Catégorie : Séries

Il y a pas mal de nouveautés réjouissantes cette année en matière de série. Puisque c’est la question qu’on me pose le plus souvent en ce moment, voici une petite review de mes préférées.

Du côté de ABC (il faut bien commencer quelque part), parmi les 11 nouvelles séries (7 dramas et 4 comédies), il a fallu faire des impasses. J’ai donc choisi de découvrir celles dont le casting ou la production me semblaient les plus alléchantes. Chaque série a son site officiel rempli de surprises (blogs, scénario à télécharger…) et la plupart du temps déjà ses sites de fans en français.

Dirty Sexy Money : avec son casting qui vaut le détour (Peter Krause, William Baldwin, Donald Sutherland, Jill Clayburgh…), la série renouvelle encore le genre de la saga familiale en plongeant malgré lui un avocat idéaliste dans les filets de la famille la plus puissante de New-York. Le premier épisode tient ses promesses et donne très envie d’en voir plus.

Big Shots :  lancé comme un Desperate Housewives au masculin, la série met en scène 4 père de famille mariés, présentés consciencieusement dans l’épisode pilote. Michael Vartan (Alias) et Dylan McDermott (The Practice) interprètent 2 d’entre-eux. Pas sûr que la comparaison DHW soit maligne, les américains ont décroché au deuxième épisode, j’ai là encore envie d’en voir plus.

Cashmere Mafia : par le producteur de Sex and the city (Darren Star), il s’agit de 4 femmes cette fois-ci amies de longue date, qui se soutiennent un peu plus que miss Bradshaw et ses amies. On y voit les personnages principaux travailler (pas seulement en parler). La star Lucy Liu retrouve la télé quittée depuis Ally McBeal. Réjouissant.

Private Practice : de loin la plus connue en France, Private Practice est le spin off de Grey’s Anatomy largement lancé lors de la dernière saison de sa grande soeur. L ssérie est souvent comparée à Ally McBeal, cartonne aux US et c’est mérité. Elle arrive bientôt sur TF1 avec un peu de chance avec une VO sur la TNT et le câble…

Tout ça au côté des musts qui reviennent : Desperate Housewives (très en forme), Greys Anatomy (un peu décevant), Brothers & Sisters (inégal), Lost (en début d’année prochaine) et Ugly Betty (qu’on attend avec impatience sur TF1 histoire de se délivrer de l’insupportable verison allemande).

On le savait depuis son interview décalée sur le pain avec Ron, Adrian Pasdar (star de Heroes) n’entre pas exactement dans le moule pré-formaté hollywoodien. Ce qui me le rend sympathique. Je viens de regarder les 23 (courtes) vidéos qu’il a posté à ce jour sur son compte YouTube sous le pseudo Buckshotwon, c’est étonnant, parfois déconcertant, souvent drôle et dans certains cas assez gonflé et décomplexé.

La dernière en date met en scène mon actrice préférée de la série, Ali Larter, sur la route de la "soirée après Emmy Awards".

Prenez la série la plus téléchargée illégalement du moment dans le monde, programmez là n’importe comment en plein été à 20h50 histoire de s’imposer une censure qui enlève tout le sel du programme et vous obtenez l’un des plus beaux gachis de l’année : une excellente série qui passe pour un bide majeur en France.

Pour rattraper le coup et redonner à Heroes le statut de programme phare qu’il mérite, il faut admettre que TF1 fait des efforts en proposant chaque épisode de la saison 2 en VOD le lendemain de sa diffusion aux US. Une première mondiale. Ainsi, le premier épisode diffusé hier soir est disponible sur TF1vision dès maintenant. L’idée est bonne, l’application mérite des optimisations pour porter ses fruits. Le paiement par épisode (2,99 €) ne pousse pas à la fidélisation et son prix est un repoussoir non négligeable. Pour 24 épisodes, il faut quand même compter plus de 70 Euros pour profiter de la deuxième saison dans son intégralité. L’argument qualité ne compte pas vraiment puisque le téléchargement illégal donne accès à une diffusion HD en VOST. Et à moins d’être un malade de série aussi atteint que moi, il sera difficile pour les consommateurs de s’y retrouver dans les disponibilités de nouveaux épisodes (malheureusement pas hebdomadaire aux US) sans un moyen d’information simplifié.

Pourquoi ne pas proposer un forfait qui permette de payer pour une saison complète avec un système d’alerte chaque fois qu’un nouvel épisode est disponible ?

Même si vous avez déserté la 3ème saison de Lost, lassé par un début de saison faiblard, des intrigues sans fin et la diffusion tardive de TF1, ne ratez pas ce soir les 2 derniers épisodes qui donnent une toute nouvelle perspective à la série dont on attend du coup avec impatience la 4ème saison qui débute cette semaine aux US.

Si vous avez décroché, en vrac, voici ce qu’il faut savoir pour s’y retrouver ce soir : on connait dorénavant l’identité des "Autres" (menés par leur leader Ben) et on sait qu’ils s’intéressent aux femmes enceintes parmi les réscapées (dont Sun), Kate et Jack sont toujours amoureux, du coup, Kate se tape Sawyer et Jake se rapproche de Juliet, nouvelle star de la série plébiscitée par le public US, gentille méchante espionne traitre mais en fait sympa imposée par Jack à son groupe. Desmond (qui pense que sa femme le recherche) a des visions et a prédit la mort de Charlie depuis une bonne dizaine d’épisodes. Michael et son fils Walt n’ont toujours pas réapparu. Locke a rejoint les Autres pour rencontrer leur mystérieux leader invisible. Claire ne sert toujours à rien, Sayid l’imite suivi de jin. Hurley veut aider mais n’est pas considéré comme utile par ses collègues.

Une mystérieuse femme s’est éjectée d’un hélico, a atteri sur l’île, a révélé que tous les occupants du vol Océanic on été retrouvés mort, détient une radio qui ne sert à rien tant que les messages sont brouillés par une mystérieuse station sous-marine. Vont-ils réussir à l’éteindre ? A sauver les femmes qui doivent être enlevés par les Autres ? Et finalement quitter l’île ?

Réponse ce soir.

C’est désormais un rituel, avant chaque début de saison aux Etats-unis, à chaque série, son teaser. Alors que la saison 3 débarque sur Canal +, c’est à la saison 4 de Desperate Housewives que nous prépare un teaser très glamour dans lequel nos femmes au foyer désespérées sont de sortie. L’événement annoncé de l’année est l’arrivée d’un couple gay à Wisteria Lane. On peut se demander en quoi c’est un événement dans une série américaine plus de 25 ans après Dynastie. On attend donc d’autres surprises mais le teaser est prometteur, l’un de mes préférés de l’avant-saison.

Pas le classement officiel par des experts internationaux, non, juste mon avis sur les meilleures séries de la dernière saison, avec quelques évolutions notables par rapport au classement de l’année dernière pour cause de nouveautés particulièrement marquantes.

Continuer la lecture de « Top 25 des series 2006/2007 »

Beaucoup de choses ont changé depuis cette époque où je me sentais un peu isolé avec une saison d’avance sur les autres en matières de séries. C’est devenu quasiment commun d’avoir un avis sur Heroes, Ugly Betty, Brothers & Sisters ou les dernières saisons de ses séries préférées avant leur diffusion sur les grandes chaînes françaises. A tel point que les chaînes en sont réduites à conserver les titres originaux en anglais et subissent les foudres des fans lorsqu’elles touchent au générique ou censurent. On peut ajouter dans la liste des évolutions de ces derniers mois le délai de diffusion en France sur les 6 grandes chaînes, parfois même en VO, parfois avant même que la diffusion de la saison ne soit terminée aux US, il n’y a qu’à voir la grille de l’été.

Du coup, rien d’exceptionnel à proposer la version 2007/2008 du panorama des séries US publié l’année dernière, puisqu’elle est dorénavant largement disponible sur le net. J’en profite juste, puisque c’est l’été, pour mettre à jour la liste de mes séries préférées déjà traitées ici : Nip Tuck (décembre 2005), Will & Grace (janvier 2006), Cold Case (juillet 2006), Grey’s Anatomy (juillet 2006), Prison Break (août 2006), Desperate Housewives (décembre 2006), Heroes (mai 2007) et quelques revivals avec Buffy contre les vampires (octobre 2005), Côte Ouest (octobre 2006) et Cosmos 1999 (avril 2007). La liste actualisée de mon top 25 viendra plus tard cet été mais sera assez différente de la liste des critiques américains.

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