The Scanner Darkly

Les activités de marketing viral pour supporter la sortie des films au cinéma ne fléchissent pas. En plus du site OSS 117, j’ai reçu ce matin un email de Gaumont Columbia Tristar films m’invitant à découvrir la bande annonce et la partager. Difficile de trouver un film US sans son site événementiel dédié, de Mission Impossible III (sortie en France le 3 avril) à Supermans Returns (sortie le 12 juillet), en passant par Cars (le 14 juin) ou Da Vinci Code (dont j’ai déjà parlé). Mais le film dont j’attends la sortie (en juillet aux US et en France) ne dispose pas encore de site dédié : The Scanner Darkly, adapté du livre de l’auteur de science fiction de génie Philip K Dick, semble tenir les promesses de la nouvelle publiée en 1977, d’après la bande annonce à déguster ici. Avec en prime un beau casting : Keanu Reeves, Winona Rider, Robert Downey Junior et Woody Harrelson.


Trailer de A SCANNER DARKLY
Vidéo envoyée par thebends

Je suis en RTT jeudi

Boule à facetteLa portée bouleversante de l’info concernant une journée de RTT peut paraître limitée. D’autant plus que je ne tiens absolument pas à expliquer en public où je serai. Forcément, si je commence à raconter à tout le monde que la mise en vente des places pour les 2 concerts parisiens de Madonna est prévue jeudi et qu’ils seront probablement écoulés en 1h00, je risque de bloquer tout Paris -qui n’en a pas besoin– et de me retrouver sans un seul billet. Heureusement, je suis sûr que les 27 et 28 août, les français seront en vacances, j’aurai Bercy pour moi tout seul. Du coup, ça me gène un peu qu’ils aient prévu de transformer le POPB en immense piste de danse, incluant la scène, le décor et la salle et de solliciter Jean-Paul Gaultier, qui signera tous ses costumes de scène. Tout ce dérangement pour moi… Quelqu’un d’autre a prévu un RTT jeudi ?

Quelqu’un d’autre se souvient ?

La seule fois de ma vie où j’ai voté pour un “jeu” télévisé, je devais avoir 10 ou 11 ans, au début des années 80. Le principe était simple, l’enjeu énorme. Dorothée accueillait dans Récré A2 une nouvelle venue prénommée Isabelle. Or, problème de premier ordre, l’équipe comptait déjà dans ses rangs une Isabelle que tout le monde a un peu oublié depuis. Dorothée, ou plus probablement Jacqueline Joubert qui produisait, a eu une idée participative pas si fréquente que ça a l’époque : demander au jeune public de choisir le surnom à octroyer à la nouvelle venue. Pour éviter les confusions… Le choix était donné entre Zabelle (MAJ 27/04/06 : Cécile) et Zabou. Quelques coups de fil à SVP plus tard, la démocratie s’exprima, en droite ligne avec mon vote, ce fût Zabou.

Continuer la lecture de « Quelqu’un d’autre se souvient ? »

Idées et Politique

“Comment gouverner les démocraties s’il faut être populaire pour être élu et impopulaire pour réformer ?”. C’est une vraie question dont on voit assez bien les effets en France depuis quelques années. Mais d’un point de vue citoyen, je continue à m’étonner de la capacité de l’acte politique à niveler par le bas voir effacer les débats d’idées au profit d’attaques politiciennes droite/gauche d’un autre âge. Les idées comptent tellement peu à côté des jeux d’alliances, d’influences et de réseaux.

A ce jeu là, tout le monde ne gagne pas. C’est ainsi qu’on a vu des types brillants se révéler piètres politiciens. L’exemple qui me paraît immédiatement évident est celui de Luc Ferry, improbable ministre de l’Education Nationale de 2002 à 2004, dont l’analyse du monde qui nous entoure m’a pourtant toujours semblé pertinente, jusqu’en 2002 et après 2004… Pas toujours en accord avec ses idées, loin de là, je pense qu’il propose en tant qu’auteur et éditorialiste 1. un point de vue 2. sorti des sentiers battus 3.accessoirement moins conservateur que la plupart des politiciens de gauche 4. beaucoup plus ancré dans le concret de notre environnement immédiat que d’autres philosophes contemporains. Je l’ai découvert il y a une dizaine d’années avec son essai en commun avec Alain Renaut, La Pensée 68 , sur l’antihumanisme contemporain, écrit à une époque (1985) où critiquer Mai 68 n’était pas à proprement parlé un gage de popularité. Quelques ouvrages, éditoriaux (L’Express, Le Point…) et réflexions télévisuelles plus tard, hors de son action ministérielle, la pertinence de ses analyses ne fléchit pas et donne tout son relief à la question première dont il se trouve être l’auteur. Au jeu politique, tout le monde ne gagne pas, Luc Ferry a perdu, les citoyens que nous sommes aussi.

Réseaux sociaux’s day

Un jour, c’est sûr, je vais revenir à la thématique initiale de ce blog qui visait à nourrir autant que mes moyens me le permettent la discipline de Relations Publiques de contenus intelligents. Pour l’instant, je me retrouve à aligner les notes sur mes rencontres et soirées trendy qui me ramènent dangereusement tout près de l’image cocktail-petit-four dont souffre mon métier… Il ne faut pas se fier aux apparences, il y a beaucoup plus de fond qu’il n’y paraît dans ce journal de bord de ma journée. 

J’ai passé la journée en présentation presse pour un client, juste interrompue d’une pause déjeuner vraiment intéressante avec Alban qui me parle peer-to-peer, évolution des réseaux pas que sociaux au travers notamment d’un espace sur le net qui semble répondre à ce que je cherche sans le trouver et dont je réentendrai parler 7 heures plus tard.

Je fonce ensuite au Sherwood à une pré-Blog Drink que nous avons décidée avec Sophie où nous sommes très vite rejoints par quelques blogueurs… puis par les organisateurs Patrick Amiel, Raphaël Gilmas, Damien de Blignières et Patrice Thiriez pour commencer vraiment la soirée. Je croise les blogueurs de la dernière fois et quelques autres parmi lesquels Alexandre, Benoit, Emmanuel, Gilles, Nassim et Philippe. Et un bel échange avec Raphaël, l’un des initiateurs de ce site culturel communautaire  dont Alban m’avait parlé ce midi et qui ne m’apparaît maintenant plus seulement intéressant mais juste incontournable. Je m’inscris avant la fin de la semaine, c’est sûr. En tout cas, avec la Blog Drink, ça me fait une nouvelle soirée entre blogueurs vraiment agréable : soit je m’y habitue déjà, soit c’était particulièrement réussi, sans doute un mix des deux. Merci aux organisateurs pour l’initiative. Les photos sont en ligne ici.

Je fonce ensuite à l’Antik Batik pour une soirée Tweety où j’ai raté quelques VIP mais où l’ambiance est celle des grands soirs : Charles Schillings est dans une forme très communicative, les organisateurs ont plus que le sourire, mon boss a décidé de me prendre en photos avec de nouveaux amis dont le mannequin Boris Beynet donc je sors pour la première fois de la journée mon appareil qui me donne une chance de faire court ici en images et en vidéo.

Mini Tweety Interview Tweety Nouveaux amis 

 


Tweety
Vidéo envoyée par PRland

Je me ressource quelques jours et, promis, je fais un effort pour revenir avec deux ou trois trucs pertinents à raconter.

 

118 renseignements téléphoniques

Peut-être que je suis le seul mais je comprends pas tout aux nouveaux renseignements 118. J’ai bien compris que dans 5 jours, le 3 avril, le service historique et monopolistique des renseignements téléphonique (le 12) sera remplacé par une multitude numéros à 6 chiffres débutant par 118 et déjà actifs pour la plupart depuis plusieurs semaines.

Renseignements

Je remarque au passage que, au 28 mars, on compte selon l’acerp 23 numéros proposant des services forcément très proches -à noter quand même la généralisation de l’accès aux numéros inversés (à tester gratuitement chez France Telecom). Je m’aperçois que les tarifs sont pourtant disparates (vous connaissez le 118 713 vous ?) et vont certainement se réveler fluctuants voire à géométrie variable. En tant que consommateur, pas facile de s’y retrouver, vivement que 60 millions de consommateurs fasse son travail.

118008DouzeMais c’est surtout d’un point de vue business que je m’y perds. Le marché des renseignements téléphoniques serait-il à ce point lucratif et énorme qu’il justifie le nombre d’acteurs internationaux qui profitent de l’ouverture à la concurrence ? Est-ce facilité par une synergie possible au sein des leaders européens ? Les efforts de communication déployés sont à mettre au regard de cet engouement business : spots TV, sites internet, identité sonore… rien n’est laissé au hasard. A ce petit jeu là, le 118 218 a quand même réussi l’exploit d’atteindre la notoriété du 12 grâce à Véronique et Davina, de se forger une identité nationale alors qu’il est la propriété de la société “Le Numéro” dont la maison mère est le groupe britannique leader en Angleterre “The Number”. On relève également quelques pépites (voir le village Douze dans le Cantal qui vient d’être rebaptisé 118 008 – l’histoire ne précise pas le nom des habitants…), on sent bien que les agences de com se sont un peu lachées pour faire émerger leur client vite et bien.

Pour suivre l’actu au quotidien et s’y retrouver, le blog allo118 peut aider. Sinon, moi j’ai un peu prévu de continuer à aller chercher mes numéros sur internet…

 

Blog party

Un jour, je ferai une soirée de blogueurs en vrai, en entier, j’arriverai à l’heure, je resterai plus de 2h00, je couperai mon portable, ce sera cool.

Parce qu’il faut regarder la vérité en face : dans la catégorie “fête de blogueurs”, je suis un nain. Tiens par exemple, jeudi dernier, j’avais tout bien noté dans mon pda : 23 mars, DanceFlower au Sherwood à 2 minutes 30 du boulot (aucune excuse). C’est Fred qui organise et je l’aime bien, le captain de Potinblog, il m’a bluffé il n’y a pas si longtemps par sa façon de s’intéresser à tout et il m’a fait marrer avec une vidéo, ça fait quand même 2 bonnes raisons. J’avais même mis une bannière DanceFlower ici pour pas oublier, non vraiment j’étais super prêt. Et puis, motivation suprême, en dance revival année 80, je suis quand même un peu le king…

Ca commence à 19h00, heure à laquelle je suis en rush total sur une communication un peu sensible (traduire en crise totale). Je vais être un peu à la bourre mais on va pas s’énerver pour 10 minutes de retard, ça va… Bon, je pars du bureau à 20h30, gère encore 2 ou 3 appels difficiles devant la porte du Sherwood (où il fait à peu près – 10° même si on est là pour fêter l’arrivée du printemps) et je finis par rentrer à 21h00. C’est deshydraté, gelé et passablement sur les nerfs que j’arrive au bar pour me remettre. Après, pendant presque deux heures, franchement, c’était bien et pas qu’à cause des 3 Despes que je me suis envoyé d’entrée.

Bien sûr, il y a un côté frustrant à papillonner, ne pas s’arrêter pour discuter, vraiment. J’aurais par exemple aimé ne pas QUE croiser Sophie, Sandrine ou Charles. Mais pour avoir pu échanger avec Christophe, Charles, Mickaël et Bertrand ou rencontrer Patrice (faut vraiment que je passe chercher mon TShirt job Meeters moi), ça valait le coup. Ensuite, il y a tous ceux que je lis, voire commente, et que je ne reconnais pas forcément. Et puis il y a ceux que je reconnais, dont je suis fan mais que je ne me sens pas d’interrompre en pleine conversation pour leur dire “juste” que j’aime beaucoup ce qu’ils font. J’ai quand même sauté sur l’occasion de croiser un darkplanneur au bar (oui encore) pour lui dire tout le bien que je pensais de lui. Juste après, je décide que je me limiterai à une irruption manifeste de “fanitude” par soirée, je me donne une petite quinzaine d’années et quelques hectolitres de bière pour me déclarer à tous et toutes.

Le temps d’assister à la succession de surprises, de la révélation de l’Objectif Mont Blanc à la danseuse du ventre, je commets l’erreur de prendre un appel qui me renvoie direct à la case bureau. Bon l’avantage de ce type de soirée, c’est qu’on peut suivre tout ce qu’on a raté sur les blogs des participants. Merci encore à Fred pour l’organisation, c’était cool.

Et puis l’avantage de la prochaine soirée de blogueurs jeudi, c’est que je sais déjà que je devrai partir tôt pour une autre soirée, ça évite les frustrations…

Blog Crossing

Voilà un nouveau concept que moi j’y crois que ça va marcher. Le ton est donné : c’est dimanche, je laisse tomber les histoires de grammaire, pas envie.

En plus il a été pensé par deux blogueurs que j’aime bien même s’ils le savent pas : je les lis mais commente peu, sais pas pourquoi. Et puis, ça n’a rien à voir mais si quand même, il pleut dehors, on vient de s’assoire sur 1 heure de sommeil, la semaine s’annonce moyen alors pour éviter un petit coup de blues, je viens de décider que je ne citerais plus que des blogueurs que j’aime bien. 

Bref, cette histoire de Blog Crossing, késsessé ?

Aziz a inventé le terme et l’a rendu “virable” (substantif de viral que je viens d’inventer et qui je l’admets peut porter à confusion). Boris a complété la réflexion et formalisé le principe. En très court : un blogueur donne les clés de son blog à un autre blogueur en suivant quelques règles simples. Le “blogcrosseur” choisit le thème de l’intervention du “blogcrossé” qui, s’il refuse de participer, est fouetté en place publique. Rooo ça va, je rigole, le “blogcrossé” y fait ce qu’il veut.

Sitôt dit, sitôt fait, MoiAussi puis Raphaël sont chez Boris, Boris blogue chez MoiAussi pendant que Raphaël “blogcrosse” chez GuiM. C’est d’ailleurs Guillaume qui a le premier mis en pratique le concept, avant même sa création, avec sa rubrique L’invité de GuiM depuis février 2006 (dejà 8 invités à ce jour).

Bref une belle idée qui va forcément (continuer à) cartonner.


Recommandé par des Influenceurs.

Lu !

Parmi tout ce qu’on entend sur le travers des blogs et des blogueurs, il y a une chose qui m’agace particulièrement : bloguer détournerait les jeunes de la lecture des livres et de la vraie littérature. Critique à mon avis injuste ne serait-ce que parce que les blogs participent à une culture de l’écrit plutôt supérieure à d’autres médias jeunes.

Certes la schéma réducteur “bloguer = moins lire” m’agace mais, manque de bol, dans mon cas, c’est un peu vrai. Coup de bol (?), je ne suis plus à proprement parler un “jeune” donc je me place d’emblée hors concours. En tout cas, factuellement, consacrer du temps à bloguer se fait au détriment d’autres activités et dans mon cas, c’est plutôt tombé sur la lecture (mes proches ont tendance à déplorer que ce ne soit pas tombé sur Desperate Housewives, on les comprend). Je continue à acheter environ un livre par semaine mais la pile “à lire” grandit…

Dans la série “je rattrape le temps perdu en lisant des livres achetés il y a plusieurs semaines”, je me suis enfin plongé mercredi dans Les Enfants du Plastique de Thomas Clément, livre dont j’avais suivi la génèse ici et que j’ai acheté deux jours après sa sortie le 2 février dernier (le temps que la FNAC le sorte des cartons…). Du coup, avec ce temps de latence, j’arrive après que tout le monde en ait parlé (et pas que la blogosphère) donc tout le monde se fout un peu de mon avis. Je vais le donner quand même parce que je fais ce que je veux mais je vais faire court : c’est dans la veine de son blog, plus que drôle (il y a certains passages vraiment tordants), parfois touchant, souvent cynique, un peu fataliste, suffisamment méchant, toujours jubilatoire. Le business de la musique en ligne de mire, l’industrie du disque est le pretexte, l’évolution de la société, et pas que de consommation, sans doute le vrai sujet ambitieux. En prime, Thomas nous gratifie sur son blog de bonus qui prolongent certains des thèmes clés de son premier roman. C’est pour quand le deuxième déjà ?…