C’est dingue le hasard

Avec l’avènement des blogs, on assiste à l’explosion des sondages en ligne. C’est techniquement accessible à tout blogueur grâce à des services simples et malins comme Post-it Express (qui permet bien d’autres choses que des sondages) et ça génère une interactivité facile pour le lecteur qui peut se contenter de cliquer pour participer. Ca peut se révéler utile (pour tester le contenu de son blog justement) ou ludique (le blogueur est décidément un grand joueur).

Tiens, j’en prends 2, choisis évidemment totalement au hasard de mon blogsurfing, que je propose ici avec la question, les réponses et le nombre de répondants à cette heure (avancée de la nuit) :

Post-it Damdam

Post-it Ekzit

Quand on sait qu’on ne peut voter qu’une seule fois et que les résultats ne sont pas visibles avant le vote, ça fout les jetons comme sondage, non ? D’autant plus que je trouve l’auriculaire très injustement sous-exploité dans le deuxième, mais bon…

Après vérification, il semblerait que le premier sondage soit l’oeuvre du concepteur et développeur de Post-it Express qui connaît assez bien l’auteur du deuxième, l’homme qui change d’adresse url, de nom de blog et de bannière plus vite que son ombre et, tiens, qui vient d’ailleurs de changer. Les deux sondages m’ont bien fait marré et j’aime bien les blogs/initiatives des blogueurs qui vont avec, voilà, c’était juste pour dire ça. N’empêche, c’est pas vrai que c’est dingue le hasard parfois ?

Le sens populaire de plus en plus loin de chez moi

Sans fausse modestie, je ne fais objectivement pas partie de ceux qui peuvent revendiquer de multiples talents, dans des domaines divers et variés, en toute circonstance. J’en ai peu, du coup, ceux que j’ai, je les cultive autant que possible et j’essaie de les exploiter. La mauvaise nouvelle, c’est que je suis peut-être en train de perdre un de ceux qui m’était le plus utile dans mon boulot. Celui que j’appelle le sens populaire parce que l’adjectif qui le qualifie le mieux reste à inventer.

Le sens populaire, kessessé ? C’est la capacité, au-delà de ses propres goûts, d’anticiper le succès auprès du grand public d’une chanson, d’un produit, d’un artiste, d’un service, d’un film, d’une technologie, d’une émission… Ca a l’air de rien comme ça, et d’ailleurs souvent, dans le quotidien, ça ne sert strictement à rien. Parfois, dans le cadre du boulot, c’est de l’or.

Concrètement, dans le quotidien, le sens populaire permet par exemple d’identifier dans un album les titres qui sont susceptibles de cartonner au Top 50, peu importe que j’aime ou pas. Pour être plus précis, sans vouloir donner de leçon à Universal qui n’a pas vraiment besoin de moi, je n’aurais pas fait le même choix de singles locomotives pour le dernier album de Mylène Farmer.  Evidemment, facile à dire puisque l’enchaînement des titres “Fuck them all”, “QI” et “redonne-moi” a déjà démontré ses limites en n’atteignant pas les sommets habituels. Mais pour me mouiller un peu plus, je ne pense pas que ça s’arrange avec le dernier titre, “L’amour n’est rien”, qui ne tiendra pas longtemps dans les 50 meilleures ventes malgré les efforts réalisés pour attirer l’attention, notamment avec le clip dans lequelle la belle pratique un strip-tease intégral (pour ceux qui ne l’ont pas vu et pour tous ceux qui risquerait d’être frustrés en arrivant ici après avoir tapé “strip tease nu intégral Mylène Farmer” sur Google, le clip, c’est ici). Ce choix a laissé de côté des titres qui m’ont paru dès la première écoute disposer d’un plus grand potentiel commercial : “Dans les rues de Londres”, “Avant que l’ombre…” et surtout “Porno Graphique” qui aurait forcément cartonné (y compris en boîte). Bon, l’objectif était peut-être de ne pas faire commercial, juste de remplir Bercy 13 fois, va savoir… Dans le même domaine, pour tous les réfractaires aux chanteuses francophones “à voix”, j’ai une mauvaise nouvelle : les albums de Tina Arena et Natasha St Pier sont blindés de tubes, il y en a pour quelques mois si les maisons de disque font le bon choix (pour la liste des titres, à partir de maintenant c’est payant, non mais).

Côté boulot, dans un métier qui consiste a choisir le meilleur vecteur pour passer un message, ça c’est révélé utile à de multiples reprises. J’ai souvent été amené à me battre pour défendre le choix d’un produit ou d’un service auquel personne ne croyait en presse (qui n’augurait d’ailleurs en rien le succès commercial) et qui a fait ses preuves ensuite. Compliqué de prendr eun exemple sans mouiller un client… Dans un autre registre, anticiper le succès d’un magazine (exemple facile, dans le style racoleur : Guts, même si je pense que les hommes de 15–35 ans méritent mieux que ça), d’un film (La doublure) ou d’une émission (“Mots croisés” depuis l’arrivée d’Yves Calvi) fait partie des compétences utiles en RP.

Mais voilà, depuis quelques jours, tout s’est déréglé dans le quotidien. Ca a commencé avec Brice de Nice que j’ai vu sur Canal, que j’ai détesté et pour lequel je n’aurais jamais anticipé un tel succès. Ensuite, le public de la Nouvelle Star qui hier soir, en total accord avec le jury, élimine Beverly et ovationne Valérie (j’aurais dit l’inverse). Enfin, c’est aujourd’hui l’annonce d’une “pause” dans les ventes Apple en attendant une déferlante Mac-Intel que je n’anticipais pas à ce point impactante. Peut-être est-ce juste un déreglage temporaire ou peut-être je vieillis. Il va falloir que je me teste…

Sondage exclusif

C’est un mal très français, qui touche près d’une personne sur deux (44%, dont 18% “gravement atteint”). Il touche principalement, et de façon plus sévère, les femmes et s’abat sur les quadras plus que sur les jeunes, les séniors et les trentenaires. Par contre, contrairement aux idées reçues, il ne fait pas de différence entre le secteur public et le privé mais c’est étonnamment le secteur banque et assurance qui en fait les frais devant le transport, le commerce et l’industrie. Les spécialistes s’accordent à dire qu’on n’y prête pas assez attention en France et que les conséquences peuvent s’avérer désastreuses.

C’est à l’occasion d’une étude TNS-Sofrès avec le Figaro Magazine et le Cabinet Stimulus que la révélation est faite sur “le niveau réel de stress des français dans leur environnement professionnel”. Pour tout dire, ça ne révèle pas grand chose, la mesure est intéressante et permet de mettre des chiffres sur ce qu’on sait déjà. Et puis, ça donne du grain à moudre aux médias : le Figaro Magazine évidemment mais aussi l’Expansion, TF1.fr, libération.fr

Comme je ne recule devant rien, je propose ici en exclusivité mondiale les résultats d’un sondage PRland Corp sur le “Stress et le renouvelement du Passeport en urgence”. L’étude a été menée entre 9h00 et 11h00 le 18 avril 2006 auprès d’un échantillon représentatif de 1 parisien de 37 ans qui a besoin de renouveler son passeport pour un départ à l’étranger le 4 mai :

  • 100% pensent que le passeport électronique c’est bien mais plus de 3 semaines pour l’obtenir, c’est super long et surtout c’est trop tard !
  • 100% estiment que c’est complètement con et usant de se taper la course à la fiche d’état civil avec filiation (à la mairie de son lieu de naissance – toujours pratique), réaliser des photos d’identité insupportables “à 80 % sans barbe ni casquette non souriante”, s’entendre dire dans tous les bureaux de tabac sur un ton aimable “nous n’avons plus de timbres fiscaux, allez les chercher à la source monsieur” pour se faire annoncer finalement par l’antenne de police administrative que le passeport ne sera pas prêt avant le 15 mai.
  • 100% ont eu la naïveté de penser qu’ils pourraient au moins faire usage de tous ces documents en se rendant à la préfecture de police pour obtenir un “passeport ancien modèle” d’un an alors qu’il faut pour ça un justificatif genre billet d’avion que je n’ai pas encore.
  • 0% ont passé une bonne matinée
  • 50% ont eu des envies de meurtre (j’ai aussi une moitié raisonnable)

Franchement, à côté, le stress au travail, c’est du jus de gnognotte mais ça tout le monde s’en fout. Si vous voulez un petit conseil, et si vous avez prévu de voyager bientôt et que vous voulez un passeport électronique (disponible depuis début avril), anticipez !

Out

Ce week-end, je ne suis pas là. Forcément, toi lecteur, tu veux savoir où je suis, ma vie t’appartient un peu depuis que je blogue, normal. A ton avis je suis :

  • Dans l’avion qui m’amène direct dans un pays de rêve où mon plus gros souci de la journée sera de savoir si je mets un ou deux glaçons dans mon cocktail ? Euh… non.
  • En maillot de bain dans Paris en train de profiter des premiers rayons de soleil printanniers ? Non plus.
  • Toujours à la recherche de places pour le concert de Madonna ? Oh ça va, j’ai été un gros naze sur ce coup là, on va pas en parler toute l’année
  • En plein shopping pour préparer ma soirée Disco Queen de lundi concoctée par mes collègues qui veulent tester si je peux encore résister à ça à mon âge ? Non non, j’ai tout ce qu’il me faut…

Dis donc, lecteur, je t’ai connu plus inspiré, tu ne devines pas ?… En fait, c’est très simple, tu pourras me trouver sur le GuiM Weblog qui m’héberge pour le week-end le temps que je retrouve les clés de ma maison. Le premier billet évoquera certainement la pression qui pèse sur mes épaules, je ne pourrai pas ne pas faire référence à l’idole que nous partageons avec Guillaume et quelques autres (et que je ne verrai donc pas en août en concert), pour le reste on verra.  

A lundi !

 

Idées et Politique

“Comment gouverner les démocraties s’il faut être populaire pour être élu et impopulaire pour réformer ?”. C’est une vraie question dont on voit assez bien les effets en France depuis quelques années. Mais d’un point de vue citoyen, je continue à m’étonner de la capacité de l’acte politique à niveler par le bas voir effacer les débats d’idées au profit d’attaques politiciennes droite/gauche d’un autre âge. Les idées comptent tellement peu à côté des jeux d’alliances, d’influences et de réseaux.

A ce jeu là, tout le monde ne gagne pas. C’est ainsi qu’on a vu des types brillants se révéler piètres politiciens. L’exemple qui me paraît immédiatement évident est celui de Luc Ferry, improbable ministre de l’Education Nationale de 2002 à 2004, dont l’analyse du monde qui nous entoure m’a pourtant toujours semblé pertinente, jusqu’en 2002 et après 2004… Pas toujours en accord avec ses idées, loin de là, je pense qu’il propose en tant qu’auteur et éditorialiste 1. un point de vue 2. sorti des sentiers battus 3.accessoirement moins conservateur que la plupart des politiciens de gauche 4. beaucoup plus ancré dans le concret de notre environnement immédiat que d’autres philosophes contemporains. Je l’ai découvert il y a une dizaine d’années avec son essai en commun avec Alain Renaut, La Pensée 68 , sur l’antihumanisme contemporain, écrit à une époque (1985) où critiquer Mai 68 n’était pas à proprement parlé un gage de popularité. Quelques ouvrages, éditoriaux (L’Express, Le Point…) et réflexions télévisuelles plus tard, hors de son action ministérielle, la pertinence de ses analyses ne fléchit pas et donne tout son relief à la question première dont il se trouve être l’auteur. Au jeu politique, tout le monde ne gagne pas, Luc Ferry a perdu, les citoyens que nous sommes aussi.

Blog party

Un jour, je ferai une soirée de blogueurs en vrai, en entier, j’arriverai à l’heure, je resterai plus de 2h00, je couperai mon portable, ce sera cool.

Parce qu’il faut regarder la vérité en face : dans la catégorie “fête de blogueurs”, je suis un nain. Tiens par exemple, jeudi dernier, j’avais tout bien noté dans mon pda : 23 mars, DanceFlower au Sherwood à 2 minutes 30 du boulot (aucune excuse). C’est Fred qui organise et je l’aime bien, le captain de Potinblog, il m’a bluffé il n’y a pas si longtemps par sa façon de s’intéresser à tout et il m’a fait marrer avec une vidéo, ça fait quand même 2 bonnes raisons. J’avais même mis une bannière DanceFlower ici pour pas oublier, non vraiment j’étais super prêt. Et puis, motivation suprême, en dance revival année 80, je suis quand même un peu le king…

Ca commence à 19h00, heure à laquelle je suis en rush total sur une communication un peu sensible (traduire en crise totale). Je vais être un peu à la bourre mais on va pas s’énerver pour 10 minutes de retard, ça va… Bon, je pars du bureau à 20h30, gère encore 2 ou 3 appels difficiles devant la porte du Sherwood (où il fait à peu près – 10° même si on est là pour fêter l’arrivée du printemps) et je finis par rentrer à 21h00. C’est deshydraté, gelé et passablement sur les nerfs que j’arrive au bar pour me remettre. Après, pendant presque deux heures, franchement, c’était bien et pas qu’à cause des 3 Despes que je me suis envoyé d’entrée.

Bien sûr, il y a un côté frustrant à papillonner, ne pas s’arrêter pour discuter, vraiment. J’aurais par exemple aimé ne pas QUE croiser Sophie, Sandrine ou Charles. Mais pour avoir pu échanger avec Christophe, Charles, Mickaël et Bertrand ou rencontrer Patrice (faut vraiment que je passe chercher mon TShirt job Meeters moi), ça valait le coup. Ensuite, il y a tous ceux que je lis, voire commente, et que je ne reconnais pas forcément. Et puis il y a ceux que je reconnais, dont je suis fan mais que je ne me sens pas d’interrompre en pleine conversation pour leur dire “juste” que j’aime beaucoup ce qu’ils font. J’ai quand même sauté sur l’occasion de croiser un darkplanneur au bar (oui encore) pour lui dire tout le bien que je pensais de lui. Juste après, je décide que je me limiterai à une irruption manifeste de “fanitude” par soirée, je me donne une petite quinzaine d’années et quelques hectolitres de bière pour me déclarer à tous et toutes.

Le temps d’assister à la succession de surprises, de la révélation de l’Objectif Mont Blanc à la danseuse du ventre, je commets l’erreur de prendre un appel qui me renvoie direct à la case bureau. Bon l’avantage de ce type de soirée, c’est qu’on peut suivre tout ce qu’on a raté sur les blogs des participants. Merci encore à Fred pour l’organisation, c’était cool.

Et puis l’avantage de la prochaine soirée de blogueurs jeudi, c’est que je sais déjà que je devrai partir tôt pour une autre soirée, ça évite les frustrations…

Blog Crossing

Voilà un nouveau concept que moi j’y crois que ça va marcher. Le ton est donné : c’est dimanche, je laisse tomber les histoires de grammaire, pas envie.

En plus il a été pensé par deux blogueurs que j’aime bien même s’ils le savent pas : je les lis mais commente peu, sais pas pourquoi. Et puis, ça n’a rien à voir mais si quand même, il pleut dehors, on vient de s’assoire sur 1 heure de sommeil, la semaine s’annonce moyen alors pour éviter un petit coup de blues, je viens de décider que je ne citerais plus que des blogueurs que j’aime bien. 

Bref, cette histoire de Blog Crossing, késsessé ?

Aziz a inventé le terme et l’a rendu “virable” (substantif de viral que je viens d’inventer et qui je l’admets peut porter à confusion). Boris a complété la réflexion et formalisé le principe. En très court : un blogueur donne les clés de son blog à un autre blogueur en suivant quelques règles simples. Le “blogcrosseur” choisit le thème de l’intervention du “blogcrossé” qui, s’il refuse de participer, est fouetté en place publique. Rooo ça va, je rigole, le “blogcrossé” y fait ce qu’il veut.

Sitôt dit, sitôt fait, MoiAussi puis Raphaël sont chez Boris, Boris blogue chez MoiAussi pendant que Raphaël “blogcrosse” chez GuiM. C’est d’ailleurs Guillaume qui a le premier mis en pratique le concept, avant même sa création, avec sa rubrique L’invité de GuiM depuis février 2006 (dejà 8 invités à ce jour).

Bref une belle idée qui va forcément (continuer à) cartonner.


Recommandé par des Influenceurs.

Question du jour

Cette journée aura été riche d’enseignements sur la blogosphère. Ca tombe bien, ça fait partie de ce que j’aime dans mon boulot, m’intéresser à un environnement qui évolue sans cesse, observer son fonctionnement, ses codes en construction, son impact sur les RP. J’ai trouvé quelques débats stériles, d’autres d’arrière-garde mais certains particulièrement utiles pour nourrir et infléchir une réflexion en cours concernant le rôle d’influence des blogueurs et leur prise en compte par les marques. Par goût personnel, le débat me plaît bien, générer une polémique aussi (sinon je ne serais pas blogueur ?), le fait qu’il n’y ait pas d’évidences ni d’années de pratique pour se fonder une opinion donc risquer de commettre les erreurs qui en découlent constituent plutôt une motivation.

Ma question du jour était : devrais-je participer au débat microcosmique pour donner mon opinion ou est-il plus raisonnable d’éviter de mettre de l’huile sur un feu qui n’en a pas besoin pour s’étendre à un de mes clients -qui n’y est pas pour grand chose- et à des blogueurs -qui sont quand même à la base des personnes que je respecte et qui se font attaquer un peu à cause de moi ?

Je crois avoir lu à peu près tous les messages sur le sujet ce matin avant de statuer et c’est finalement Gilles qui m’a aidé à répondre à la question en m’appelant sur mon portable ce midi pour recueillir mon point de vue et me “citer” (à peu de choses près…). Puis j’ai décidé de me limiter à un commentaire ici (qui intègre mon avis en trustant du coup les commentaires du blog de Chryde, désolé) et au présent message.

Je continue à trouver utile et particulièrement challengeant ce groupe d’influence qui bouscule les “conventions” des RP traditionnelles avec une transparence qui met en partie la lumière sur les coulisses d’un métier qui, comme beaucoup de métiers, a une marge de progression en terme d’éthique. Oui, je suis pour l’arrêt définitif des cadeaux et invitations luxueuse pour faire passer une information… à la limite près que ça continue malheureusement à aider indiscutablement à ne serait-ce que motiver un intérêt pour ladite information (qui devrait se suffire à elle-même dans un monde parfait). Détenir la position de seul acteur des RP à ne pas jouer un jeu réclamé par tous n’est pas forcément une position enviable ni à priori très lucrative.

A la lumière du nombre de visiteurs ici aujourd’hui via une recherche “Eric Maillard blog” sur Google, je m’interroge. Alors que je ne pense pas qu’on puisse être à la fois journaliste et en charge de la presse d’une ou plusieurs marques, je n’ai pas envisagé une seconde d’adresser un jour des blogueurs sans être en comprendre le fonctionnement et du coup être moi-même à l’origine d’un blog. Alors que je suis DG d’une agence de RP, je n’ai pas envisagé une seconde de mélanger les genres sur ce blog qui est un espace personnel. A un stade où je suis moi-même sollicité en tant que blogueur, où mon opinion peut-être interprétée comme une opinion du DG d’agence et pas du blogueur, je m’interroge ce soir sur la pertinence de maintenir ce blog actif au moment où il est de moins en moins déconnecté de l’agence que je continue naïvement à ne pas citer. Et ce n’est pas du fishing (ceux qui me lisent depuis longtemps comprendront).

L’aventure d’un blog plus anonyme, plus thématique ou d’un autre format pourrait me séduire. C’est peut-être ça ma vraie question du jour…