L’autre John Carpenter

Son nom est John Carpenter. Il n’est pas réalisateur de film d’horreur et pourtant, c’est une star. Son comportement pourrait passer pour de l’arrogance ou un fort complexe de supériorité, il réussit à le transformer en panache. On a déjà vu passer ces images mais Buzzman vient de me rappeler en me les envoyant par email à quel point on a très envie de devenir ami avec ce John Carpenter là. D’ailleurs, il a du se faire plein de nouveaux amis depuis…

               

Make Poverty History

One campaignC’est en mai 2004 que Bono, leader du groupe U2, a lancé aux Etats-Unis la campagne One qui a rejoint dès 2005 la coalition Make Poverty History, malheureusement toujours d’actualité près de 3 ans plus tard. Son objectif est de sensibiliser les populations “riches” à l’état d’extrême pauvreté qui tue un enfant toutes les 3 secondes dans le monde. Symbolisée par un bandeau blanc également décliné en bracelet blanc, elle invite simplement chacun à signer une pétition pour rejoindre la communauté et faire croître son influence. Dès 2005, les stars internationales ont soutenu la démarche.

Un réseau “Make Poverty History” est représentée dans le monde notamment au Canada, en Australie, au Japon, dans les Emirats Arabes, en Angleterre, en Ireland (république), en Allemagne et en Espagne. La France est également concernée avec des actions toujours en cours malgré un manque de souffle au lancement : la campagne était portée par une coalition nommée “2005 : plus d’excuses !”, en lien avec l’Action Mondiale contre la Pauvreté qui a depuis pris le relais.

Signer la pétition 2005plusdexcuses.org - Action mondiale contre la pauvreté

La pétition a fait l’objet d’une lettre à Jacques Chirac en février 2006.  En France, le spot de la campagne a été réalisé par Patrice Leconte. 

Les RP par le menu

J’ai depuis longtemps abandonné l’idée d’expliquer à mes proches en quoi consistait mon métier. Les rares fois où j’ai pris quelques minutes pour le faire de façon aussi précise que possible, en essayant de trouver les mots justes, la réponse a invariablement été : “ah, ok, tu fais de la pub en fait”. De toute façon, quand on a compris qu’il est question d’influence en s’appuyant sur des leaders d’opinion et notamment les journalistes, tout le boulot reste à faire.

Alors voilà : mon vrai métier, c’est beaucoup de savoir dans les grandes lignes ce dont tout le monde va parler dans 6 mois, avec plus de précision dans 5 mois, avec encore plus de détail dans 4 mois et ainsi de suite. Pourquoi ? Parce que, sauf si on s’appelle Madonna ou Ora-ïto – qui ne suivent pas la tendance mais la crééent, mieux vaut s’inscrire dans l’air du temps pour avoir une chance de se faire entendre. Encore mieux : l’idéal est de proposer des multiples prismes pour s’intéresser à la même thématique, histoire de varier les plaisirs. Et parce que, sauf si vous déclenchez un scandale international, il y a peu de place pour vous, annonceurs, dans les pages rédactionnelles des médias à l’occasion de grands événements “attendus” type élection présidentielle ou non (on se souvient de la place prise par la mort du pape Jean-Paul II).

Entre la proposition d’une action, son acceptation par la marque et sa mise en oeuvre, il s’écoule plusieurs semaines fatidiques au cours desquelles les mensuels qui seront en kiosque dans 4 mois sont déjà en train de boucler leurs pages. Du coup, pour répondre à la question qui fait fureur sur Google, Comment choisir une bonne agence de RP, la réponse pourrait se trouver dans sa capacité à rebondir sur des sujets qui feront l’actualité 6 mois plus tard. Et je ne parle pas de ce qu’on appelle les marronniers (Saint Valentin, cueillette du muguet, Fête des Mères, départ en vacances, rentrée scolaire, Noël…), enfin pas que.

Cette année, les médias eux-mêmes ont décidé de nous aider dans notre travail de RP, à grand renfort de pages ou émissions consacrées aux événements de 2007. Au-delà de l’incontournable Coupe du Monde de Rugby et de la vague écologique qui va se renforcer encore, ces thèmes vont chercher leur source dans les dates anniversaires, les événements de loisirs (ciné, spectacle, mode) et de sport ainsi que les tendances plus profondes détectées par les bureaux de style parfois plus de 5 ans en avance.

Je mets un peu d’ordre dans tout ça et, avec notamment l’amical support de L’Expansion Tendances et l’émission C’est arrivé en 2007 de Canal +, je vous fais profiter de mon outil de travail en exclu cette semaine. Veinards…

Lucidité

Une nouvelle année a commencé. Année de lucidité peut-être. Quelqu’un finira forcément par se rendre compte que Sophie Davant a encore une marge de progression quant à l’art d’animer une émission (oui oui même pas le Téléthon), que les gags de Gerald Dahan sont parfois un peu faciles et font surtout office de coup de pub pour son spectacle, que 20 ans de “Sous le soleil” le samedi sur TF1, ça ferait peut-être beaucoup, que je suis triste comme la pluie devant une caméra et trop politiquement correct à l’écrit. 

Buzz BIC

La marque avait réussi l’un des plus beaux coups viraux de l’année dernière avec sa campagne assurealecrit.

C’est le 4 janvier que sera accessible le site www.3fineslames.com qui marquera le lancement de la campagne BIC pour le Comfort 3 Advance. Il proposera notamment quelques vidéos parmi lesquelles ma préférée, Septator.

Septator
envoyé par PRland

 

L’élément le plus drôle de la campagne risque quand même de se nicher dans les 3 niveaux de trademarks intégrées dans le nom du produit : BIC® Comfort 3® Advance™

2007 une année engagée

J’avais eu une super idée pour cette nouvelle année. Un truc original, engagé, peut-être même courageux : un acte citoyen pour la réhabilitation du Trackback. Pour ceux qui seraient arrivés après la disparition inexpliquée de cette fonctionnalité, un petit rappel s’impose. Le trackback permettait, en des temps reculés genre début 2006, de mettre un lien vers une de ses notes sur le blog d’un petit camarade qui avait rien demandé, histoire de mentionner qu’on venait d’écrire un truc en rapport, super connecté en somme. J’ai jamais vraiment compris, ni utilisé du coup, le trackback mais quand même, j’aime pas trop l’idée de laisser un service typepad que je paye à l’abandon.

Les voeux pour la nouvelle année me semblaient constituer une belle opportunité… jusqu’à ce que je réalise que plus de 8.000 blogueurs francophones souhaitaient déjà une bonne année à leur(s) lecteur(s) préféré(s). Un truc à y passer la semaine. J’oublie donc ma super idée engagée.

Je ne vois pas trop d’autres causes pour lesquelles me battre. Mais je vais chercher. En attendant, c’est sur cette chanson qui n’a rien à voir avec l’occasion mais qui est ma préférée du moment (l’album de Maurane Si aujourd’hui sort dans une semaine) que je vous souhaite très classiquement à tous une super année 2007.

J’arrête les chaînes

Vous n’avez rien demandé ? Moi non plus notez. Deux blogueurs que j’aimais bien viennent coup sur coup de piéger. Je m’exécute. Après j’arrête hein. Et peut-être que je leur pardonnerai un jour…

Voici donc les 5 choses que vous ne saviez pas sur moi avant de lire ce message :

  • J’ai peur en avion. Enfin, par “peur”, je veux dire que je suis terrorisé, terrifié, pétrifié, anéanti, paralysé, laminé… en avion. La mauvaise nouvelle ? : c’est de pire en pire avec le temps. La mauvaise nouvelle ? : je risque de voyager pas mal en 2007. La mauvaise nouvelle ? : en plus j’ai le mal de l’air. La bonne (?) nouvelle ? : un petit Lexomil et je deviens aussi calme qu’un Doc Gyneco en salle de réveil.
  • Pendant 3 années de lycée, personne ne m’appelait Eric. Deux amies ayant entendu un jour ma mère m’appeler avec le surnom octroyé par ma famille depuis tout petit, ça a pris à peu près 12 minutes pour que faire le tour de mes amis et que ça deviennne mon nouveau nom de 1986 à 1988. A tel point que la plupart de mes nouveaux amis ignoraient mon vrai prénom. Je m’en suis pas si mal tiré, ça aurait pu être “mon p’tit lapin” ou “Rico”. C’était Guigui. Personne ne sait vraiment pourquoi parce que je m’appelle pas Guy, hein.
  • Je prends des cours de chant depuis longtemps. A l’origine, dans le cadre du solfège pour le piano et c’est devenu juste du chant. C’est l’exercice le plus destressant que je connaisse. Six mois par an minimum, je m’y recolle. D’après mes profs, la cigarette m’aiderait à donner à ma voix un grain intéressant. D’après mon médecin, il faudrait enfermer mes profs de chant.
  • La norme lorsqu’on travaille un peu trop, c’est de manger mal en alternant grignottage et repas mal équilibrés, donc de prendre des kilos. Pour moi, c’est l’inverse : lorsque je travaille trop ou subit un peu de stress, j’oublie de manger, j’arrête le sport et je maigris à vue d’oeil. Mon record : 10 kg perdus en 2 mois. Quand on sait que, dans mon état normal, je suis à peu près aussi gros que Kate Moss en période de régime, ça fout les j’tons.
  • Je sais aussi écrire des textes courts, des fois.

Histoire de ne pas briser la chaîne, je passe la balle à 5… blogueuses : Olivia, Laetitia/Camaïeuse, Mathilde, Melissa de MelissaetAurélien (comptent pour 1), Fabie et Myriam de MyriametJean (comment ça, ça fait 6 ?).

La vraie vie des mondes virtuels

Si vous faîtes partie de ceux qui ont du mal à comprendre l’engouement pour les mondes virtuels et les enjeux business qu’ils recouvrent, je vous invite à ne pas rater l’excellent travail d’enquête mené par Frédéric Brunquel dans le cadre d’un documentaire diffusé actuellement sur Canal Plus. Dans un film intitulé « la vraie vie des mondes virtuels« , le journaliste nous emmène, avec ses avatars, à la découverte de 2 des jeux les plus en vogue (Second Life et World of Warcraft) et de ceux qui en ont compris le potentiel pour y gagner beaucoup d’argent, en particulier du côté de la Chine et de la Corée. Le format est malin, l’enquête solide et pédagogique, c’est en résumé un vrai plaisir et un outil qui devrait être utilisé pour aider les services marketing à mieux comprendre le nouvel environnement qui les entoure. C’est également un bon moyen de comprendre comment la première génération d’adulte élevée aux jeux vidéos compose (ou pas) avec ce qui sera peut-être l’addiction du 21ème siècle.

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Pour un avant-goût avec les premières minutes du programme, cliquez ici. Pour des extraits carrément plus long, allez sur Dailymotion  puis . Pour ne pas rater la diffusion en intégralité de cette excellente production Capa Télévision, voir les dates de prochaines diffusions sur Canal Plus.

Le secret de l’efficacité des séries US : le cas Desperate Housewives

DhwLa troisième saison se révèle souvent un cap difficile, même une très bonne série s’expose inévitablement  à la lassitude et l’essoufflement.  A mi-parcours de diffusion aux Etats-Unis (il faudra attendre au moins septembre 2007 en France sur Canal +), Desperate Housewives réussit cette année le pari de faire beaucoup mieux que la saison 2 mais surtout encore mieux que la -pourtant excellente- première saison.
La série continue au passage à illustrer la force des productions américaines qui savent jouer sur l’efficacité redoutable d’une construction systématisée. Un cadre qui, au lieu d’imposer une rigidité, rythme chaque épisode, plante des jalons et installe le spectateur dans le confort, permet d’injecter plus de folie dans l’histoire et offre des signes de reconnaissance pour ses fans. Et surtout, un format répétitif qui rend possible, ponctuellement, le bouleversement des habitudes en proposant des épisodes exceptionnels qui marquent les esprits. Je vous propose donc un voyage au cœur de la mécanique DHW, illustré d’exemples puisés dans l’excellente cuvée 2006/2007.
Les lignes qui suivent lèvent le voile sur quelques secrets de cette dernière saison (spoilers) et sont du coup réservées à ceux qui l’ont déjà vue ou qui veulent en savoir plus en avant-première au risque de se gâcher le plaisir de la surprise. On s’arrêtera notamment sur l’épisode 7 qui constituera probablement le jumptheshark (point d’orgue) de la série.

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Back to the bacs

Bonne nouvelle, pour les retardataires à la recherche de cadeaux de dernière minute, La chambre d’Albert Camus et autres nouvelles de Ron est de retour en force dans les bacs après quelques jours d’absence (victime de son succès ? Moi qui avais compris que c’était un livre idéal pour la plage…). Et ça ne se passe pas qu’au Virgin Megastore, la rumeur d’une assez belle diffusion dans les librairies de contrées lointaines circule. En parlant de contrées lointaines, je suis à Besançon histoire de me rapprocher des racines de cet excellent blog suisse que Ron m’a fait découvrir hier. Quand je vous dis que tout est lié…

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