Dans cette période estivale, les grandes chaînes hertziennes misent sur les séries US. Pas un soir sans qu’une série de qualité ne soit diffusée. Et ça marche. Ca cartonne même. Du coup, on sait déjà à quoi ressemblera l’été prochain. Ca fait un an que j’en parle ici, je suis un passionné de séries américaines, pour autant j’aurais aimé les voir rester sur le câble. La vocation des grandes chaînes, et notamment de celles du service public, est sans doute plus de soutenir la création française. Et on a perdu la VO au passage. Mais les dernières productions donnent un tel coup de vieux à nos séries françaises que l’impact devrait être salutaire.
Il y a 2 types de séries de très hauté volée. Celles qui commencent très fort, qui étonnent ou surprennent en proposant un format nouveau dès le premier épisode. On peut à mon avis y classer Lost, Desperate Housewives, Les Experts ou en leur temps 24, le Caméléon (The Pretender) ou Alias. Souvent, passé le choc de la première saison, le rythme s’essoufle, le concept s’épuise, au mieux, elles maintiennent leur niveau, ce qui il est vrai n’est déjà pas si mal ! Et puis il y a celles, plus rares, qui s’améliorent avec le temps, dont la deuxième saison surpasse la première qui progresse encore avec la troisième. Il y avait eu Buffy, Ally Mc Beal ou The Practice. Il y a Without a Trace (FBI : Portés Disparus, dont France 2 rediffuse la première saison à partir du 10 août). Il faut dorénavant compter avec Cold Case, Grey’s Anatomy et Criminal Minds. Aujourd’hui, focus sur Cold Case, certainement la plus enthousiasmante de toutes.
Cold Case a été lancée le 28 septembre 2003 sur CBS, diffusée pour la première fois en France le 5 septembre 2004 sur Canal +. Depuis le début de l’été, la saison 2 de la série est proposée sur France 2 à raison de 3 épisodes le dimanche soir en prime time et réunit une moyenne de 4 millions de téléspectateurs (la 1ère saison avait été diffusée en 2005 en seconde partie de soirée). Entre-temps, la série fait un détour par TF6. La saison 3 est en cours de post-production aux US.
Comme souvent, sur le papier, rien d’extraordinaire : l’inspectrice du bureau des homicides de la police criminelle de Philadelphie, Lilly Rush, enquête sur des meurtres du passé non élucidés sur la base de nouveaux éléments et en s’appuyant sur les technologies dorénavant à sa disposition et surtout son intuition. Elle bénéficie du soutien de son lieutenant et de l’aide de ses coéquipiers. Selon un schéma dorénavant classique pour les meilleures productions, la construction des épisodes est systématiquement bâtie sur le même modèle.
Tout commence par le flashback concernant un crime du passé (avec une ellipse entre le contexte et le crime en lui-même), le carton correspondant au cas non résolu est systématiquement sorti des archives au début puis rangé en fin d’épisode. On passe pendant tout l’épisode alternativement du présent au passé, au fur et à mesure de l’avancée de l’enquête, les personnages du présent retrouvant furtivement leur apparence de l’époque du crime pour créer le lien. Rituellement, la victime du meurtre apparaît en fin d’épisode pour assister, apaisée, à l’arrestation de son assassin.
Au-delà du principe, c’est la production qui retient l’attention dès la première saison : le passé et le présent s’entremêlent de façon totalement limpide, agréable… et utile, le tout sans en abuser ! Le choix des acteurs est judicieux (vraie ressemblance entre les personnages jeunes ou âgés), la qualité de jeu des comédiens est de très bon niveau (on en profite vraiment en VO sur Canal seulement…). Surtout, la série offre un voyage dans le passé saisissant grâce aux décors et costumes mais aussi au traitement de l’image (qui permet de situer l’époque d’un seul coup d’oeil) et à la musique qui revisite les grands standards de l’époque concernée. Le ton s’approche plus de FBI : Portés disparus que des Experts ; les enquêteurs (en particulier l’héroïne), visiblement émotionnellement impliqués, sont en empathie avec les victimes. En la matière, l’actrice principale, Kathryn Morris, rompue aussi bien au cinéma (Minority Report, AI, Jerry Maguire…) qu’au théâtre et à la télévision (nombreuses mini séries et téléfilms), excelle avec ce qu’il faut d’yeux mouillés et rougis avec une émotion palpable.
Si la saison 1 a réussi à maintenir une qualité scénaristique excellente au sein d’épisodes unitaires totalement indépendants les uns des autres, les saisons suivantes ont ajouté la dimension nécessaire à la mythologie d’une grande série avec une histoire de fond (un arc) qui progresse sur plusieurs épisodes. La saison 2 va ainsi s’intéresser à la famille de Lilly Rush et révéler des secrets de son passé. A ce titre, le dernier épisode diffusé ce dimanche 16 juillet jouait un rôle important. D’abord parce qu’il offre un face à face entre Lilly Rush et le tueur qui aborde des secrets du passé de l’inspectrice. Ensuite, parce que c’est l’une des rares enquêtes qui échoue et ne se conclut pas par l’arrestation du coupable. Enfin, parce que l’épisode est aussi terrifiant que magistralement construit.
Pour enfoncer le clou et faire de Cold Case une série qui restera, elle recèle des surprises cachées, qui participent à l’engouement des fans. Martin Winckler en révèle un dans son webzine : “Comme le sont presque toujours les titres (en VO) d’épisode des séries, celui-ci est polysémique – et… lumineux (c’est le cas de le dire). « Red Glare », qui signifie littéralement « Lueur rouge », évoque bien sûr le communisme. Mais l’expression est aussi réminiscente d’un vers (très connu) de « The Star Spangled Banner » (La Bannière Etoilée) l’hymne national américain : « And the rockets’ red glare, the bombs burstin’ in air / Gave proof through the night that our flag was still there » – La lueur rouge des fusées, les bombes explosant dans l’air / Montraient, toute la nuit, que notre drapeau était toujours là.)”
Après une diffusion chaotique en France, sur 3 chaînes, dans le désordre, à des horaires variables, la série bénéficie enfin d’une programmation digne de ce nom sur France 2 qui programme dans l’ordre les épisodes de la saison 2 depuis le 16 juillet. L’histoire qui progresse sur plusieurs épisodes force la chaîne à respecter la chronologie, ce qui est forcément une bonne nouvelle.
Comme pour FBI:Portés disparus et Les Experts, Jerry Bruckheimer est à la production, on reconnait sa patte. C’est une scénariste (Urgences et NYPD Blues notamment), Mérédith Stiehm, qui l’a créé en s’inspirant de la série canadienne Cold Squad.
Alors, nouvelles séries :
– Blade (oui oui, comme le film…) : ça va, ça se tient bien, bon scénario, effets spéciaux pas tropnawak… 4 épisodes pour l’instant, wait and see
– Winfall : on y retrouve jason prestley de Beverly hills, bon, tout y est pour un gros vaudeville, mais les personnages sont crédibles, 6 épisodes pour l’instant, ça devient un peu plus prenant sur les derniers.
– Kyle XY : Ok, du SF, avec un joli mélange entre du John Doe (espérons qu’il ne finisse pas comme la série éponyme) et little genious… 4 épisodes, trop tôt pour vraiment me prononcer, mais j’aime bien.
Saved : vous aimiez NY 911, là vous serez satisfait, un bon mélange avec un peu d’Urgence et quelques vilains bad Boys… moi, j’ai accroché 😉
Psych : Une sorte de Monk moins branque, tout juste commencé, ça roule mais à voir sur la durée
The 4400 3eme saison : Les personnages sont en place, ça part dans tous les sens… ça bouge quoi, on attends l’épisode suivant, c’est bon signe
The evidence : Walter Matthau dans un des rôles principaux, 7 épisodes, première saison fini, j’attends la suite, car avec leur équipe, les CSI et EXperts n’ont qu’à bien se tenir…
voilàààà,
Charles Liebert
Qui n’a pas de télé mais qui matte le meilleur de la TV Ami-Ricaine 😉
Sympa Cold case, oui.
Bon c’est pas Profit ou Oz mais ça tient super bien la route.
Par contre « esprits criminels » sur TF1 en deuxieme partie de soiree le mercredi … naze.
Par contre (bis) : Inside (dans la tete du tueur) :Mieux.
Je reste sur NY section criminelle avec Goren et NY Unité Spéciale. Ah oui et les Experts, mais les vrais hein, de Las Vegas, pas les cons d Miami ou de Man’.
Mais Oz et Profit … rhalalala le bonheur.
Oz introuvable en dvd et ça fait chier.
Mais en fait je regarde pas les séries moi. Nonon.
Folie Privée >>> euh, si tu comprends « le george Bush Jr », j’ai les 6 saisons… (juste parce que tu le vaut bien ;op)
Charles > t’es le type sans télé qui regarde le plus la télé, étonnant 😉
Folie Privée > Ne te laisse pas influencer par les premiers épisodes de Criminal Minds, après ça devient vraiment bien tu verras… mais j’y reviendrai
Oz évidemment, c’est inclassable, inégalable et inégalé d’ailleurs. Profit, ça m’a gonflé.
Charles : T AS LES SIX SAISONS DE QUOI ? (bave)
Eric : Ah mais je laisse la chance à la dite série, déjà hier moins « bateau » que les deux premiers episodes.
Le boss, c etait le boss de Dead Like me, alors …
Eric >>> Que veux tu, il faut bien que je meuble mes nuits d’insomnies 😉
Et puis pourquoi avoir une télé chez moi ??? une freebox, un zordi mini, un ecran 22″, tout va bien ;op
Folie Privée >>> Bah, les 6 saisons de OZ darling… en english, et en D..X 😉 (6 DVDs quoi)
Sinon, j’ai les 3 premieres saisons en DVD Import US…
… oh my god … OH MY GOD !
J’parle le GBJr, j’ai passé quasi un an au texas (entre autre).
je te grave ça ce wwwooouuuuiikkk AAAnnnd, darling, et je te l’envoie 😉
Sans deconner ? Ptain t’es un choux !
Hey les gars (excuse FP c’est une façon de parler), si je peux aider vous me dîtes 😉
Hin Hin
Vi Darling, je grave et j’envoie…
I’m the good samaritan, remenber ? ;op
Eric, toi aussi je te fais un jeu de DVDs si tu veux 😉
Merci plein ! Ca va egayer mes heures de coincage dans maison de moi. Luv’.
On se maile.
(Comment ça fait « pro » le « on s’maile okeyy »)
Charles > j’ai vu Oz integralement 2 fois. Par contre si tu as Prison Break je prends 😉
MoiAussi > et en plus, Grey’s fait partie des séries qui s’améliorent encore avec le temps tu verras
Folie Privée > qu’est-ce que t’es business quand même. On s’maile aussi bientôt alors ?
Ah alors il est bien passé le ton « overbooked girl » ? C’est pour tromper le monde pendant que je m’emmerde entre ma maison et l’hosto hinhin.
On s’maile quand tu veux, bien sûr.
Folie Privée >>> Okeyyyy… ça en fait du temps de coinçage 😉
Eric >>> 2 fois seulement ??? (p’ti joueur ;op).
Pour prison break, sur ton bureau Lundi matin 😉 (je passerai te faire un p’ti coucou à toi et à Thibault si c’est ok…).
Folie Privée > le truc, c’est que quand on commence à s’mailer, j’arrive plus à m’arrêter et je te réécris « Guerre et Paix » en 278 mails. Je vais essayer de contrôler là, promis !
Charles > … à jeudi donc 😉
Hin hin oué c est un peu vrai qu on s maile de façon compulsive quand on s’y met. J’trouve ça cool.
En bref, pour moi, c’est une bonne série avec de bons acteurs, le scénario de chaque épisode n’est pas transcendant mais se laisse voir (très) agréablement, bien que ce soit de très grosses ficelles et du déjà (très) vu. Au final comme dans Lost, on s’intérresse aux personnages et pas trop à ce qu’ils font, ce qui oblige d’un certaine manière à regarder la suite pour comprendre leur comportement.
Esthetiquement je n’accroche pas trop, les flashbacks ne sont pas amener avec finesse, mais là uniquement pour bien expliquer au spectateur qui ne suit que d’un oeil.
C’est quand même à 1000 lieux de la grande majorité de la production française (quasi inexistante).
La solution serait de payer, ENFIN, dignement les scénaristes en France 😉
A regarder, mais dans le genre, je préfère FBI que je trouve moins formaté au succès.
Folie Privée > je vais jusqu’aux US pour fair eun sevrage 😉
Cyril > Les goûts et les couleurs… Pas du tout d’accord avec toi sur Cold Case, par contre, tu as totalement raison sur la nécessité d’investir sur les scénarios en France. Après on s’attaquera à la production…
Jusqu’où t’irais pas pour plus m’parler hein !
Folie Privée > Mais je reviens toujours eheh
MoiAussi > attention au manque en octobre quand la diffusion de la saison 2 sera terminée…