Petite histoire de la Grippe A : Jour 2

Dans toute mésaventure, il y a sa bonne nouvelle. Avoir quelqu’un dans son équipe atteint de la Grippe A, c’est donc aussi s’affirmer en tant qu’early adopter et surtout se contenter de copier coller le récit de ses « aventures » sur son blog (j’adore). Il faut que je me fasse une raison, demain, Charles-Antoine ira beaucoup mieux, alors je profite maintenant…

masque-grippe-a

J’ai toujours fantasmé sur une semaine à passer à la maison, seul, sans engagement, sans contrainte, sans honte de ne rien faire de bien constructif.

Je glisse sur la liste des choses que j’ai toujours rêvé réaliser en pareille situation (on a tous à peu près la même).

Mais glander avec la grippe A, c’est comme faire ses courses quand on sort de table, on manque d’imagination, on a peu d’envies. C’est dire, je n’ai même pas la force de regarder TF1 (il en faut peu pourtant).

Je réalise en fait que pour bien glander, il faut être plus en forme que ça. Hier, j’ai semi-glandé.

Et puis la vraie glande ne fait sens que lorsque l’on peut la confronter à l’activisme d’autrui (touiller un café en terrasse pendant des heures en face de l’agence par exemple).

Mais là pas moyen ! Mon sens civique et ma voisine qui votait encore Pétain en 2005 m’empêchent de mettre un pied dehors. Plus moyen d’accéder à la boite aux lettres, j’élabore une stratégie pour atteindre le local à poubelle de nuit, hors de question de faire des courses. Pourtant il ne reste dans les placards et le frigo que des aliments sains et complexes à cuisiner. Je n’aurais jamais du faire pizza-pommes dauphines le premier soir !

Mais parlons symptômes !

Je crains de décevoir. Les mêmes qu’hier, à savoir maux de tête, courbatures, et pics de fièvre.

En fait, c’est un peu comme quand on boit un peu vite pendant un dîner. On ne réalise que l’on est fait que lorsqu’on se lève. Là pareil, on est mieux assis ou couché.

Toujours contre le masque

Le masque est définitivement peu pratique :

  • Galère de feuilleter un magazine quand les pages collent
  • Pas moyen de se grattouiller le nez
  • Difficile de se lier d’amitié avec sa voisine collabo
  • Engageant de partager un repas avec un sujet sain
  • Complexe de maintenir son autorité auprès des filles une fois qu’elles ont compris que je ne mourrai pas de la grippe A.
  • Impossible de lécher le rabat (non autocollant) de l’enveloppe donnée par le médecin pour renvoyer à la sécu l’arrêt maladie

Ils auraient du penser à un masque avec un trou pour la bouche.

A bientôt pour d’autres nouvelles de la grippe A

Les enlèvements bloggers ont commencé

Le Collectif ENDB vous informe que des bloggers sont actuellement séquestrés. Le Collectif réclame plus de boards. Messieurs les TV prod si vous lisez ce blog nous attendons vos boards! Nous relacherons les bloggers quand ils auront rédigé des demandes de boards sur leur blog. Chers lecteurs, votre blogger ne reviendra que quand le message sera passé, alors si vous travaillez dans une agence, prévenez votre TV prod.

Kidnapping Blogger#1. Eric. PRLand.net from James Ryan on Vimeo.

Voyage 2.0

J’ai été frappé à l’occasion de mon séjour à LA par la façon dont mon voyage a été impacté par la virtualisation des relations d’un bout à l’autre. C’est magique et désespérant à la fois. Du billet d’avion électronique au check out de l’hotel réalisé en ligne, toutes les étapes qui peuvent s’affranchir de l’interface humaine le sont dorénavant. C’est définitivement pratique pour gagner du temps et totalement désincarné.

Evidemment, mon voyage 2.0 m’a permis aussi de suivre à distance la finale de Koh Lanta grâce à mes amis de Twitter, de m’y retrouver dans une ville complexe pour un parisien grâce à Google Map, de retrouver sur place des amis qui ont repéré ma présence à LA grâce à mon status Facebook…

Tout le paradoxe de la virtualisation des relations résumé en un voyage.

Sur le net, personne ne vous entend crier

A force de passer une partie de mes journées à lire ce que les discussions des gens sur le net sur le sujets de société qui m’occupent, je perds les 2 mm de recul qui me permettraient peut-être de comprendre comment les entreprises ne se sont toujours pas structurées pour en puiser toute la richesse et l’exploiter. Parce que oui, le gens parlent sur Internet, avec leurs mots, à travers la réalité de leur quotidien, sur une multitude de médias sociaux. Et, grande découverte devant l’éternelle, les questions qu’ils se posent entre eux, recherchant des points de vue et des avis, tournent finalement assez rarement autour des attributs des marques qu’ils vont utiliser ou du bénéfice affiché des produits qu’elles leur proposent. Ce qui ne veut pas dire qu’ils n’attendent pas des réponses des marques face à leur problème de la vie de tous les jours, bien au contraire.

J’ai de plus en plus de mal à trouver que ses discussions constituent des signaux faibles tellement les questions posées et les points d’intérêt sont exprimés clairement pour peu qu’on prenne la peine de les lire. Je suis en train de chercher une image qui illustre ces discussions « enfouies », je me demande si je ne l’ai pas trouvée…

Dernier picnic de l’été

Après un picnic annulé pour cause de pluie mais remplacé in extremis par un apéro en violet improvisé au Frog, la dernière édition des picnics de l’été se profile jeudi prochain. On attend les piliers, les réguliers, des petits nouveaux, même les québecois ! Le lieu reste à décider sur le groupe Facebook, clôture des votes mercredi prochain. Vous êtes libres de choisir votre lieu bien sûr, en même temps, si vous choisissez le Carrousel, vous rentrerez directement dans la catégorie ami sur Facebook ou ailleurs (comment ça y a tentative de corruption ?).

Toutes les photos sont toujours sur le groupe Flickr. Le groupe Facebook pour voter Carrousel -ahah- est toujours là.

L’auto-partage en test avec Okigo

Mon arrivée à Paris il y a 15 ans a bouleversé plusieurs petits détails dans ma vie. Le premier a été le refus immédiat de la voiture dans une ville bien fournie en transport en commun puis en pistes cyclables puis en vélo en libre-service.

L’émergence de l’auto-partage pourrait changer la donne. Peut-être.

Grâce à l’opportunité de tester gratuitement pendant 1 an le service Okigo lancé en 2007 par Avis et Vinci, je vais commencer à identifier les occurrences, les moments où disposer d’une voiture pendant quelques minutes pour un déplacement dans Paris fait du sens. Aller chercher sa famille avec ses bagages à la gare ? Transporter la télé que je dois acheter chez Darty à la maison ? Rejoindre des amis en banlieue pour une soirée ? Tout ne m’arrivera pas, je mettrai toujours dans la balance d’autres solutions mais je testerai.

L’équipe d’Okigo a eu la bonne idée d’ouvrir le débat sur un forum www.autoenlibreservice.com mais aussi de permettre à 3 de mes lecteurs de juger sur pièce. Les 3 premiers commentateurs de ce billet qui en font la demande auront donc droit à un abonnement gratuit pour l’été jusqu’en septembre.

Joyeux auto-partage j’ai envie de vous dire.