette 😉

  5. Que dire sur la mousse ? :mrgreen:

    Pour en revenir à la note, la remarque semble d’une évidence mais peu d’entreprises comprennent bien la subtilité…

  6. Rien a voir de nouveau… mais j’aime bcp ton t-shirt rose Love Factory (vu sur les photos du picnic) 😉

  7. C’est tellement évident que tout le monde est d’accord : entreprises comme consommateurs. Par contre quand il faut passer aux actes c’est autre chose.

    Je suis curieux de savoir comment toi tu envisages les choses quand il s’agit de faire une campagne avec un de tes clients. Supposons que tu doives solliciter 200 blogueurs pour qu’ils fassent la promotion d’une vidéo « virale » (au hasard), est ce que tu peux réalistement t’adresser à chacun en tant que personne unique? Ou est que la notion de « groupe » d’individus ne reprend pas le -dessus à un moment donné?
    A plus grande échelle (envoi de newsletters, campagnes CRM), comment penses tu que l’on peut concilier communication à grande échelle et personnalisation?

  8. pardon, mais parler d’humain et « vendre » Ogilvy me semble un paradoxe absolu. Sachons, publicitaires de tous genre, moi y compris, rester humble et conscient que nous participons activement, et tous les jours en plus, à la destruction de la planète, et que nous faisons tous partie d’une Noopolitique (ou politique de la psyché) de manipulation des masses permettant à un certain pouvoir de s’exercer. Inutile de citer Foucault, Deleuze, Bourdieu, Lazzarato et bien d’autres encore sur le sujet. Vous devriez les relire!!!! (plutôt que Ogilvy, je veux dire…)

  9. Sandrine > je le conseille à tout marketeur oui
    Lancelot > antinomique non, idéaliste peut-être
    Mathilde > il y en a plein des Ogilvyisms que tu aimerais, c’est une mine d’or
    L-tz > c’est corrigé, merci !
    Raphael > faut qu’on déjeune plsu souvent 😉
    Florian > à l’échelle des RP, on peut toujours le faire, par exemple en prenant en compte les attentes et remarques de chacun sans leur imposer des informations qui ne les intéressent pas, tu vois ? Bien sûr, personnalisation et communication de masse sont difficiles voir impossibles à personnaliser. Mais, dans l’exemple de la gestion de la relation client que tu donnes, je pense que ça reste l’enjeu prioritaire
    Mry > riquet ?
    martial > si j’étais cynique, je dirais que la manipulation prend en compte l’intelligence des gens et se révèle très exigeante dans la personnalisation, vous pouvez relire chacun des auteurs que vous citez pour le vérifier. En moins cynique, je dirais plus simplement qu’on ne parle pas de la même chose mais je serai ravi d’aller lire chez vous les détails de cette vision du publicitaire que je n’avais plus lu depuis un moment.

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