Séries de l’été : Grey’s Anatomy

Gray's AnatomyLe jeu de mot pourrait être qualifié de très mauvais s’il était de moi, mais il ne l’est pas : le titre de la série événement Grey’s Anatomy s’inspire bien de celui d’un célèbre livre de référence de l’anatomiste Henry Gray, en le détournant au profit du nom de l’héroïne. A l’origine, le titre envisagé était “Complications”, choix qui aurait pour le coup largement simplifié la vie des diffuseurs français bien embarassés par un titre auquel personne ne comprend rien. Alors que TF1 diffuse (déjà) ce soir le 1er épisode de la deuxième saison, c’est le jour idéal pour s’arrêter sur le succès surprise de ces 2 dernières années, deuxième série marquante de l’été après Cold Case. Pour les retardataires, en fin de message, une petite vidéo pour suivre la deuxième saison sur de bonnes bases…

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Le mysterieux engouement des français pour les blogs

IHTAprès une vague de papiers en 2005 partout dans le monde et notamment aux USA sur la position leader de la France dans la blogosphère internationale, les derniers articles depuis le début de l’année tendaient à s’intéresser davantage à l’explosion du nombre de blogs chinois. Or, cette semaine, l’International Herald Tribune a publié un papier intitulé “France’s mysterious embrace of blogs”, et en première de couv’ s’il vous plait (pdf ici).

Selon l’auteur, Thomas Crampton, nous qui sommes déjà réputés pour notre goût immodéré pour les grèves et les cafés philosophiques (!), nous comptons aujourd’hui parmi les blogueurs les plus actifs (les blogueurs français passent 1h00 par jour à visiter des blogs, 12% des internautes français ont créé un blog…). Les raisons seraient à la fois techniques, historiques et culturelles, analysées au travers d’interview d’acteurs de la blogosphère française.

D’un point de vue technique et historique, le fait que le nombre de connexions haut-débit soit en forte augmentation ne me parait pas constituer un argument valable, l’article oublie qu’on rattrape un retard plutôt que de conforter une longueur d’avance. Le minitel est positionné comme un accelérateur (en ayant forgé des habitudes de communication électronique bien avant Internet), mais là encore, difficile de ne pas penser que si le minitel a eu un rôle, c’est plutôt de freiner le taux d’équipement des français en matériel informatique à la maison. Jean-Michel Billault donne d’ailleurs une perspective différente en la matière avec la prise de position des “gens ordinaires” sur le net, impossible sur feu le minitel. Mais pour l’explication technique et historique, rien de probant. C’est donc du côté culturel qu’on devrait trouver les raisons.

Pour ce qui est des traits de caractère révélés sur les français au travers de leurs blogs, le constat n’est pas tendre : plus critiques, plus négatifs, plus égocentriques et plus provocants que leurs homologues américains, peu enclins à débattre vraiment et bloqués sur leurs positions (selon Laurent Florès de CRM Metrix), ils aiment parler d’eux, en tout cas plus que les allemands ou les scandinaves (selon Loïc Le Meur qui explique en outre que l’activité sur les blogs pourrait contribuer à diminuer les grèves en France cet automne). Autant d’attributs qui prédestinaient les français à s’emparer des blogs.

L’article s’arrête dans le désordre (littéralement!) sur les blogs politiques avec notamment Benjamin Griveaux, Directeur de la stratégie web de DSK, qui estime qu’”on ne peut pas être élu Président en France sans un blog” et une mention appuyée au blog de Ségolène Royal et à Christophe Grébert, le tout sans vraiment prêter attention à l’unique couleur politique représentée. Le journaliste passe en revue la difficulté des marques face aux blogs (avec l’exemple des ChiennesDeGarde – choix étonnant), le succès de blogs de Pascale et du Darkplanneur. Le journaliste précise que les français ne sont pas que sérieux (ouf) : ils peuvent aussi être fun à l’image de Cyrille/Vinvin et son bonjour-america.

Sur le fond et au global, le papier est plutôt bien vu et relativement bien documenté. Sur la forme, je confirme en tant que français égocentrique, critique, négatif, buté et bloqué sur mes positions : c’est vraiment mal construit…

Favori ou pas ?

Je vous conseille ce billet d’Aziz (toujours aussi créatif) et le 2ème commentaire qui va avec : une telle énergie pour un commentaire, ça force l’admiration. Et moi ça me fait rire.

Du coup, au risque de brouiller les cartes, je choisis mon camp :

Les non favoris de stratégies

Erreurs fatales

Il y en a 2 dans le sondage du moment -et de l’été- de ce blog sur les séries préférées de mes (17 à ce jour 😉 visiteurs participants.

La première est d’avoir commis une erreur impardonnable sur l’orthographe Desperate Housewives mais je peux plus le changer sous peine de voir l’énorme taux de participation -de 17 visiteurs donc- réduit à néant. Hein Damdam, je peux pas corriger une faute d’orthographe sans remettre le sondage à 0, hein ?

La deuxième est d’avoir oublié 2 séries incontestablement phares, plebiscitées par les visiteurs de Yahoo! (qui doit en avoir un ou deux de plus que moi, des visiteurs). Même si ça me scotche, même si  je ne comprends pas, y a pas à tortiller : Plus belle la vie et Smallville font partie des séries préférées du moment. Et encore, on échappe probablement de peu à Charmed et Sous le soleil… Faudrait que je les rajoute à mon sondage peut-être ?!?Nomésavapanon ?

Top 4 séries

Nip/Tuck

NipTuckQuelle méga star du cinéma français pourrait jouer dans la 4ème saison de Nip/Tuck le rôle “d’une femme qui veut que les cendres de son défunt mari lui soient implantées dans les seins afin qu’elle puisse rester proche de lui… Bien sûr, cela pousse à se demander pourquoi elle veut se débarasser de ses cendres, et comment son mari est mort” ? Hein, qui oserait ? La réponse est ici.

Elle rejoint la longue liste de guest star annoncée pour cette nouvelle saison qui arrive sur les écrans US en septembre.

 

 

Jet lag

De retour à Paris après un voyage plein de turbulences qui m’a offert le rare privilège de ne pas fermer l’oeil de la nuit en avion. Pas dormi depuis 30 heures, il est 18h00 et la dernière fois que j’ai mangé, c’était un vague petit-déjeuner, je sais même plus comment je m’appelle là. Tous les ingrédients sont réunis pour que j’ai du mal à dormir ce soir. Longtemps que je m’étais pas tapé un jet lag comme celui-là. Au secours.

Washington again

100_0353Deuxième jour à Washington qui s’est réveillé dès 6h00 du matin. Beaucoup de costumes cravattes, pas mal de joggers, même en pleine agitation, tout semble propre et calme. Seuls quelques discrets graffitis donnent les signaux de tensions dans la ville. Les prochaines élections occupent les esprits, le nom des potentiels candidats à la présidentielle font l’objet de toutes les spéculations.

100_0345Peu de visite faute de temps. Juste le tour de quelques monuments.  Très peu de touristes semblent avoir choisi Washington DC pour destination. Lorsque j’entends parler français, ce sont des businessman en voyage d’affaire, je n’entends pas d’espagnol alors que les journaux m’indiquent qu’il y a une forte communauté ici. En parlant de journaux, le sport occupe la une avec les larmes de Tiger Woods (qui a remporté l’open britanique, victoire qu’il dédie à son père décédé quelques semaines plus tôt)et Floyd Landis, l’américain qui a remporté son premier Tour de France.
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Le retour à Paris est déjà pour demain. Il me reste peu de temps pour me laisser charmer par une ville qui pour l’instant me parait dénuée de toute âme.  On n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise. Wait and see.

Mon Washington à moi

Après un samedi soir très Pink organisé par Victor – trop bon en RP ce Victor – déjà largement commenté notamment par Charles, Gregory, Ron et ici en images, puis un prolongement aux Bains,  c’est à Washington DC que je finis le week-end  (raccourci comme ça, on dirait vraiment que ma vie est trépidente, ouais c’est juste pour me la jouer). A vrai dire, j’arrive ici sans m’attendre à rien : je n’ai aucun imaginaire lié à Washington au-delà de la Maison Blanche.  Avant de partir, on m’a vaguement parlé de musées et de "la ville la plus dangereuse des Etats-Unis". J’ai connu plus encourageant donc je décide d’oublier aussitôt et de me faire une idée par moi-même. Voici donc mon Washington à moi.

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Koh Lanta

C’est un peu les quartiers d’été, l’heure est à la légèreté. Depuis le début du mois, je parle plus de séries télé ou de clip de vieilles chanteuses que de l’”évolution de fond d’un marketing en pleine mutation” ou de “l’impact sociétal à portée internationale de l’avénement des réseaux sociaux”. Je sais, je sais, c’est pas nouveau, la dimension intelligente que je voulais donner à ce blog à l’origine a quelque peu vrillé depuis un moment déjà. Je vais donc assumer et accepter de ne mettre à contribution mes neurones ici que de manière extrêmement ponctuelle. Je passerai sous silence mon incapacité notoire à travailler le graphisme de ce blog, il faut se rendre à l’évidence, je sais pas faire. Je débute en photoshop, c’est dire ! Au mois d’août peut-être ? Toute âme charitable qui éprouverait le moindre plaisir à éduquer un handicapé du graphisme sous typepad est la bienvenue bien sûr, je saurai mon montrer reconnaissant (dans le respect total de la bienséance évidemment).

Ce préambule étant fait, me voici libéré pour évoquer Trankil Emile l’événement du jour : le retour de Koh Lanta.

Loft StoryLa télé réalité me gonfle globalement. Je me suis “comme tout le monde” retrouvé scotché il y a 5 ans devant Loana et Jean-Edouard barbotant dans une piscine au milieu d’un loft de 225 m² truffé de 26 caméras. Et je me suis réveillé le lendemain de la clôture de l’émission en me disant “comme tout le monde” que je venais de me laisser happer par une daube intergalactique qui ne méritait même pas de s’y arrêter 15 secondes. Avec un oeil pro, je reconnais aujourd’hui à quel point ce format a dessiné durablement une nouvelle écriture télévisuelle déclinée à quasiment toutes les autres émissions. Il n’y a qu’à voir à quel point ça ne choque plus personne de se faire expliquer par écrit (avec des bandeaux) ET par oral (avec une voix off) ce qui est en train de se passer à l’image (qu’on aurait globalement pu comprendre tout seul). N’empêche, les batailles de polochon des élèves de la Star Ac, les faux couples qui s’envoient même pas en l’air dans l’Ile de la Tentation et les simili people qui viennent “pour l’aventure humaine et les associations ahah” se rouler dans la boue de la 7ème Compagnie ou se friter dans la jungle des Sortez moi de là, je m’en tamponne à peu près autant que de mon premier communiqué de presse.

Koh LantaAvec Koh Lanta, c’est pas pareil. Pourquoi, je sais pas. J’aime bien le côté instituteur de Denis Brogniart, les machinations de la production pour créer-de-la-tention-entre-les-candidats-qui-doivent-se-friter-sinon-il-ne-se-passe-rien m’amusent, la victoire finale des plus faibles sur le papier n’est plus une surprise mais continue à me ravir, les gentils qui se révèlent méchants et l’inverse participent à faire ressembler le tout à certaines séries que j’aime tant. Je sais bien que le montage n’y est pas pour rien mais qu’importe. Et puis, l’air du rien, ça fait bien du voyage pour quelqu’un qui passe depuis plus de 5 ans ses étés à Paris. On dirait bien que je suis pas le seul à apprécier, Koh Lanta est l’émission de télé réalité la plus ancienne (6ème édition), avec quelques 7 millions de spectateurs en moyenne, la prochaine édition est déjà signée alors que celle-ci ne fait que commencer. Pour un Koh Lanta revival, wikipedia a fait le boulot.

Séries de l’été : Cold Case

Dans cette période estivale, les grandes chaînes hertziennes misent sur les séries US. Pas un soir sans qu’une série de qualité ne soit diffusée. Et ça marche. Ca cartonne même. Du coup, on sait déjà à quoi ressemblera l’été prochain. Ca fait un an que j’en parle ici, je suis un passionné de séries américaines, pour autant j’aurais aimé les voir rester sur le câble. La vocation des grandes chaînes, et notamment de celles du service public, est sans doute plus de soutenir la création française. Et on a perdu la VO au passage. Mais les dernières productions donnent un tel coup de vieux à nos séries françaises que l’impact devrait être salutaire.

Il y a 2 types de séries de très hauté volée. Celles qui commencent très fort, qui étonnent ou surprennent en proposant un format nouveau dès le premier épisode. On peut à mon avis y classer Lost, Desperate Housewives, Les Experts ou en leur temps 24, le Caméléon (The Pretender) ou Alias. Souvent, passé le choc de la première saison, le rythme s’essoufle, le concept s’épuise, au mieux, elles maintiennent leur niveau, ce qui il est vrai n’est déjà pas si mal ! Et puis il y a celles, plus rares, qui s’améliorent avec le temps, dont la deuxième saison surpasse la première qui progresse encore avec la troisième. Il y avait eu Buffy, Ally Mc Beal ou The Practice. Il y a Without a Trace (FBI : Portés Disparus, dont France 2 rediffuse la première saison à partir du 10 août). Il faut dorénavant compter avec Cold Case, Grey’s Anatomy et Criminal Minds. Aujourd’hui, focus sur Cold Case, certainement la plus enthousiasmante de toutes.

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