Vox Populi

J’avais tendu une perche énorme en invitant les visiteurs de ce blog à voter pour ou contre le changement du graphisme de PRland. Sans doute parce que, en tant que premier visiteur, je commençais à me lasser suffisamment de cet habillage typepadien quelque peu rustique pour dégager énergie voir budget (si on prend en compte ma capacité très limitée à manier Photoshop, CSS et autres joyeusetés) en vue d’un design plus personnel. Le résultat est sans appel : moins d’un tier des visiteurs partage mon goût du changement. Disons que je vais passer mon énergie à améliorer le contenu autant que mes neurones m’en laissent le loisir…

Sondage

Pas bon pour l’intellect

Aurai-je 13,5 fois plus de risques que “les autres” de soufrir d’un déclin de mes capacités cognitives ? Alors là, je dis merci “le Journal de la santé”, champion du monde pour flinguer ma matinée avec cet article… Bon, je ne regarde pas des soap operas mais des séries de qualité et je ne fais pas que ça de mes journées, mais quand même, on sent bien que le danger rôde. Faudrait que je tente une desintox, quelqu’un aurait l’adresse d’un centre spécialisé ?

Six vérités plus ou moins farfelues sur moi

Claire a été la première il y a quelques jours à m’inviter à l’une de ces chaînes qui participent à l’esprit communautaire des blogs : raconter 6 vérités plus ou moins farfelues sur moi avant de passer le relais à 5 futur ex-potes de blogs.  J’ai d’abord été touché (je suis un grand sensible et non, ce n’est pas la première vérité farfelue sur moi), puis embêté (difficile de ne pas tomber dans le grand déballage impudique même si on n’est pas sur Postsecret) puis amusé (ça c’est mon côté joueur de blogueur post-pubère). Pour être franc, j’ai vraiment failli ne pas participer. Je dois confesser que ce qui suit n’est pas la version 1 de la réponse, tout y est vrai mais je me suis un peu censuré entre-temps, pas trop quand même, promis.

Première vérité : en maternelle, j’étais le prince. Pas celui des contes de fée, vous savez, celui qui débarque sur son beau cheval blanc pour emmener sa princesse vers un avenir plein de bonheur. Plus prosaïquement, j’étais le prince des pleurs. Celui qui se révélait capable de plonger dans la détresse la plus totale une classe de 30 bambins insouciants en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. J’avais les sanglots les plus communicatifs de tout le quartier, ce qui me hissait au grade inestimable de “cauchemar ambulant “ pour les maîtres et maîtresses de ma prime enfance. Ca s’est arrangé plus tard… Bizarrement, je ne m’en souviens pas à l’école mais très bien en classe de neige, avec ancrée dans ma mémoire la tête dépitée des moniteurs qui devaient gérer 10 micro-skieurs en larme quelques secondes seulement après mon arrivée.

Deuxième vérité : en début d’école primaire, j’étais d’une timidité quasi-maladive. Bizarrement, c’est ce qu’on m’a présenté pudiquement comme un “médecin” qui en a fait le diagnostic. Pour les autres, ma timidité était perçue comme un caractère lunatique, parfois quasiment asocial, parfois mais plus rarement extraverti, avec ces pics d’exubérance assez classiques des vrais timides. Quelques années plus tard, malgré le métier que j’ai choisi (le paradoxe des grands timides), les choses n’ont finalement pas changé tant que ça. Je suis un timide qui a choisi de s’ignorer.

Troisième vérité : à 7 ans, pendant un week-end de 3 jours avec mes parents et ma soeur à Paris, j’ai décrété que “c’est là que je vivrais quand je serais grand”. Ca a fait rire mes parents 3 jours puis de moins en moins jusqu’à ce qu’ils comprennent quelques mois plus tard que ça ne me passerait pas.

Quatrième vérité : pendant toute mon enfance, mon meilleur ami était… ma meilleure amie. Avec seulement quelques mois d’écart (je reste le plus jeune eheh), nous étions inséparables tous les week-end et pendant les vacances. Moi le citadin, elle la “fille de la nature”. Moi le garçon forcément un peu benêt, elle la débrouillarde qui n’avait peur de rien. “Le grand chemin” sans Anémone ni Bohringer, exactement. L’un de nos jeux préféré était de rejouer les grandes scènes d’amour vues au cinéma. L’idée n’était pas de moi mais j’en garde quand même un souvenir ému !

Cinquième vérité : J’ai un don, totalement inutile et qui ne me sert qu’à de très rares occasions. J’ai la “chance” d’avoir une capacité étonnante à retenir les noms des acteurs de séries américaines. Je ne parle pas de Larry Hagman ni de Don Johnson mais des plus obscurs (à l’époque) Brad Pitt dans Dallas et Arielle Dombasle dans Miami Vice. Ne soyez pas jaloux, ça ne sert à rien d’autre que d’encombrer la mémoire inutilement.

Sixième vérité : mon rêve immédiat de bonheur absolu serait de partir en vacances une semaine au Club Med tout seul, alterner une journée sans parler à personne avec une autre à faire la fête avec des inconnus, puis retrouver vite Paris qui me manquera et aller avec ma meilleure amie au cinéma voir un film très triste (je suis capable de pleurer 1h30 devant un film comme “Breaking the Waves”, étrangement ça me fait du bien) et retenir l’intégralité du casting. Finalement, c’est peut-être vrai qu’on ne change pas.

Je passe donc le relais à Charles, David, JB, dfromparis et Thibault qui me détestent déjà…

Tiens, faut que je créé une rubrique jeu, moi…

Toujours au service de mes lecteurs (c’est nul comme intro mais j’ai toujours rêvé d’écrire ça un jour), je prends acte des multiples (2) plaintes (vagues allusions) pointant du doigt le manque évident d’images sur ce blog. C’est donc armé de mon logiciel-photo-pour-les-nuls-comme-moi que je me lance dans un billet-qui-a-presque-pas-de-texte-dedans-mais-plein-de-parenthèses-quand-même avec un jeu des 7 erreurs version BD/album de coloriage. Je sais, c’est énorme et inédit comme déclinaison mais c’est aussi déjà déposé, inutile de rêver, le jour où le monde réalisera le gigantesque potentiel du concept, vous pourrez me joindre l’été à Sydney, l’automne à Montréal, l’hiver à Rio et je reste très open pour le printemps. A vous de jouer : au pire, si les règles ne vous paraissent pas immédiatement évidentes, il reste toujours l’option d’inventer une bulle au monsieur barbu (qui me dit vaguement quelque chose au fait, j’espère qu’il va pas planter mon expérience) ou de colorier l’image. Un jeu à géométrie variable en quelque sorte et c’est là qu’on touche au génie.

Bonaldi BDBonaldi coloriage

OK, je sors…

Du blog dans les RP

Encore une semaine pas comme les autres, que j’aimerais résumer en quelques mots mais j’y arrive pas. Ce sera donc plus que quelques mots, surtout jeudi, et tout ça sans image…

Lundi et mardi

J’ai enchaîné les présentations sur l’évolution des nouveaux médias pour de (très) grosses boîtes (4 en tout) qui sont toujours autant perdues face aux blogs, podcasting et autres Wikis. C’est un exercice que j’aime bien peut-être parce que je ne vends rien et que le public est assez naturellement captif (parce que je ne lui vends rien?), ce qui est de toute façon assez gratifiant. Il est rare de capter à ce point l’attention sur un sujet touchant aux RP. Et je peux sans problème partager largement une présentation qui me prend pas mal de temps à tenir à jour, justement parce qu’elle se périme à peu près tous les jours : nouveaux chiffres, nouveaux cas, nouveaux “nouveaux médias”, nouveaux blogs et blogueurs qui comptent… 

L’organisation de ces présentations fait en général suite à 2 types de demandes : un nouveau client hésite à “ouvrir un blog parce qu’une de ses agences vient de lui proposer de se lancer” ou une entreprise arrive (par hasard ?) sur mon poste pour savoir si on “sait lancer des blogs de marque ou d’entreprise”. Evidemment ce n’est pas notre business et ne le sera jamais. Mais j’ai jusqu’à présent traité chaque demande par la pédagogie qui de toute évidence manquait en amont d’une proposition commerciale : 1. connaître l’environnement avant de s’y plonger 2. se poser les bonnes questions. Franchement, j’ai un peu de mal à comprendre pourquoi les agences (web agencies, com globale, marketing…) sont aussi peu nombreuses à éduquer avant de vendre. Sur le terrain des blogs, c’est pour le moins casse-gueule. Il faut que je travaille vraiment maintenant à répondre à la demande qui suit : qui vous nous conseillez pour nous accompagner dans la conception des outils et l’administration ? Réponse compliquée pour plein de raisons, il y a mon groupe, il y a ceux que je connais et que j’aime bien mais il y a aussi ceux que je ne connais pas, une chose est sûre, on me demande de me mouiller sur des partenaires fiables et il va falloir que je trouve un moyen de gérer ça.  

L’une des raisons d’être de ce blog était à l’orgine de m’assurer le minimum de crédibilité, pouvoir répondre “oui” à la question inévitable “et toi, tu as un blog ?” : étonnamment, lorsque la question tombe, je n’y réponds plus vraiment, je n’en ressens plus le besoin et je ne tiens pas à inviter sur ce blog plus perso que professionnel dans ce contexte.

Mercredi

Je décide de faire un tour sur les stats de mon blog, ce qui m’arrive très rarement, je n’y ai jamais été vraiment accro. C’est sans doute une erreur puisque c’est grâce à ça que je m’aperçois d’un fort pic de visite sur mon blog : un message qui parlait de Thierry Amiel est cité sur des forums de fans ici et ici. Je m’y fais d’ailleurs copieusement allumer parce que j’ai été moyen sympa avec Jonathan Cerrada (voilà j’ai des scrupules maintenant, c’est malin). A tout ceux qui doutent de la vivacité des forums (au moment où on ne parle plus que des blogs), attendez de vous faire “forumiser”, je n’ai jamais eu autant de visites…

Parmi plein d’autres choses, je reçois un appel d’un blogueur que j’aime bien pour déjeuner pendant son séjour à Paris la semaine prochaine. C’est con mais je trouve ça vraiment touchant.

Veronica Mars est comme prévu enregistré quand je rentre, en VF, c’est nul.

Jeudi

Entre 2 présentations gratos sur les nouveaux médias et mon blog à gérer, j’ai accessoirement 2 ou 3 responsabilités dans une agence de RP (celle que je me suis interdit de citer sur ce blog pour pas tout mélanger). Aujourd’hui est un moment important dans la vie de l’agence avec la quatrième édition de ses journées portes ouvertes qui chaque année prend de plus d’importance. Les équipes sont spontanément mobilisées tôt le matin et tard le soir (pour certains depuis plusieurs jours) pour que tout fonctionne, leur engagement est bien illustré par Thibault. Clients (18 marques représentées) et journalistes (une centaine quand même) sont fidèles au rendez-vous. Une conférence-débat est organisée sur l’abondance de l’information avec un beau plateau et un public très actif, faisant prendre tout son sens au mot débat.

Pour autant, cette édition-là est vraiment différente des autres éditions pour moi. J’ai eu envie il y a 2 semaines de convier des blogueurs que je lis depuis des mois mais que, pour la plupart, je ne connais pas encore. Simplement guidé par le plaisir égoiste et irréflechi de saisir une opportunité de rencontrer des gens que j’aime bien sans les connaître (dont la grande majorité n’est d’ailleurs jamais passée par ce blog), simplement leur dire que j’aime ce qu’ils font. Un peu comme un fan. Je me suis fixé une seule vraie contrainte : ne pas inviter les concurrents directs sur le marché des RP (pourtant il y en a beaucoup que je lis et que j’aime), moins vis à vis de nos clients ou de mes boss que des journalistes qui auraient peut-être pas bien compris. Je pense notamment à Christophe, Damdam, Ekzit, Bernard, Guillaume, Thomas et trois autres qui m’en voudraient de révéler ici qu’ils travaillent pour une agence de RP. Je n’ai pas intégré non plus ceux qui ne sont pas à Paris qui auraient sans doute trouvé ça frustrant.

La date approchant, les réponses positives de blogueurs “influents” se multipliant, j’ai fini par me convaincre mercredi soir que je venais de décrocher le prix de la moins bonne idée de l’année. Forcément, parmi ceux que je lis, il y a ceux que tout le monde lit donc les “influents” et leur détracteurs, forcément, un blogueur qui parle de son quotidien y fera potentiellement référence sur son blog, forcément je vais vexer certains que je n’invite pas (ou qui ne recevront jamais mon mail d’invitation parce que j’ai parfois un peu galéré quand même à retrouver les mails “actifs” de certains), forcément, le sujet généraliste de la conférence-débat risque de leur paraître bien fade, forcément, ça peut ressembler à une opération marketing uniquement destinée à faire parler de l’agence, forcément, quelques journalistes peuvent ne pas appécier la démarche qui finalement renforce encore plus l’éternel débat blogueurs vs journalistes (qui avaient jusque là l’exclusivité de produits présentés en avant-première), forcément, le lien direct entre mon blog et l’agence va devenir extrêmement visible. Forcément, la blogosphère expose avec un ton nouveau et de façon peu maîtrisable, tu parles d’une révélation, c’est ce que je raconte à mes clients toute la journée.

Au final, je ne regrette pas. Même si j’ai manqué de temps pour vraiment échanger avec chacun, même si ceux qui en parlent le font, comme anticipé un peu tard, avec leur ton décalé, même si les légitimes suspiscions de démarche marketing sont là. Ce sont les blogueurs qui ont principalement transformé la conférence en débat, ce sont eux qui se sont montrés les moins blasés, les plus curieux des nouveautés présentées, ce sont encore eux qui ont séduit la quasi-totalité de l’agence par leur pertinence et leur sourire. Pas sûr que dans mon groupe, tout le monde appréciera de la même façon. Pas grave, suite à son message, j’ai écrit à Fred que je me sentais finalement plus blogueur que “corporate” sur ce coup là.

C’est sans doute pour fêter ça que je me suis retrouvé à minuit dans les locaux à pratiquer une danse irlandaise très approximative. Le raccourci est un peu rapide mais on sera quelques-uns à comprendre. Pour rassurer tout le monde, les photos et vidéos de ce prolongement d’événement valent tellement cher qu’elles resteront introuvables sur ce blog à jamais.

Vendredi

Nuit courte et journée de Media Training la plus embrumée de tous les temps. Heureusement, l’équipe était là pour remonter mon niveau.

Samedi

Malgré toutes les recommandations pendant le Journée Porte Ouverte par mon client spécialisé dans l’audition, je vais passer une soirée en boîte avec beaucoup trop de décibels, entre autre… Après, j’arrête.

En bref

J’aurais vraiment aimé m’y arrêter plus longtemps. Faute de temps, c’est dans un style quasi télégraphique que je survole les actus médias “légères” qui ont retenu mon attention aujourd’hui, soit dans le désordre :

  • Dernier mercredi serein : Dr House commence ce soir sur TF6, mon hard disk drive se charge de capter ça (immanquable). Gros problème à partir du 8 mars : 13ème rue a la bonne idée de programmer la série (immanquable) du moment : Véronica Mars le mercredi soir à la même heure. Certes, elle sera prochainement programmée sur France 2 (le site de 13ème Rue le met d’ailleurs étrangement en avant) mais quand même, on est à 2 doigts du cas de conscience (et qu’on ne me dise pas qu’il y a quand même plus grave dans la vie) : comment faire pour enregistrer 2 programmes à la fois ?? L’un ou l’autre va forcément proposer une petite rediffusion un autre jour dans sa grille, il va falloir plonger sur Télé Cable Satellite Hebdo… Je reviendrai sur Véronica Mars mais pour tous ceux qui comme moi ont reconnu l’inestimable (et d’ailleurs inestimée) valeur de Buffy et les Vampires, le lien entre les 2 séries ne s’arrête pas à la liste des guests. Mais forcément, j’y reviendrai, donc. Et pour ceux qui ne peuvent pas attendre, le site officiel est .
  • Jacques Froissant révèle sur son site et sur Agoravox que TF1 prépare une chaîne par (et pour ?) les blogueurs. A suivre de près.
  • Alors que toutes les majors expliquent à quel point les singles choisis comme locomotive des albums de leurs “stars” doivent impérativement être rythmées et joyeuses pour avoir avoir une chance d’être programmées en radio, c’est une balade semi-dépressive qui se classe première francophone des rotations radio  pour la semaine du 11 février (Un ange frappe à ma porte – va comprendre, Charles…).
  • Le numéro 2 de Netizen est attendu en kiosque demain au moment où le groupe Emap annonce la mise en vente de ses 43 magazines et fait la une des journaux, de Libé au Nouvel Obs en passant par La Tribune et L’Expansion. Guillaume nous donne l’info en temps réel sur son blog. Nous on s’apprête à refaire les fichiers et, c’est moins léger, on s’inquiète pour nos copains chez Science & Vie ou FHM entre autre.

Taxi driver

En rentrant du bureau un peu tard en taxi, j’ai eu droit sur le trajet à une excellente analyse prospective des enjeux pour les taxis parisiens dans les mois à venir. Le chauffeur, visiblement entrepreneur, m’a expliqué qu’il préparait à combler le vide énorme laissé par les compagnies de taxis en terme de service avec un ensemble d’innovations touchant à la convivialité (un café offert, nombreuses revues et quotidiens du jour disponibles), au confort (accès wifi dans le véhicule “personne n’y a pensé alors que c’est très simple et que ça coûte seulement 50 Euros par mois avec SFR, incroyable non ?”) et au marketing relationnel (des cadeaux en tous genres, du stylo bille au billet d’avion gratuit grâce à des partenaires). Le tout sans aucun surcoût pour le voyageur. “C’est facile et évident, il a suffit que quelqu’un s’intéresse à la population qui prend le taxi tous les jours pour y déceler immédiatement l’énorme potentiel”. C’est mieux et plus percutant qu’un spot de pub diffusé sur écran plat.

La démarche me semble commercialement maligne et vise évidemment à attirer des hommes d’affaire ou touristes sur des trajets longs type aéroports. Je n’ai pas poussé l’intérêt jusqu’à mener une étude de marché détaillée sur l’état des lieux du sens du service dans les taxis.

Vous pouvez dès maintenant réserver des taxis sur le site (en construction) pour tester les premiers services en place.

Disclosure : je n’ai aucun intérêt de près ou de loin dans ce business et j’ai juste apprécié le dynamisme d’un taxi à Paris, c’est pas si souvent. Et en attendant de ressortir le vélo, je suis de très près les évolutions des transports motorisés dans Paris…

Buzz

Suis-je à la fois transparent, libre, naturel, honnête, créatif, mesuré, réactif, à l’écoute et fun ? Pas sûr mais ce sont pourtant les engagements que je dois tenir en tant que membre de Buzz Paradise, plateforme européenne de mise en relation entre les marques et des consommateurs influents. La barre est haute mais le principe me plaît bien alors je tente le coup.

Merci Noos

Je n’en suis pas particulièrement fier, d’autant moins que mon métier est censé imposer la maîtrise de tous les médias, sans exception et sans tenir compte de mes goûts personnels. Mais voilà, je dois bien avouer que, si j’arrive à assurer le minimum syndical dans la plupart des cas, il y a quand même quelques lacunes majeures dans ma connaissance des médias.

Avec la presse écrite, pas de problème : me jeter sur le premier kiosque venu pour découvrir avant tout le monde un nouveau magazine constitue un sport que j’aime pratiquer depuis toujours. Je crois même que c’est l’une des raisons principales qui m’a fait choisir ce métier. Tenez, rien que cette semaine, je suis devenu imbattable sur tout un tas de sujets grâce aux premiers numéros de “Mon Chien Calin”, “Star Wax”, “Sudoku Madame”, “Truite Magazine”, “Idéal Coiffure” ou encore “Minimoto magazine”. Bon OK, je lis pas tout avec la même passion mais en tout cas, au pire, l’étrangeté de certains titres m’amuse.

Pour le reste, en radio, je fais partie de ceux qui ont toujours aimé zapper d’une station à une autre. Le podcasting a encore changé la donne et me permet de découvrir tous els jours des émissions que je ne connaissais pas. Sur Internet, les vrais webzines de qualité avec une équipe éditoriale sont encore suffisamment rares pour que le rythme soit assez simple à suivre.

En télé, par contre, avec l’explosion relativement récente du nombre de chaînes, j’avoue avoir eu plus de mal à rester dans le coup.

Hier soir, Noos ayant lancé une nouvelle numérotation des canaux, je me suis lancé dans la reprogrammation de mes chaînes préférées. Et forcément, je suis tombé sur quelques chaînes que j’avais superbement ignoré jusque là. En particulier “la nouvelle grande chaîne” lancée avec la TNT NT1. En plus, j’ai eu droit à 2 grands moments pour le prix d’un.

Choc l'émissionChoc l’émission, presque aussi classe que la version magazine, subie dans sa presque intégralité mais dont je retiendrai les longs extraits du passé topless de l’ex spice-girl Gery Hallywell. L’animateur Alexandre Devoise fait ce qu’il peut pour remonter le niveau mais le challenge se révèle un poil trop costaud.

 

On va tout vous dire

Vu également à cette occasion, la bande annonce d’On va tout vous dire a forcément attiré mon attention. D’abord, j’avais repéré l’animateur Stéphane Ravion en train de se faire allumer par Eric Dussard dans + Clair. Ensuite,  la thématique de la semaine m’a semblé inratable. Tout ça me permet de me régaler en ce moment même avec une spéciale Métrosexuel que j’aurais vraiment détesté louper, eu égard à ma passion pour le sujet. Bon j’apprends pas grand chose mais au moins je me marre. A vous qui êtes forcément en train de vous dire “je viens de passer à côté d’un truc bien”, pas de panique, l’émission sera très bientôt disponible .

Pas sûr que j’y reviendrai souvent, ma conscience professionnelle ayant ses limites, mais je me suis promis de découvrir une nouvelle chaîne pas semaine. A partir de demain, je tente Direct 8

Tout ça grâce à Noos alors merci !

 

Enfin un message utile

A votre avis, c’est quoi le point commun entre Nikos Aliagas, Jenifer Aniston, Stefania Belmondo, Bénabar, Cate Blanchett, Stéphane Diagana, Virginie Despentes, Patrick Fiori, Marc-Olivier Fogiel, Fabien Galthié, Steffi Graf, Edgar Grospiron, Ice Cube, Anthony Kavanagh, Jennifer Lopez, Bixente Lizarazu, Matthew McConaughey, MC Solaar, Marylin Manson, Edward Norton, Matthew Perry, Jason Priestley, Michaël Schumacher, Christian Slater, Gwen Stefani, Richard Virenque, Renée Zellweger, Catherine Zeta-Jones… et moi… et peut-être vous ? Enfin je veux dire à part le charme inaltérable.

Nous portons tous en nous le même secret, lourd, déchirant, qui vient gâcher une vie presque parfaite. C’est pourtant évident. OK, pour ceux qui calent, un indice ici. Un autre . Encore un ici. Bon un dernier en image.

A ceux qui reprochent à ce blog son manque évident de communautarisme, je réponds aujourd’hui : rejoignez-moi. Vous qui entrez dans votre 37ème année de raillerie à la simple évocation de votre date de naissance, vous qui souffrez de n’être considéré que comme un objet de fantasme : aidez-moi à réhabiliter l’année 1969 et mobilisez-vous !

Rejoignez le Club 69 (bon je suis pas encore trop sûr du nom au niveau de la réhabilitation, je reste donc ouvert à toute idée). Parce qu’à plusieurs, on est plus forts. Pour que vos souffrances se transforment en victoires, envoyez vos photos, vidéos, dessins, musiques, concepts, calendriers ou tout simplement messages illustrant l’esprit, l’intelligence et la force créative de la génération 69 (je précise que ce site restera tout public quoiqu’il arrive). En cadeau, vous recevrez votre badge officiel et puis vous ferez quand même partie du même club que JLo et Bixente (à choisir selon ses goûts).

Le concours sera clôt le dernier jour de ce mois, d’ici là j’aurai peut-être pris des vacances, ça devrait aller mieux…

MAJ 14/02 : le slogan est également ouvert au concours, le comité d’éthique restant à convaincre face à l’unique proposition (courageuse) du membre fondateur du Club/Gang 69. Si vous avez mieux que : « Je suis né en 69 et j’temmerde ! », n’hésitez pas.